samedi 23 novembre 2013

Les Fragmentés tome 1 de Neal Shusterman

Année d'édition : 2013
Edition : le masque
Nombre de pages : 462
Public visé :  Young Adult
Quatrième de couverture :
Dans une société traumatisée par la Seconde Guerre civile, un ensemble de lois intitulé Charte de la Vie a été signé pour contenter les pro-vie et les pro-choix. Celle-ci stipule qu’il est interdit d’attenter à la vie d’un enfant du moment de sa conception jusqu’au jour de son treizième anniversaire. Passée cette date, tout parent peut décider de « résilier » son enfant en ayant recours à la fragmentation, processus qui permet de renoncer à son enfant rétroactivement. Une seule exigence : réutiliser 99 % des organes du fragmenté pour qu’il continue à « vivre » à travers d’autres.
Lorsque Connor, Lev et Risa apprennent qu’ils vont être fragmentés, ils savent ce qu’il leur reste à faire : fuir et tenter de survivre jusqu’à leur majorité…





Un livre classé dystopie ? Une idée vachement originale encore jamais vu ? Ce livre était fait pour moi ! Et je ne me suis pas trompée. J’en remercie grandement le Forum Mort Sure et les Editions MSK pour m’avoir donné l’opportunité de découvrir ce roman.

Dans un monde où la loi de la ville autorise les parents à fragmenter leur enfant entre 13 et 18 ans, rien n’est normal. Dans un monde où chaque enfant, s’il ne respecte pas les normes, est réutilisable, tout est horrible.

Connor, Risa et Lev, ne se connaissent pas, pourtant tous les 3 se retrouvent sur la liste fatale ! La liste de ceux qu’il faut fragmenter. Leur seul but : survivre ! Se cacher, et fuir pour rester en vie jusqu’à leur 18 ans.

Je ne m’attendais pas à une telle poigne de ce récit, la plume de l’auteur nous entraine dans un monde complètement différent de tout ce qu’on peut imaginer. Pour une maman, le principe de fragmentation (ou « recyclage ») de son enfant est un phénomène horrifiant, mais j’ai abordé ce point différemment puisque je ne suis pas encore maman.

Le seul problème que j’y trouve comme toujours c’est l’alternance des chapitres destinés chacun à un des 3 enfants à chaque fois à tour de rôle, je finis toujours par m’y perdre au bout d’un moment et il faut que je revienne en arrière. Les chapitres intercalés dans ce genre ne doivent pas être fait pour moi-même si c’est une bonne initiative pour mélanger l’histoire et voir les différences et points communs de Connor, Risa et Lev. Au final, j’y suis quand même arrivé tellement j’étais happée par l’histoire et la plume de l’auteur.

Connor est le leader, Risa la talentueuse pianiste ou l’intello de service et Lev le petit dernier de la famille qui est prêt à tout donner pour les autres. Ces 3 enfants vont se battre individuellement sur le même chemin pour évoluer ensemble et finir par passer de l’âge enfant à l’âge adulte mais espérant être toujours vivants d’ici là…

Je n’ai pas pu préférer un personnage à un autre, car c’est le récit tout entier qui est touchant et émouvant et qui fait que les personnages que nous rencontrons son ainsi fait de force, de courage et d’ardeur. On peut dire que rien n’égale la plume de Neal Shusterman tant son idée est originale et vraiment bien tournée ! 

C’est un récit terrifiant, poignant, troublant, touchant, émouvant, captivant, époustouflant, CHOQUANT ! et tout ce que vous voulez, les adjectifs manquent pour décrire la sensation de fin de lecture.

J’adore la dystopie, c’est de très très loin mon genre préféré, j’ai adoré chaque livre que j’ai pu lire sur ce thème, tout comme celui-ci mais je ne saurais pas dire lequel j’ai vraiment préféré car chaque histoire à sa particularité qui fait qu’elle est unique. Donc j’ai adoré ce livre, tout autant que chaque livre dystopique que j’ai pu lire, mais celui-ci a sa manière de thriller choquant et déroutant est tout aussi génial que les autres.

La fin de ce premier opus est tout simplement bouleversante, je vous assure de nombreuses émotions durant cette lecture. Et moi je vais courir m’acheter la suite !

Chronique de Babynoux

Flashback de Dan Simmons

Année d'édition : 2013
Edition: Pocket
Nombre de pages : 526
Quatrième de couverture :
Entre thriller et dystopie, le retour attendu de Dan Simmons à la science-fiction.

    2035. L'Amérique a beaucoup changé. Le Monde aussi.Nick Bottom, un ancien policier de Denver, à peu près ruiné, et qui vit d'allocations sociales, comme la plupart des Américains, est engagé par le multimilliardaire japonais Hiroshi Nakamura pour reprendre l'enquête sur l'assassinat de son fils Keigo et de la compagne de celui-ci, survenu six ans plus tôt. Nick a enquêtéà l'époque sur cette affaire mais depuis la mort de sa femme, Dara, dans un accident de voiture, il a quitté la police parce qu'il est devenu accro au flashback, une drogue illégale, réputée avoir été inventée dans un laboratoire israélien. Le flashback permet de revivre des souvenirs parfaits (en ce qui concerne Nick ceux de sa vie avec Dara, qui était policière comme lui). Toute l'Amérique s'adonne au flashback : c'est pour les plus jeunes le moyen de revivre leurs pires turpitudes et pour les plus vieux celui de retourner dans le monde idéal d'autrefois.
    Car l'Amérique, en faillite financière, politique et morale, s'est désintégrée. Le Nouveau Mexique a été envahi par les hispaniques de la reconquista et la Californie risque de l'être. Plusieurs États ont proclamé leur indépendance.
    Par ailleurs, la Chine a éclaté en Royaumes Combattants et des troupes américaines mercenaires y mènent comme en Inde des guerres de pacification sans espoir pour le compte du Japon néo-féodal. Israël a été détruit par onze bombes thermonucléaires et les quelques dizaines de milliers de survivants, accueillis par les États-Unis, ont été parqués dans des camps. Et surtout le Califat Global étend son emprise totalitaire sur l'ensemble de la planète...
    Dans ce contexte Nakamura tire son pouvoir non seulement de son immense fortune mais aussi de son rôle de conseiller plénipotentiaire (parmi d'autres) pour la reconstruction de l'Amérique, qui lui confère une autorité presque illimitée. Mais pourquoi tient-il tant à ce que Nick refasse une enquête qui n'a rien donné six ans plus tôt ?





Encore merci pour ce partenariat ! Une belle rencontre pour moi... je pense que mon retour de lecture l'exprimera bien.

Il y a des romans qui vous décrivent un monde post-apocalyptique… et des romans qui vous plongent en plein dans l’apocalypse. Flashback rentre plutôt dans la deuxième catégorie, tout en étant border-line.
Dans un autre registre, il y a des dystopies qui restent relativement superficielles, voir assez caricaturales, et d’autres qui vous font flipper par leur réalisme et leur vision d’ensemble. Flashback se positionne clairement dans la deuxième catégorie.
Vous l’aurez compris, ce roman m’a accrochée, tenue en haleine, marquée. En un mot, c’est un coup de cœur.

Je tiens à préciser, pour commencer, que Flashback n’est pas un simple thriller, c’est aussi un roman engagé. Cependant, je ne m’attarderai pas plus que nécessaire sur cet aspect car, si je partage visiblement certaines craintes de l’auteur, j’ai aussi pour d’autres aspects une sensibilité différente, pour ne pas dire opposée aux siennes. J’aime cependant la façon dont Dan Simmons a défendu sa vision, cela m’a fait réfléchir et ne m’a en aucun cas gâché le plaisir de lire son roman. En effet, l’intrigue de Flashback est très prenante et portée par des personnages que j’ai eu envie de suivre d’un bout à l’autre, quand bien même le nœud de l’intrigue en question tient à peu de chose et peut paraître léger (mais sans ça, pas de roman, donc j’aurais mauvais goût de m’en plaindre).

Imaginez donc un avenir relativement proche au cours duquel l’économie de l’Europe, des États-Unis d’Amérique et de la Chine s’est effondrée. Un avenir dans lequel le pouvoir, à l’échelle mondiale, s’est complètement déporté sur d’autres nations (Japon, Russie, Inde) ou communauté de nations (le Califat Global). Maintenant, zoomez sur ce qu’il reste des USA, en ruines à presque tous les niveaux.
Dan Simmons vous emmène à Denver, sur les traces de Nick Bottom, ex-flic accro au flashback, une drogue qui lui permet de revivre à loisirs les bons moments passés auprès de son épouse Dara, décédée 6 ans plus tôt. Cette drogue fait des ravages dans une population qui a tout perdu (ou presque). Nick est soudain tiré de sa torpeur par Nakamura, un riche japonais qui veut le faire travailler sur sa dernière enquête importante (classée sans avoir été résolue), à savoir le meurtre de son fils unique. Nakamura lui colle dans les jambes Sato, qu’il présente comme l’ancien garde du corps de la victime, qui a tout du samouraï moderne (avec toutes les options de suréquipement incluses, il ne fait pas dans la dentelle) et dont Nick n’avait jamais entendu parler à l’époque.
En parallèle, l’auteur nous transporte à Los Angeles, sur les traces de Val, le fils de Nick, qui menace de mal tourner à cause du flashgang avec lequel il traîne. Le concept d’un flashgang est simple et sans bavure : revivre sous flash les « coups » qu’on a fait (ou tiré…). Je vous laisse imaginer le genre de dérives que cela entraîne. Val est encore en équilibre précaire, trop éduqué pour abandonner son sens critique et suivre aveuglément le leader de son flashgang, mais dévoré par la colère.
Pendant que Nick se retrouve obligé de revivre sous flash des évènements qu’il ne demandait pas à revivre et qui lui font (re)découvrir des détails troublants, son fils glisse sur la mauvaise pente.
Mais alors que Los Angeles menace d’exploser dans une guerre des communautés, c’est le personnage le plus inattendu, le plus inadapté, qui va jouer le rôle le plus important. Léonard, universitaire et père de la défunte Dara, en charge de son petit fils depuis que Nick le lui a confié 5 ans plus tôt, va sortir l’ado de la ville à temps pour rallier Denver. Sans se douter un instant que Val porte sur lui des informations capitales dont il n’a même pas conscience…

La question intéressante posée par le roman, de mon point de vue, c’est de savoir comment nous réagirions, en tant qu’individus, dans une situation similaire. En cas de crise, on peut choisir de se retrousser les manches, afin de reconstruire et de poser de nouvelles bases pour l’avenir. Ou s’accrocher au peu qu’on parvient à sauver du marasme et continuer à s’aveugler. Mais lorsque l’on a perdu tout espoir ? Refuse-t-on une fiole de flashback ?

Chronique de Roanne

Le royaume des fées de Victoria Hanley

Année d'édition : 2013
Edition : pocket jeunesse
Nombre de pages : 342
Public visé :  Young Adult
Quatrième de couverture :
Au Royaume des fées, il est formellement interdit de se rendre dans le monde des humains. Mais Zaria, jeune fée violette de 14 ans, est attirée par la Terre depuis son plus jeune âge. Ses parents y ont disparu et elle compte bien découvrir ce qui leur est arrivé. Dotée d'une immense réserve de magie, elle va braver les interdits et devenir la cible de la cruelle Lily Morganite, une des fées les plus puissantes du Royaume.






Ce livre est tout à fait pour moi, j’adore les fées et c’est, je trouve, plutôt rare de trouver des livres où le personnage principale en est une. J’avais donc hâte de découvrir celui-ci. Je remercie le forum Mort Sure et Pocket Jeunesse pour m’avoir permis de découvrir celui-ci.

Il me semble que c’est le premier livre publié en France de cette auteur et je pense que je n’hésiterais à m’en procurer à nouveau. C’est très fluide et facile à lire. Ca se lit très vite et on est tout de suite dans le vif du sujet. Par contre les chapitres sont très courts (parfois deux pages) mais ça apporte du dynamisme à l’écriture, chaque chapitre à une action bien précise.

J’ai vraiment bien aimé l’histoire et surtout le monde dans lequel notre personnage évolue : les radias, la classification des fées selon leur capacité en magie, « la politique »… bref, j’ai adoré l’univers. J'ai trouvé que c'était bien maitrisé et que l'auteur avait vraiment bien réfléchis à tout cela. Après l’histoire reste assez simple, c’est prévisible je trouve et ce n’est pas non plus riche en action super forte. Mais à aucun moment on ne s’ennuie, on est toujours à fond dans l’histoire et on veut toujours savoir la suite. J’ai adoré les passages sur la Terre, les rencontres avec les humains et surtout avec l’un d’eux. Il y a une chose que j’ai vraiment bien aimé : à chaque début de chapitre il y a un paragraphe raconté par un historien qui est donc aussi une fée (un génie pour les hommes). On n’en apprend beaucoup plus sur le monde et c’est souvent que ce qui est dit à un rapport avec le chapitre en cours ou le précédent.

Zaria est notre personnage principal, elle a beaucoup de pouvoir et l’une des fées veut l’avoir dans « sa collection ». Elle fait donc tout pour déjouer ses plans et se tenir loin d’elle-même si ce n’est pas toujours facile. Elle est très curieuse et elle est très attirée par la Terre. Mais elle est aussi très responsable, elle n’aime pas déjouer les lois. J’ai bien aimé ce personnage, même si elle n’a pas un très fort caractère, elle n’aime pas qu’on lui dicte sa conduite et ses idées. Elle est très amie avec Léona qui est aussi une fée très puissante. Je les ai trouvé très différente toutes les deux. Car Léona a un caractère un peu d'une meneuse, de personne qui n’aime pas les règles, qui a envie de faire ce qu’elle veut et elle est très enjoué. Par contre, j'ai adoré Météore, un jeune génie qui est très ami avec Zaria et il fait tout pour l’aider. Il est un peu effacé à la première moitié du livre mais après il devient plus important. J’ai hâte de voir comment il va évoluer.

Bref, même si ce n’est pas un roman plein d’actions, j’ai vraiment passé un très bon moment, je lirais avec plaisir la suite. D’ailleurs j’ai hâte qu’elle sorte ! Si vous voulez une lecture simple, sans prise de tête, n’hésitez pas à le lire, surtout si vous appréciez les fées. Merci encore aux éditions Pocket Jeunesse et au forum Mort Sure pour ce partenariat.

Chronique de Sandra

Naissance : anthologie de Collectif

Année d'édition : 2013
Edition : lune écarlate
Nombre de pages : 240
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Recueil illustré de quatre images, l’anthologie Naissance vous propose huit nouvelles dans des genres différents :
Anticpation
Science-Fiction
Epouvante/HOrreur
Thriller

Table des matières :

Anticipation illustré par Audrey LOPEZ
Le sang des inférieures de Anne FEUGNET
Lucy de Gaelle DUPILLE
Horreur Epouvante illustré par Didizuka
L’Enfer dans les Yeux de Nicolas SAINTIER
Gynogenèse de Sélène MEYNIER
Science Fiction illustré par Valérie LOETSCHER
Le jour où tu es née de Caroline ROCHAS
Le Projet Janus de Robin MAILLARD
Thriller illustré par Abigail DREAM
Alchimie Humaine de François CEDELLE
La Chose de Muriel GEORGES






Les nouvelles ne sont habituellement pas mon genre de lecture favori, mais ces derniers temps j’ai eu l’occasion de lire plusieurs recueils de textes courts et je crois que je suis en train de changer d’avis à leur sujet. Cette anthologie : Naissance, de chez Lune Écarlate, m’a vraiment emballé. Je remercie donc beaucoup le forum Mort-Sure et cette maison d’édition pour ce partenariat.

Dés le départ, l’illustration de couverture a attiré mon œil avec ses tons sombres et son personnage inconscient au sol. Je la trouve vraiment superbe même s’il n’y a pas trace d’Ange dans les histoires proposées par les différents auteurs. Ensuite le thème du recueil me semblait prometteur et je ne suis pas déçue. La naissance est abordée sous toutes ses formes et dans des genres très différents comme la science fiction, le fantastique ou le thriller en passant par des histoires plus contemporaines mais aussi prenantes. N’imaginez pas lire des textes qui présentent uniquement des bambins et les sentiments de leurs mères, non, le recueil aborde aussi la naissance d’un nouveau monde, des avancées technologiques qui entrainent des changements brutaux,…  Le tout illustré par de jolis dessins.

Je ne détaillerai par chaque nouvelles, mais plutôt les trois qui m'ont vraiment marqué. Lucy, qui fait parler un nourrisson un peu comme dans « Allo maman, ici bébé » (excusez moi pour la comparaison^^) en version diabolique. J’ai adoré le style de l’auteur et l’idée de raconter l’histoire au travers des yeux de cette petite fille qui sait tout de ses origines, contrairement aux scientifiques qui l’on créer en pensant donné un guide à une humanité ravagée par les effets secondaires d’un vaccin. Génial ! En l’espace de quelques pages je suis passée d’un attendrissement mièvre et naïf à un petit sourire maléfique en comprenant ses ambitions alors qu’elle n’a que quelques heures. Lucy ou « La lumière ». Hihi, je n’en dis pas plus. L’Enfer dans les Yeux, un texte qui m’a plu par l’histoire de cet adolescent rejeté qui veut croire au mythe du vampire, et qui au final n’est qu’un pion de plus de la société malsaine qui use des faiblesses des êtres les plus fragiles. Le rêve se brise… pour donner naissance à l’Enfer. Je ne m’attendais pas à cette chute ! Là aussi c’est le style de l’auteur qui m’a happé dans son histoire avec des descriptions prenantes et un personnage qui émeut. Le Projet Janus. Un texte aux airs de science fiction qui aborde la naissance d’une nouvelle planète et finalement de mondes parallèles. Ici c’est l’idée générale plus que les manières de l’auteur que j’ai apprécié. J’avoue ne pas être fan des noms donnés aux personnages, mais ce n’est qu’une affaire de goût. Au départ je ne pensais pas accrocher à cette nouvelle, pourtant j’ai adoré à partir du moment où la science et l'inconnu rentrent en jeu. Une belle découverte.

Les autres textes ne sont pas mauvais bien au contraire, mais voila ceux que j’ai préféré sur le lot.

Au bout du compte j’ai passé un très bon moment avec ce recueil. Je ne pensais pas adhérer autant à des nouvelles, mais je me suis trompée. Le seul petit point noir est sur la mise en page qui incorpore des symboles à la place des apostrophes et autres tirets entre les mots. Rien de bien méchant, mais à noter quand même.

Juste un dernier merci pour cette belle découverte et j’en termine avec mon avis.

Chronique de Yezahel

Les contes d'Amy de Frédéric Livyns

Année d'édition : 2013
Edition: lokomodo
Nombre de pages : 193
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Quels secrets se cachent derrière les murs de ce vieil asile abandonné ? Pourquoi ne trouve-t-il pas d'acquéreur après tant d'années ? Quelles horreurs renferment les cellules désertées ? Ce recueil contient douze contes terrifiants magnifiquement illustrés par Kévin Biseau dans lesquels spectres et démons se livrent à une macabre sarabande. Ne soyez pas timide et entrez dans la danse ! Laissez Amy vous conter une petite histoire...






Découvert par pur hasard grâce au Forum Mort Sure et aux Éditions Lokomodo, je peux vous dire que ce mini livre est une pure merveille à mes yeux.

Dès le début on entre dans un prologue écrit par un ami de l'auteur. Rien qu'à ces 4 ou 5 pages, j'ai tout de suite su que ce roman allait me faire rêver (ou devrais-je dire cauchemarder).

Suite à cela nous entamons la lecture avec la nouvelle "Intro." dans laquelle Charles et Coralie visite une maison à vendre, qui fut autrefois un asile psychiatrique.
Dans cette nouvelle nous apprenons l'existence d'Amy et de sa bizarrerie légendaire.

Cependant, en continuant la lecture, je me suis demandé si les nouvelles racontées provenaient du petit carnet qu'Amy tenait à l'asile pour y écrire des nouvelles terrifiantes. Au début j'ai supposé que oui, et puis finalement j'ai encore des doutes.

Pourtant, chaque nouvelles, dans le style glauque, noir et cauchemardesque m'ont fait vibrer tout autant les unes que les autres ! Le style de l'auteur est incomparable à toute écriture horrifique que j'ai eu l'occasion de lire. Les détails de chaque personnage, de chaque décor et de chaque instant se dessinait dans mon esprit pour y donner un sentiment plus réel.

Je tiens à préciser qu’il vaut mieux lire ces histoires la nuit et seule pour avoir plus de frissons et faire plus de cauchemars !

Je dirais que la nouvelle qui m’a le plus plu c’est « Au revoir », une histoire très courte dans laquelle l’esprit d’une mamy décédée vient dire au revoir à sa fille et à sa petite fille. Ce n’était absolument pas la plus effrayante, certainement même la plus simple de toutes ces petites histoires mais elle m’a beaucoup émue.

L’avantage de ce livre, c’est que les nouvelles soient vraiment très courtes, ainsi il y en a beaucoup plus. Toutefois, le fait que ces histoires étaient très courtes n’a gâché en rien le suspense et le plaisir de leur lecture, car l’auteur a le don pour aller à l’essentiel avec le plus de détails utiles possibles, sans nous ennuyer ou nous expédier.

Je trouve juste dommage de ne pas savoir précisément si chaque nouvelle est censée faire partie du petit carnet d’Amy, et de n’avoir qu’une seule histoire qui l’évoque car au vu du titre on en attend beaucoup plus que ça. J’aurais aimé au début que le livre continue sur l’histoire de Charles et Coralie qui trouvent le dossier d’Amy dans l’ancien asile, avoir plus de détails qui été noté dans ce dossier pour pouvoir continuer à en apprendre plus sur elle et le fait qu’elle était si bizarre.

Malgré ce point, je conseille ce livre à tout le monde, il est minuscule et se lit en une soirée tellement on est pris dedans et l’écriture de l’auteur est vraiment extra ! Frissons garantis !

Chronique de Babynoux

mercredi 20 novembre 2013

Notre secret de Jessica Warman

Année d'édition : 2013
Edition : fleuve noir
Nombre de pages : 464
Public visé :  Young Adult
Quatrième de couverture :
Alice et Rachel sont des jumelles parfaitement identiques, mais au caractère bien différent. Depuis la mort de leur parents dans un accident de voiture dont elles ont rechappé de justesse, Alice est perturbée et a du mal à s'entendre avec la tante qui les a recueillies. Parfois quand les tensions sont trop fortes, Rachel prend la place d'Alice. Mais un jours qu'elles ont échangé leur identité, Rachel disparaît à la fête foraine. Morte d'inquiétude, sa soeur comment alors à ressentir des douleurs et à voir apparaître sur son corps d'étranges blessures...






Alice et Rachel sont jumelles et personne ne peut les différencier. Malgré leur caractère fort différent, les soeurs ne peuvent se passer l'une de l'autre et s'amusent parfois à changer d'identité lorsque l'une d'entre elles a un souci qu'elle ne peut surmonter seule. Un soir qu'elles sont de sorties avec des amis dans une fête foraine, Alice disparait subitement et ne donne plus de nouvelles à personne. Pour Rachel, quelque chose cloche et sa soeur est en danger. Mais personne ne semble vouloir l'écouter surtout qu'Alice a déjà fugué plusieurs fois et qu'elle n'en fait qu'à sa tête.

Notre secret est un roman aussi agréable à lire que "reste avec moi" du même auteur. On vogue légèrement sur le domaine du fantastique et le lecteur ne sait plus où donner de la tête. Jessica Warman sait maîtriser son récit de bout en bout et nous permet de nous mettre à la place des personnages avec une grande facilité. Tout au long de notre lecture, on sent comme Rachel, en proie à un doute et à de la peur concernant le sort qui est réservé à sa jumelle.

Jouer sur le côté fantastique avec ces apparitions fantomatiques et ces rêves troublants permet de perdre le lecteur et de jouer avec lui. Rachel voit elle vraiment tout cela? Les ecchymoses qui apparaissent sur elle ont-elles un lien avec la disparition d'Alice ? Les réponses ne sont données que très tard dans le roman et c'est une très bonne chose puisque cela maintient le suspense du début à la fin. 

Alice et Rachel ont une complicité telle qu'elles ne peuvent être séparées sans en ressentir les effets. Même si c'est Rachel l'héroïne du roman, par le biais de leurs amis et familles, on apprend à connaître aussi Alice, cette adolescente perturbée qui fugue, vole et ment à tout va. Du coup, on se retrouve à douter de sa prétendue disparition. Tout comme Rachel qui peu à peu n'aura plus foi en sa propre soeur, jusqu'à l'élément qui lui fera comprendre ce qu'il s'est réellement passé.

J'ai grandement apprécié les personnages secondaires comme la meilleure amie qui elle aussi cache un lourd passé et qui devra faire face à ses démons ou encore cet étrange voisin qui semble énormément apprécier nos jumelles et qui se montrent parfois présent au moment opportun. L'oncle et la tante des jumelles m'ont au départ semblé absent, mais ils souffrent aussi de cette situation, même s'ils ne le crient pas sur les toits. Robin est également un personnage énigmatique et certains réponses apportées par l'auteur m'ont vraiment surprise, tant je ne m'y attendais pas !
Jessica Warman ne passe pas par la case « happy end », loin de là, et j'ai trouvé une certaine obscurité à l'intégralité de l'intrigue devant les événements qu'il se déroule. Entre les hématomes qui apparaissent subitement sur Rachel, entre les secrets que cachent certains personnages et le cousin de Rachel, ce garçon si différent et pourtant si attachant, l'auteur nous offre un moment de lecture délicieux. 
 
Chronique de Louve

lundi 11 novembre 2013

La maison de fer de John Hart

Année d'édition : 2013
Edition : JcLattès
Nombre de pages : 490
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Au foyer pour garçons d’Iron Mountain, il n’y avait que du temps. Du temps à tuer, le temps pour deux jeunes orphelins d’apprendre que la vie ne se gagne pas sans combat. Julian ne survit que grâce au courage de Michael, son grand frère, farouchement protecteur. Lorsqu’il s’enfuit de l’orphelinat, Michael gravit les échelons dans la grande famille du crime organisé de New York. Deux décennies plus tard, il est désormais un prince de la rue tellement redouté qu’il n’a même plus à tuer pour se faire respecter. Mais la vie qu’il s’est construite à force de lutter se délite lorsqu’il rencontre la belle et innocente Elena, qui l’initie au pouvoir de l’amour. Avec elle, il veut repartir de zéro, il tient enfin la chance de fonder une famille telle que Julian et lui n’en ont jamais eue. Mais ce n’est pas lui tire les ficelles.
Si Michael a obtenu la bénédiction de son chef pour changer de vie, celui-ci est mourant, et son fils a l’intention de faire payer à Michael ce qu’il considère comme une trahison. Pour mieux protéger la femme qu’il aime et qui ne sait rien de son passé criminel, Michael tente d’éloigner Elena du danger qu’il a amené jusque devant sa porte. Ils se réfugient en Caroline du Nord, où vit à présent son frère perdu il y a si longtemps. Là, une tourmente de mystères et de violences emportera inexorablement Michael vers le lieu qu’il a fui toute sa vie durant : la Maison de fer.


Je tiens à remercier le forum Mort-Sûre et les éditions J.C Lattès pour ce partenariat. J'ai beaucoup aimé cette lecture, même si le coup de cœur n'est pas là.

Je dois avouer que je m'attendais à une histoire un peu plus tournée vers l'horreur. Pourquoi ? Sans doute l'atmosphère que me fait ressentir la couverture, que je trouve vraiment magnifique. Simple, mais tellement efficace... Mais finalement, ce livre se révèle être un thriller pur et dur, qui ne déçoit pas une seconde, même si je regrette un peu que le récit ne baigne pas plus dans l'horreur, mais il s'agit de mes goûts personnels.

Ce livre décrit vraiment très bien les personnages qui peuplent l'histoire et arrivent à nous faire percevoir leurs émotions.
Le personnage de Michael est assez complexe à définir, car il a beaucoup de zones noires sur son passé et sa façon de voir les choses, car il est l'un des tueurs de l'ombre du crime organisé. Et pourtant, il est capable d'amour, de tout arrêter afin d'avoir sa propre famille et de vivre en paix. Mais pour ça, il lui faudra éliminer tout son passé et les personnes qui comptaient afin de pouvoir aller de l'avant en paix.

J'ai trouvé le début de l'histoire, un peu long à se mettre en place. Non pas à cause de l'inaction, celle-ci étant présente tout au cours de l'histoire et entretenant un rythme haletant, mais plutôt à cause de l'intrigue, car par rapport à la lecture du résumé je ne savais pas trop dans quelle direction on allait et où est - ce - que cela allait nous mener. En lisant le résumé, je m'attendais à autre chose. Je pense que je n'aurais pas appréhendé le récit de la même façon, si je n'avais pas lu le résumé ou si celui-ci était plus succinct.

En tout cas, l'intrigue du roman était très intéressante à suivre. J'avoue avoir été plusieurs fois déroutée par les hypothèses que je me faisais et les réponses données dans le roman. L'auteur nous propose de nombreuses pistes à exploiter, et c'est un jeu de recherche qui s'entreprend aux côtés des personnages afin de retrouver la vérité entourant la famille de Michael et Julian.


Au final, un très bon thriller avec une intrigue très solide, qui n'hésite pas à malmener le lecteur sur les réponses aux questions qui se posent.
Un thriller que je recommande à ceux qui aiment les bons thrillers.
Merci encore à Mort-Sûr et aux éditions J.C Lattès de m'avoir permis de découvrir ce thriller.  

Chronique de Noisette

La Maison de la nuit Tome 2 : Trahie de P.C. Cast & Kristin Cast

Année d'édition: 2010
Editions : Pocket
Nombre de pages : 372 pages
Public visé : Young Adult
Quatrième de couverture :
Alors que la mort poursuit ses anciens amis humains, Zoey réalise que ses immenses pouvoirs pourraient menacer ceux qu'elle aime…

Cela fait un mois que Zoey vit au pensionnat pour vampires de la Maison de la Nuit. Alors qu'elle commence tout juste à s'habituer à ses pouvoirs et à se sentir à sa place, l'horreur la frappe de plein fouet. D'anciens amis humains sont assassinés et tout semble accuser la Maison de la Nuit. Tandis que l'enquête avance et que les morts mystérieuses s'enchaînent, Zoey fait d'étonnantes découvertes et ne sait plus qui croire. La directrice Neferet, qui la soutient tout en lui cachant des choses inquiétantes ? Loren, le jeune tendre, mais très curieux professeur de poésie ? Aphrodite qui lui révèle sa dernière vision, alors qu'elles sont censées se détester ? Une chose est sûre, Zoey doit se méfier...


Zoey poursuit ses études à la Maison de la Nuit. Devenue chef des filles et fils de la nuit grâce à ses pouvoirs sans cesse grandissants, la jeune fille se découvre des affinités avec tous les éléments. Pourtant, lorsque des humains qu'elle a connus disparaissent et sont retrouvés assassinés, Zoey s'inquiète surtout que Heath ne souhaite pas l'oublier de si tôt et qu'elle-même semble toujours attirée par lui et son sang. Lorsque Neferet commence elle aussi à avoir un comportement qui ne lui ressemble pas, Zoey comprend que quelque chose de grave se jour dans La Maison de La nuit.

Ce second tome de la maison de la nuit se lit avec une aisance remarquable. Certes, on est dans de la littérature jeunesse, mais les auteurs parviennent à rendre leur roman addictif et très fluide. Se retrouver dans la peau de Zoey aide énormément à la lecture.

J'ai beaucoup apprécié ce second opus, même si l'indécision de Zoey avec les garçons a tendance à vite se révéler agaçante. Elle ne sait jamais sur quel pied danser ni vers qui aller et parfois elle n'hésite pas à suggérer de se mettre en couple avec deux garçons pour lui faciliter les choses. Je peux comprendre qu'entre Heath et Erik elle puisse hésiter. Avec l'un la vie serait difficile tandis qu'avec l'autre c'est plus naturel, mais concernant Loren, là je suis déjà plus sceptique. Quel intérêt de faire entrevoir une potentielle romance entre un professeur et une élève, alors qu'elle a déjà fort à faire sentimentalement ? C'est ajouter des éléments dont le roman se passerait volontiers.

Concernant ce second opus, j'ai apprécié me retrouver à la maison de la nuit qui n'est pas sans rappeler vampire academy par de nombreux côtés, même si Zoey est moins courageuse et moins forte que les héroïnes de VA. Zoey était simplement humaine avant de se réveiller avec la marque et heureusement, elle ne l'oublie pas. Elle tente de justifier ses actes sans prendre en compte le fait que désormais elle est une vampire et j'ai bien aimé ce côté humain encore présent de la jeune fille. La relation avec ses proches, sa mère et son beau-père, n'étonne pas plus que cela, puisque déjà dans le premier opus on ressentait une certaine animosité et distance entre eux, depuis qu'elle avait été marquée. J'ai cependant trop vite compris le sort réservé à Lucie, ce qui est bien dommage.

Le fond de ce deuxième tome permet de mettre de nombreux points d'interrogation sur certains personnages comme Neferet et Lucie par exemple. À la fin de la lecture, on se demande quelle direction prendra la série, et j'espère que la romance sera mise un peu de côté pour se focaliser sur l'évolution de Zoey avec ses pouvoirs et sur sa relation avec Neferet qui prend un mauvais tournant.

Un deuxième tome sympathique, qui fait avancer la saga, mais dont on ressort avec trop de questions et où la romance a tendance à tourner en rond. 

Chronique de Louve

Alex Craft, Tome 3 : Amnésie de Kalayna Price

Année d'édition : 2013
Edition : J'ai lu
Nombre de pages :
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Quand les morts ont besoin de parler, Alex Craft est toujours à l'écoute...

En tant que sorcière de tombe, Alex résout les meurtres en relevant les morts — une capacité qui vient avec un coût, et après sa dernière affaire, ce coût s'est aggravé. Mais sa magie n'est pas la seule chose qui cause des ravages dans sa vie. Même si elle a toujours été en bons termes avec la Mort lui-même, les choses sont récemment devenues beaucoup plus intimes et personnelles. Ensuite il y a son partenaire occasionnel, l'agent Andrews Falin, qui est sous le charme de la Reine d'Hiver. Pour couronner le tout, sa meilleure amie a définitivement été transformée par le temps qu'elle a passé en captivité en Faerie.

Mais le personnel passe au second plan par rapport au professionnel quand une chaîne de suicides se produit dans Nekros City et qu'Alex est engagée pour enquêter. Les Ombres n'ont aucun souvenir des jours qui ont précédé leur fin brutale, ainsi malgré que tout cela ressemble à des suicides, ce sont des meurtres. Mais quel genre de magie peut vaincre la volonté humaine de survivre ? Et pourquoi les Ombres n'ont pas la mémoire de leurs morts ? La recherche de la réponse pourrait signifier qu'Alex n'aura pas une vie pour se souvenir du tout...




Alex a décidé avec Rianna d'ouvrir une société privée « La Parole aux morts » pour venir en aide aux personnes qui auraient besoin de ses compétences. Et tandis qu'un homme se suicide presque sous leurs yeux en se jetant du haut d'un toit, le fantôme de la victime nie avoir voulu se suicider. Sa veuve, enceinte, décide alors de faire appel à Alex pour éclaircir les circonstances de son décès. Si même l'ombre de la victime n'a aucun souvenir des jours précédents, alors Alex est forcé de croire que l'homme n'a pas voulu se suicider et qu'il était soit sous l'emprise d'un sort soit d'un parasite. Commence pour Alex une enquête qui va l'amener sur un territoire dangereux, tandis que la jeune femme lutte contre son attirance pour Falin et LaMort.

Ce troisième opus est à nouveau un gros coup de coeur. Je n'ai pas pu le lâcher tant j'étais prise par la nouvelle enquête d'Alex, une héroïne tellement attachante qu'on en devient proche d'elle. Son pouvoir si particulier, puisqu'elle est quasiment la seule nécromancienne du coin, la fragilise également et en fait le bouc émissaire idéal dès que quelque chose dérape. J'aime son franc parlé et le fait qu'Alex ne tente pas trop le diable. Elle connait ses limites et ne cherche pas forcément à en faire trop. De nature altruiste, tout ce que la jeune femme cherche c'est à aider ses gens à faire leur deuil en leur apportant des réponses, et tant mieux si de l'argent est à la clef, parce que comme le souligne Alex, tout le monde a besoin d'argent pour survivre.

Du coup, cette héroïne que je prends chaque fois plaisir à suivre dans de nouvelles aventures, nous fait passer un super bon moment en sa compagnie. Ses amis sont rares, mais toujours présents pour elle et même Ryan le fantôme va encore une fois prouver qu'elle peut compter sur lui et son efficacité. Dans cet opus, un nouveau chapitre s'ouvre que ce soit professionnellement avec l'ouverture de sa société ou sentimentalement pour notre plus grand plaisir. Car certes, triangle amoureux il y a, mais l'héroïne sait à quoi s'en tenir avec ses deux prétendants et on sait vers qui son coeur balance pour un tas de raison. Falin, le Fae ne peut s'approcher d'elle et lui ouvrir son coeur, non pas qu'il ne le souhaite pas, mais il appartient à la reine d'Hiver et se doit donc de lui obéir. Aussi, c'est un personnage énigmatique parce qu'il agit contre son gré, mais en même temps on ne peut que lui en vouloir. L'auteur joue avec nos nerfs et cherche à nous rendre fous avec ce personnage qui apparait toujours quand on s'y attend le moins.

Pour le coup, Falin semble bien fade et c'est LaMort qui retiendra notre attention. Sexy, énigmatique, amoureux d'Alex sans le cacher, c'est un personnage fort et très attachant et sa relation avec notre héroïne est ambiguë dans le sens où ils se veulent, mais ne le peuvent pas. (Bah oui, LaMort n'est pas visible pour tous). Kalayna Price joue beaucoup avec nous lorsqu'elle offre enfin un moment unique à ce couple atypique et j'aurais aimé que cela se poursuive, mais c'est mal connaître l'auteur qui prend plaisir à reprendre ce qu'elle nous offre.

À côté des relations amoureuses, l'auteur nous prouve que son univers est riche et complexe et j'ai adoré me balader en Faërie, même si c'est très loin des contes de fées, puisque cela nous permet de mieux comprendre leur fonctionnement. L'enquête d'Alex (suite aux multiples suicides) va aussi la conduire à en apprendre plus sur elle-même et à affronter un être qui dépasse ce qu'elle pouvait imaginer.

Ce troisième tome est donc une pure réussite, une fois encore. Je n'ai rien à reprocher à cette saga, elle est vraiment au top et nous promet chaque fois d'excellents moments ! J'ai aimé la tournure de certains évènements, surtout ceux concernant LaMort !

Chronique de Louve

jeudi 7 novembre 2013

Vergänglich de Béatrice Nicolas

Année d'édition : 2013
Edition : Amalthée
Nombre de pages : 68
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Eddy est un fantôme. Voilà dix ans qu’il erre sans but dans les rues de la ville, sans pouvoir expliquer la permanence de sa présence, sans être en mesure de se souvenir des causes de sa mort. Triste et affligé, il ne parvient à trouver du réconfort qu’en sautant dans le vide depuis une certaine hauteur, en vidant des verres de vodka en compagnie de son ami loup-garou Sharon et en suivant, sans être vu ni senti, les vivants parcourant les rues de la ville. Mais cette situation ne peut plus durer. Les bottes rouges veillent dans l’ombre. Bientôt Eddy se trouve confronté à une cruelle alternative : retrouver son identité perdue ou passer le reste de l’éternité enfermé dans une cage. Le temps presse et les souvenirs sont, tout comme lui, évanescents.




Eddy est là, sur le rebord d’un toit. Il saute. Il s’écrase en contrebas. Mais peu à peu, ses membres déboîtés se remettent en place. Eddy ne peut pas mourir, et pour cause: il est déjà mort. Il est un fantôme, et si la plupart des sensations l’ont déjà abandonné, il reste bloqué à errer sur terre sans comprendre pourquoi. Il est de plus très seul: personne ne peut le voir, mis à part son ami Sharon, et encore seulement quand celui-ci à la pleine lune reprend sa forme de loup-garou. Il n’a aucun souvenir de sa vie d’autrefois, même son nom de famille lui échappe. Il lui reste quelques frissons à chercher, lorsqu’il se jette dans le vide par exemple, ou lorsqu’il avale un verre de vodka. Lors d’une de ses errances dans la rue, il suit une paire de bottes rouges. Et celles-ci l’entraînent face à un terrible ultimatum: devant l’absurdité de son existence, il a trois jours pour régler la situation en retrouvant sa mémoire et son identité.

J’ai beaucoup apprécié ce court roman, qui pourrait même plutôt être une longue nouvelle. On s’attache très vite à Eddy, ce pauvre personnage perdu, seul, à la recherche de sensations qu’il a perdu depuis longtemps et à l’instar de Sharon, on a envie de lui caresser la tête, de lui offrir un verre, de lui demander à quoi ça rime d’essayer comme ça de se jeter dans le vide. Le personnage du fantôme est très intéressant, lui que personne ne peut voir, même si j’ai eu du mal à comprendre certains éléments, notamment comment il peut se briser les os sur le bitume, lui que les voitures traversent sans lui faire de mal. Ces petites incohérences m’ont fait un peu froncer les sourcils parfois.


J’ai aussi beaucoup aimé l’enquête à laquelle il se livre, les éléments qui se mettent en place petit à petit. La lumière se fait très progressivement et avec talent, l’auteur nous a mis dès le départ tous les indices sous le nez. C’est un vrai plaisir pour le lecteur que de suivre ce dévoilement. Et cerise sur le gâteau, même une fois que la lumière sur le passé d’Eddy est faite, on nous ménage tout de même une chute très soignée qui provoque la petite claque finale.


L’ambiance, enfin, est un gros point fort de ce texte. Tout y est terne, gris, dans une sorte de flottement, d’absence. On est comme dans un niveau de présence où rien ne peut atteindre le personnage. Je l’aurais bien vu sous la forme d’un film en noir et blanc, avec peu de bruits, et sur certaines scènes, une intensité réellement douloureuse. J’ai complètement adhéré.

 
Chronique de Mélusine
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lundi 4 novembre 2013

Les Exilés d'Austin, Tome 1 : Insolente Créature de Jennifer Ashley

Année d'édition : 2013
Edition : j'ai lu
Nombre de pages :
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Créatures redoutées, les Garous inspirent peur et méfiance aux êtres humains. Excepté Kim Fraser. Choquée par les accusations portées contre Brian Smith dans une affaire de meurtre, Kim décide de faire justice elle-même en prouvant l’innocence du jeune Garou. Pour l’aider dans son enquête, elle fait appel aux services du séduisant et dangereux Liam Morrissey.








Comment ? Grâce à des colliers créés par un sorcier(demi-fae pour être précis^^). Une fois qu’un garou le porte, s’il devient violent, une décharge électrique lui parcourt le corps, le faisant souffrir et donc l’empêchant de faire quoi que ce soit.
Avec ce système les humains acceptent de vivre avec les garous. Enfin dans une certaine mesure. Car les garous sont reclus, ils vivent dans des quartiers qui leur sont destinés. Ils ne peuvent posséder que certaines choses. Ne peuvent pas aller manger partout. En somme, c’est de la ségrégation envers les garous tout simplement.

Kim est avocate, elle vient de recevoir une nouvelle affaire. Elle doit défendre un garou, Brian. Il est accusé d’avoir tué sa petite amie humaine. Cependant, vu que tous les garous portent des colliers, le jeune homme compris, elle ne conçoit pas qu’il ait pu la tuer. Pour pouvoir défendre son client, elle décide de se rendre au quartier garou, et de parler au responsable pour en découvrir un peu plus sur eux, et donc pouvoir défendre son client en connaissance de cause.
La personne responsable que Brian lui dit d’aller voir, c’est Liam. Le fils du chef de clan. Et la rencontre avec Liam va se révéler très intéressante pour la jeune femme.
Kim va à partir de ce moment là se retrouver noyée dans les histoires de garous, et va s’attacher à eux par la même occasion.

Je me suis très facilement plongée dans ce livre. L’écriture de l’auteur est très facile, elle fait mouche. Kim ne manque pas d’obstination et va tout faire pour comprendre les garous. En parallèle, on sent que Liam s’attache presque immédiatement à la jeune femme. On rajoute par dessus les guerres à l’intérieur des garous. Et là il y a vraiment de quoi rester accroché à ce livre : action, enquête et romance.

L’histoire en elle-même n’a rien d’original sur le fond. Des garous, avec une humaine qui finit sous le charme de l’un d’eux. Ils sont tous horriblement sexy, avec des carrures de bodybuildeur. Liam lui, a en plus de l’humour et il est sensible (pas commun pour un métamorphe ^^). Kim, qui au début et coincé, fini par se détendre et même se prendre aux coutumes des garous, par exemple leurs besoins de contacte. Même si tout est très prévisible, ça ne m’a pas dérangée pendant ma lecture, au contraire !!

Pourtant là où j’ai trouvé une différence, c’est que l’auteur joue la carte de la discrimination. Et j’ai trouvé ça sympa, car elle fait vraiment ressortir ce côté-là. Certains passages m’ont directement fait penser aux Juifs pendant la guerre. Cette discrimination donne une autre dimension à cette lecture, même si ce n’est pas non plus l’essentiel de ce livre… ça amène un petit plus sympa.


Au final, c’est une lecture agréable, qui permet de se détendre. Si on aime les histoires de garou, ce livre est vraiment sympa !  

Chronique de Zebuline

Time Riders de Alex Scarrow

Année d'édition :  2013
Edition: pocket jeunesse
Nombre de pages : 445
Public visé : Young Adult
Quatrième de couverture :
Liam O'Connor aurait dû mourir en mer en 1912. Maddy Carter aurait dû mourir en avion en 2010. Sal Vikram aurait dû mourir dans un incendie en 2026. Mais une mystérieuse agence les a sauvés pour les recruter. Désormais, ils sont des Time Riders. Leur mission : empêcher que les voyages dans le temps ne changent l'Histoire.










A première vue, j'avais quelques doutes sur le fait que ce livre puisse me plaire. La jeunesse des personnages me laissait penser qu'il serait davantage fait pour des adolescents. Étant grande amatrice des voyages dans le temps, ma curiosité m'a entraînée dans ce partenariat et je suis agréablement surprise par la profondeur de ce roman jeunesse.


Les times riders sont une équipe de trois humains, Maddy, Liam et Sal, et d'un clone, Bob, formée dans le but d'éviter toute modification de l'histoire de l'humanité. Les trois humains ont été recrutés par l'énigmatique Foster avant l'heure de leur mort ; Maddy aurait du mourir dans un crash aérien, Liam aurait du mourir à bord du Titanic et Sal aurait du mourir dans un incendie. Chacun ayant un rôle attitré dans l'équipe, c'est ensemble qu'ils doivent veiller à ce que l'histoire ne soit pas altérée.
Dans ce premier tome, ils doivent faire face à un scientifique, Paul Kramer, et à son équipe d'anciens militaires qui souhaitent changer l'avenir et créer une nouvelle ère à partir de 1941 en pleine ère victorieuse de l'empire nazi.

Les personnages, jeunes, sont plutôt sympathiques. Ma préférence va à Liam. Ce jeune Irlandais de 16 ans et originaire du début du XXème siècle, à le rôle d'opérateur temporel. C'est lui qui à la charge de voyager dans le temps et d'empêcher qui que ce soit d'engendrer des "sauts temporels". Ses nombreux voyages dans le temps ne seront pas sans conséquence pour lui. C'est un personnage intelligent mais complètement perdu au sein du XXIème siècle. Ses questionnements, nombreux, sont plutôt amusants et apporte une touche d'humour. Il paraît faible au départ mais on se doute qu'il prendra en force et en profondeur à l'avenir.
J'aime également beaucoup Sal, la plus jeune du haut de ses 13 ans. Elle est du milieu du XXIème siècle. Se retrouver en 2001, l'époque représentant la jeunesse de ses parents, ne la perturbe pas beaucoup, elle en connaît les références cultes même si cette époque lui parait "ringarde". Elle a un rôle "d'observatrice", c'est elle qui s'aperçoit des changements temporels et qui en fait part au reste de l'équipe. C'est un personnage attachant et dont on suit les sentiments au travers de son journal intime.
Maddy, la chef d'équipe, a 19 ans et vient du début du XXème. Elle a un rôle d'analyste, elle est en charge de trouver dans les diverses bases de données, les changements marquants de dates ou d’événements permettant de retrouver l'origine d'un saut temporel. Ce personnage m'a paru plus fade et moins attrayant que les deux autres. Habituellement, j'aime les geeks, mais elle a un rôle finalement assez effacé dans ce tome même si on devine que Foster lui laisse de grosse responsabilité. J'espère qu'elle prendra en épaisseur dans les tomes à venir.
Puis, il y a Bob le clone, très robotisé au début, il s'humanise au fil du roman nouant une relation particulière avec Liam qu'il suit dans ses missions. C'est assez intéressant de voir comment ce personnage évolue. Enfin, il y a Foster, un ancien opérateur sur le déclin et vieillissant qui doit rapidement monter une nouvelle équipe.
Ce qui m'a plu dans ce roman, ce sont les références historiques propre à notre histoire ; Liam était à bord du Titanic, l'ensemble du roman se situe sous le régime nazi gouverné par Hitler et la base de l'équipe se situe en 2001, au moment des attaques terroristes des tours jumelles de New York. L'auteur a su tirer parti de faits réels pour écrire sa fiction qui apparaît du coup plus réaliste. Par ailleurs, le voyage est un thème infini qui annonce des histoires innombrables et passionnantes, de bonne augure pour une série !
Je suis quand même parfois restée dubitative face à certaine incohérence, les divers changements temporels n'influençant et n'impactant pas toujours l'équipe et leur environnement de la même manière que le reste.
Le style de l'auteur est simple et fluide. Les chapitres sont courts et dynamisent le corps de texte permettant un arrêt aisé de la lecture à tout moment. De plus, le narrateur n'est pas ciblé sur un seul personnage mais sur le point de vue de tous, ce qui apporte une richesse d'émotions, de sentiments et d'impressions, chacune des personnalités étant très différente l'une de l'autre. 


Ce fut donc une lecture agréable sans être captivante malgré tout. Les perspectives passionnantes qu'offrent les voyages dans le temps et la qualité d'écriture d'Alex Scarrow font que je lirai toutefois, avec plaisir, le tome 2.

Chronique de Walkyrie 


Palace Athéna de Jonas Lenn

Année d'édition : 2013
Edition : Asgard
Nombre de pages : 216
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Paris, 1889, l’Exposition Universelle vient d’ouvrir ses portes. Trois enquêteurs hors normes poursuivent un mystérieux tueur dont les méfaits semblent liés à la mythologie grecque. Tandis qu’ils se lancent sur les traces d’une étrange actrice de cabaret, d’inquiétants phénomènes se multiplient dans la capitale.
Et si tout cela était lié à un retour des dieux antiques ?







C'est avec enthousiasme que j'ai postulé pour ce roman mythique qui me semblait très prometteur et intéressant. Il avait tout pour me plaire! Une sublime couverture d'époque, Avec un côté original (on a juste à penser aux cheveux qui sont représentés par des serpents...), on nous annonçait une lecture entraînante et rempli de suspense dans ce polars/thriller avec une touche de fantasy !!!

Malheureusement, je suis retombée sur terre assez rapidement une fois ma lecture commencé. En fait, ce fut une douche plus que froide. Ça ne m'arrive jamais d'abandonner une lecture. Même si je n'aime pas, je vais me rendre jusqu'au bout, Mais cette fois-ci, impossible d'y arriver malgré ses 204 pages... qui m'ont semblé interminable !!! J'ai donc du me résoudre à abandonner cette dernière environ au cinquième du roman.

Pourquoi cet abandon ?
L'histoire semblait avoir un bon potentiel. Évidemment, je ne me suis pas rendue très loin dans cette dernière pour en savoir assez et me faire une opinion plus ferme, mais je dirais que ce qui a vraiment rendue cette lecture impossible pour moi est sans aucun doute l'écriture de l'auteur. Ce roman est écrit du début à la fin dans un vieux français de France. Bref, après 3-4 pages de lecture, j'avais le cerveau saturé ... Je n'arrivais plus à comprendre l'histoire, ce qui se déroulait dans ce roman. L'écriture était devenue une véritable fixation et un vrai cauchemar pour ma part. Je n'ai véritablement pas accroché au style de l'auteur et j'en suis ressortie plutôt déçu.  Les tournures de phrases n'étaient pas toujours compréhensibles ce qui augmentait encore plus la difficulté. J'ai même discuté avec d'autres blogueurs qui le lisaient, et ils en sont arrivés aux mêmes conclusions que moi!

J'ai donc demandé à Sissi de le lire également afin de voir si elle aussi aurait le même avis que moi... 

Bref, une lecture des plus décevantes dont je n'ai même pas été capable de terminer cette dernière. Je m'en excuse fortement auprès de l'éditeur et de Louve qui m'a sélectionné pour ce roman... Mais ma devise étant la transparence dans mes avis, je ne pouvais aller contre mes valeurs !!! Je ne peux vous recommander de vous lancer à pieds joints dans cette lecture, mais je suis certaine qu'il peut trouver un lectorat. Si vous aimez la mythologie grecque, les dieux et une écriture plus ancienne, ce roman est pour vous !

Chronique de Froggy
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L'histoire débute avec un genre de prologue où le mage Triops désire gagner le monde des Esprits pour devenir un homme de savoir et vaincre sa peur. Grâce à son amie Chichtli, il réussi sont entrée.... On se retrouve alors en 1886 avec nos trois personnages principaux. Le colonel, ancien soldat aussi appelé La Dive, Maurice son protégé et Lucienne journaliste. Maurice est au bar avec le colonel et il lui annonce qu'il a reçu une dent de dragon qui aurait des pouvoirs spéciaux. Cette dent de dragon, lorsque plantée en terre ferait surgir un guerrier grec. Le colonel, trouvant l'idée ridicule somme le garçon à faire un essai en se disant qu'il allait se ridiculiser. Cependant, au grand dam de tout ceux qui se retrouvent dans le bar, un guerrier grec surgit de la terre et fait beaucoup de dégât autour de lui.

Les instincts de combattant du colonel entrent alors en action et il prend sur lui de combattre le grec. Il se lance alors à sa poursuite avec Maurice sur ses talons. Le grec arrive à lui échapper mais le colonel réussi à récupérer un objet. C'est là que Lucienne entre en scène. Amie de Maurice et journaliste de profession, celle-ci a des dons de clairvoyance. Maurice pense qu'elle pourra les aider à découvrir des informations et les aider à retrouver le grec.

Nos trois compagnons commencent donc leur enquête en suivant les visions de Lucienne. Ils découvriront alors des faits tous plus troublants les uns que les autres. En effet, selon leurs découvertes, ils semblent que les dieux grecs soient de retour sur terre et semblent vouloir faire de Paris leur nouvelle demeure. Il en faudra beaucoup au colonel, éternel sceptique pour le convaincre que tout ceci n'est pas un coup monté.

Arriveront-ils à découvrir ce qui cause toute cette folie à Paris? Les dieux grecs sont-ils vraiment de retour sur terre? Est-ce  la dent de dragon qui a causé tout ça? Qu'en est-il du mage du début de l'histoire?

Quelle perte de temps monumentale! Je n'ai absolument rien compris à toute cette histoire. Non seulement l'histoire est tordue mais l'écriture est venue compliquer tout le reste. J'aurais peut-être arrivé à faire le lien, un peu, dans toute cette histoire si ça n'avait pas été de l'écriture de l'auteur. J'ai d'abord cru que c'était une traduction mais non, il semble que ce soit vraiment son écriture. Tout semble écrit dans un vieux français. À mon humble avis, même si l'histoire se déroule en 1886, mis à part les conversations, je ne devrais pas retrouver du vieux français partout dans le livre. On focus tellement sur l'écriture qu'on ne voit plus le reste.

J'ai tenté de passer par dessus ceci pour ne garder que l'essentiel mais apparemment, rendu à la fin du livre, ce ne fut pas un succès car je n'ai pas compris ce qu'il s'est passé. En lisant, à un moment donné nos personnages sont à un endroit et on tourne la page et ils sont rendus ailleurs sans qu'on sache trop comment ils sont arrivés là. Vraiment troublant comme lecture.

C'est dommage car cette histoire avait beaucoup de potentiel. À un moment donné, j'arrivais à suivre un peu leur aventure et quelque chose était en train de se dessiner. J'avais hâte de voir ce qui allait se passer et comment toute cette histoire allait terminer puis tout est devenu très confus pour que finalement je ne comprenne plus rien.

Seul point positif dans  toute cette histoire. J'ai bien aimé l'interaction des trois personnages principaux. Le colonel, un grand sceptique et un vieux bougonneux. Maurice, peureux et très prude qui se retrouve constamment à faire l'arbitre entre le colonel et Julienne. Julienne la journaliste clairvoyante, constamment déguisée en homme, très curieuse et courageuse.

Alors finalement, je vous laisse décider, cependant je ne recommanderai pas cette lecture.

Chronique de Sissy
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