Année d'édition: 2010
Nombre de pages : 600
Quatrième de couverture :
Au nord, l'existence des hommes et des femmes n'a rien de facile. Survivre dans ces contrées aux paysages sauvages et au climat extrême représente un combat de tous les instants. C'est pourquoi, depuis des générations, les Erlings du Vinmark naviguent à bord de leurs vaisseaux-dragons et vont piller les terres des Cyngaëls et des Anglcyns, semant la mort sur leur passage.
Or, les temps changent... C'est du moins ce que constate Thorkell le Rouge, compagnon d'armes déchu du légendaire Siggur Volganson, au cours d'un raid punitif contre la ferme de Brynn ap Hywll, le Cyngaël qui a tué « le Volgan ». Même constat pour Alun, le fils du prince Owyn de Cadir: impliqué par hasard dans le terrible affrontement, il voit sa réalité basculer en une nuit après avoir découvert, coup sur coup, l'amour, la mort... et le peuple des fées!
Mais c'est Aëldred, roi des Anglcyns, qui possède la conscience la plus vive des changements qui menacent le nord tout entier, car lui seul comprend que la survie de son peuple dépend de celle des deux autres, tant les fils de leur destin ont été tissés de façon inextricable.
Nombre de pages : 600
Quatrième de couverture :
Au nord, l'existence des hommes et des femmes n'a rien de facile. Survivre dans ces contrées aux paysages sauvages et au climat extrême représente un combat de tous les instants. C'est pourquoi, depuis des générations, les Erlings du Vinmark naviguent à bord de leurs vaisseaux-dragons et vont piller les terres des Cyngaëls et des Anglcyns, semant la mort sur leur passage.
Or, les temps changent... C'est du moins ce que constate Thorkell le Rouge, compagnon d'armes déchu du légendaire Siggur Volganson, au cours d'un raid punitif contre la ferme de Brynn ap Hywll, le Cyngaël qui a tué « le Volgan ». Même constat pour Alun, le fils du prince Owyn de Cadir: impliqué par hasard dans le terrible affrontement, il voit sa réalité basculer en une nuit après avoir découvert, coup sur coup, l'amour, la mort... et le peuple des fées!
Mais c'est Aëldred, roi des Anglcyns, qui possède la conscience la plus vive des changements qui menacent le nord tout entier, car lui seul comprend que la survie de son peuple dépend de celle des deux autres, tant les fils de leur destin ont été tissés de façon inextricable.
Je ne connaissais l’auteur que de nom. J’ai pourtant un ouvrage l’arbre de
l’été qui m’attend dans ma bibliothèque depuis quelques
années. Alors quand l’occasion de découvrir cet auteur et ce one shot
s’est présentée, je n’ai pas hésité une seconde. J’aime la
fantasy et c’est un genre qu’il me plaît de découvrir à travers
divers auteurs.
La couverture de l’édition Pocket est sublime. La quatrième de couverture est alléchante, ainsi je me suis vite
jetée sur la lecture de ce roman.
Dès
le début j’ai grandement apprécié de retrouver un tableau présentant
les différents personnages. Cela m’a
beaucoup servi puisque les noms sont tous très ressemblants et à
plusieurs moments je me suis emmêlée les pinceaux dans les
protagonistes. Retourner à ce tableau m’a permis d’y voir plus
clair.
Concernant
le style de l’auteur je l’ai trouvé très différent de ce que j’avais
l’habitude de lire. Un style
« brute » qui ne tombe pas dans la mièvrerie et qui ne cherche pas à
être poétique. Un style qui pourrait, je le pense, déranger certains
lecteurs qui n’en ont pas l’habitude. J’ai
moi-même été légèrement déroutée au départ mais une fois plongée
dans l’histoire, ce ne fut qu’un détail sans importance.
De
l’histoire j’ai eu beaucoup de mal à réellement me plonger dedans.
L’auteur nous offre tellement de détails sur
son univers qu’on en vient à se perdre et à devoir revenir un peu en
arrière dans la lecture pour s’assurer d’avoir réellement saisi le
contexte. On y suit trois tribus vikings qui vont
s’affronter pour un oui ou un non. Les cyngaëls et les Anglcyns sont
alliés contre les Erlings un peuple du Nord. Allié est un bien grand
mot puisqu’on sent les tensions et le manque de confiance
qui habitent chacun des guerriers de chaque peuple. A cela s’ajoute
quelques sorcières et fées qui vivent reculées des Hommes,
n’apparaissant que pour s’emparer de leurs âmes ou pour leur
accorder leur pouvoir en échange d’une chose bien particulière.
Ainsi une sorcière acceptera d’aider l’un des personnages en échange
d’une relation sexuelle pour avoir sa semence. Mais un
événement va tout chambouler et les ennemis de toujours vont devoir
s’allier pour leur survie.
Alors
de l’histoire je ne pense pas qu’elle soit accessible à tous. Les trop
jeunes lecteurs risquent de vite
abandonner ainsi que les novices en fantasy. Ce roman est avant tout
là pour ceux qui recherchent autre chose qu’un roman plein de bons
sentiments. Les batailles, trahisons, meurtres et autres
dominent un contexte brutale et masculins.
Des
personnages j’en ai apprécié certains plus que d’autres. Je me suis
sentie concernée par la relation entre le
roi Aëldred et son épouse. Une relation basée sur un amour étrange
et unique, elle acceptant de lui offrir son corps en échange d’une
retraite dans un lieu religieux.
J’ai
aussi beaucoup apprécié Bern, fils de Thorkell. La manière dont une
sorcière réussi à l’embobiner m’a beaucoup
fait sourire. Mon coup de cœur va à Alun ab Owyn. Il est un
personnage charismatique, torturé par le décès de son frère et surtout
il reste égal à lui même du début à la fin.
En
bref, j’ai beaucoup apprécié ce roman même si le démarrage fut assez
laborieux. Je remercie donc les éditions
Pocket pour ce partenariat qui m’a permis de découvrir un univers
différent de ce qu’on lit habituellement et riche en rebondissement.
Critique de Louve
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire