jeudi 12 juillet 2012

Chroniques des vampires, tome 03 : La reine des damnés d'Anne Rice

Année d'édition : 2012
Edition: pocket
Nombre de pages : 760
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Quatrième de couverture :
Quand Lestat, vampire impie, libertin et suicidaire, s'improvise chanteur de rock pour hurler à la face de l'humanité sa condition de mort vivant, les mortels lui font un triomphe. sans imaginer une seconde qu'il ne leur dit que la vérité. Mais, avec sa " musique à réveiller les morts ". Lestat ne s'est pas seulement fait des ennemis parmi ses frères qui le considèrent comme un traître et sont décidés à le détruire, il a aussi arraché à son sommeil millénaire Akasha, la Mère de tous les vampires, la reine des damnés. Akasha qui ne rêve que de régner à nouveau sur les mortels.


Tout d'abord, je tiens à remercier le forum mort-sûre et les éditions Pocket d'avoir permis la réalisation de ce partenariat. Ce fut pour moi un véritable bonheur de retrouver l'univers vampirique imaginé par Anne Rice! Après Entretien avec un vampire et Lestat le vampire me voici enfin avec entre les mains le troisième tome de cette saga culte: La reine des Damnés.

Nous nous transportons dans les années 80. Nous y avions laissé Lestat à ses rêves de devenir une star du rock. Il se prépare à donne un concert inoubliable à San Francisco. La menace gronde car ses confrères le traquent et veulent l'éliminer, à tout prix. À travers ses chansons, Lestat en dévoile beaucoup trop. Il menace de révéler des secrets que l'humanité n'est pas en droit de savoir. Durant son concert, la tension monte car Lestat est conscient du danger mais il sera sauver par sa musique. Elle a réveillé La Reine, La Mère de tous les vampires. Elle est désormais prête à exercer son pouvoir sur le monde et à le réformer. Suite à l'extermination de la plupart des vampires, les derniers survivants devront tenter de stopper leur créatrice avant qu'elle ne détruise tout sur son passage.

Premièrement, la plume de l'auteur est tout simplement magnifique. L'auteur nous transporte dans son univers avec force et intensité. Les émotions qui se dégagent de ce roman sont poignantes. Il y a aussi beaucoup de suspens et ce jusqu'à la fin du récit. Malgré que le tout soit parfois difficile à suivre il est facile de se perdre dans sa lecture. Difficile car les pensées des personnages ne sont pas séparées des descriptions. On ne se rends pas compte que l'on change de point de vue. En effet, dans roman contrairement aux précédants, Anne Rice alterne entre les différents personnages qu'elle veut nous faire connaître. Il n'y a pas de narrateur unique. C'est l'un des points les plus intéressants car cela nous permets de voir ce que les autres vampires des différentes générations pensent et croient. Ça apporte un peu plus de diversité au niveau du texte. Les descriptions qui m'ont le plus marqués sont la relation entre le vampire et le sang ainsi que l'atmosphère mélancolique constante du récit. La première est intense, fascinante et imprégné de sensualité et de poésie. La deuxième quant à elle est omniprésente. On se sent aspiré dans cette mélancolie mais plus discrètement car on ne passe pas des pages à la décrire.

Deuxièmement, ce roman n'est pas une autobiographie comme Lestat le vampire ou une entretien comme dans Entretien avec un vampire mais plutôt le roman qui raconte les origines des vampires. On remonte à l'Égypte alors qu'elle ne se nommait pas encore comme tel. On remonte des millénaires plus tôt pour mieux comprendre ce rêve collectif que font tous les vampires et certains mortels. J'ai aimé que l'auteur incorpore des éléments bien spécifiques de l'histoire réelle dans sa fiction. On connait donc le récit des origines dans toute sa splendeur malgré que certains points restent obscurs. De plus, j'ai l'impression que Anne Rice remet profondément en question dans son récit les croyances et la religion qui régissent notre monde depuis des siècles. Elle mets en doute l'existence des dieux. Elle a une part de réalité dans sa fiction. Je pense qu'à travers Akasha elle veut personnifier ce doute, ses questionnements. Akasha qui aimerait bien pouvoir croire en quelque chose mais qui est complètement désabusée. Elle préfère s'incarner justicière, déesse pour pouvoir croire en elle-même et en personne d'autre.

Ce qui m'amène à parler des personnages de ce roman. J'aurais aimé que l'auteur se focalise sur certains personnages des autres tomes tel que Gabrielle de Lioncourt et Louis de Pointe du Lac. Nous entendons plutôt parlé des nouveaux personnages comme Khayman, Daniel, Armand et Jesse. Comme toujours, je préfère le personnage de Lestat pour son amour de l'humanité et sa naïveté. Il n'est pas encore complètement désillusionné. J'aime tout autant Khayman parce qu'il est le contraire de Lestat. Il est mystérieux, sombre. Il incarne la mélancolie présente dans le récit.

En conclusion, j'espère avoir trouver les bons mots pour décrire ce que ce roman m'a fait ressentir et que j'ai pu vous convaincre de lire cette saga ou de la continuer. Dans les deux cas, je vous encourage à le faire car vous manqueriez quelque chose. Merci aux éditions Pocket encore une fois d'avoir réédité ces romans! 
 
Chronique de Lady Swan

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