mercredi 26 août 2015

Les sorcières de Kinvar de Marie-Laure Junier

Année d'édition : 2015
Edition : Books on Demand Editions
Nombre de pages : 272
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
A neuf ans, Emily croit encore fermement aux contes de fées et s'imagine souvent dans des rôles de princesse aux pouvoirs incroyables. Alors, quand la réalité rattrape la fiction et que la fillette s'avère capable de parler avec quatre poupées de bois aux caractères si différents, elle découvre un monde bien plus surprenant que celui dont elle rêvait. Mais si les héros existent, il en est de même pour son flot de mauvaises sorcières, vampires ou loup-garous en tout genre. Et en grandissant, l'adolescente ne tarde pas à s'apercevoir qu'ils ne lui veulent pas que du bien, particulièrement quand elle cherche à explorer son passé.







Cela fait très longtemps que je n’ai pas lu un livre ayant pour thème la sorcellerie. J’ai donc plongé dans cet univers avec un grand plaisir. C’est un livre jeunesse, donc la lecture est très aisée et j’ai apprécié en cette période estivale !


Nous rencontrons Emily, 9 ans, en tout début de ce roman. Elle est heureuse avec ses parents qui l’adorent. Lors d’une balade dans une vide grenier, elle tombe sur 4 poupées en bois qui peuvent parler et bouger. Mais apparemment elle semble être la seule à voir cela. En rentrant avec ses parents et ses nouveaux amis, un terrible accident survient et Emily part vivre chez sa tante et sa grand-mère maternelle.

Un nouveau monde s’ouvre à elle : elle apprend de nouvelles choses sur ses parents, mais également sur quelque chose d’inconnu : la magie ! Sorcières, loup-garous, vampires… La petite fille devenue adolescente découvre un nouvel univers !
J’ai vraiment accroché à l’histoire et à Emily, notre héroïne. La jeune fille n’a pas vraiment une vie facile, et on comprend vite que quelqu’un (ou quelque chose) lui en veut, mais nous ne savons pas pourquoi…

Ce livre est le premier tome d’une saga que je pense que je vais bien accrocher.

Emily est un personnage attachant et j’aurai aimé en savoir plus sur elle, sur son ami vampire, ou sur sa famille ! Il y a beaucoup de questions dans ce livre, mais pas toutes les réponses ! Vivement la suite !
Au début de certains chapitres, il y a des parties en italiques. Ces apartés ne font pas parties intégrantes de l’histoire, mais sont là pour éclairer le lecteur sur l’histoire de la magie, son fonctionnement ou tout simplement des explications sur les événements qui peuvent arriver. C’est un peu comme une « encyclopédie » de la magie que le lecteur lirait en cas de besoin. Le procédé est assez inhabituel mais sympa.



Un premier tome qui m’a vraiment beaucoup plu ! L’histoire est sympa, et pour moi qui n’ai pas l’habitude de lire des livres sur le monde des sorcières, cela change un peu !

Je conseille, notamment aux jeunes, car c’est avant tout une lecture jeunesse qui plaira à tous !
 
Chronique de Roxou

Les Perfectionnistes de Sara Shepard

Année d'édition : 2015
Edition : Pocket jeunesse
Nombre de pages : 304
Public visé :  Young Adult
Quatrième de couverture :
Nolan Hotchkiss est le garçon le plus populaire du lycée. Mais c'est aussi un pervers et un manipulateur. Chaque fille qui a croisé sa route le regrette tôt ou tard. C'est le cas de Caitlin, Ava, Julie, Mackenzie et Parker, qui, humiliées, imaginent ce qu'elles pourraient faire pour se venger et finissent par fantasmer son meurtre. Or, quelques jours plus tard, on retrouve le corps sans vie de Nolan. Cela ne peut être une coïncidence. Et si quelqu'un les avait entendues conspirer et avait décidé de mettre leur plan à exécution ?





J'avais bien hâte de me plonger dans cette lecture... Premièrement, parce que la couverture est vraiment belle. Je la trouve colorée, intrigante et simple à la fois. J'étais curieuse aussi de découvrir cet ouvrage littéraire d'une auteure qui a eu un grand succès avec sa saga « Les menteuses», autant au niveau littéraire que de son adaptation télévisuelle. Ma binômette Kate a bien voulu se lancer dans l'aventure avec moi en lisant ce dernier en lecture commune (vous n'avez qu'à cliquer sur la bannière tout en bas pour découvrir son bel avis). Dès le départ, on entre dans le vif du sujet... On nous raconte rapidement ce qui est arrivé à nos cinq protagonistes Caitlin, Ava, Julie, Mackenzie et Parker. Leur univers a basculé à la suite d'une soirée bien arrosée chez un lycéen qui était populaire en apparence, mais peu porté dans les coeurs de la majorité du lycée. Accro aux médocs, Nolan sera retrouvé mort à la fin de sa soirée. Connu comme l'un des plus grand manipulateur, pervers à ses heures et intimidateur, il est impossible de dire que Nolan n'avait que des amis et admirateurs. Malheureusement pour elles, nos cinq jolies demoiselles ont "conspiré" afin de mettre un plan à exécution contre Nolan.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Mackenzie qui se retrouve prise entre son amie et le garçon de ses rêves. J'ai ressenti une multitude d'émotions lorsque je lisais ses passages ainsi que ceux de Caitlin et de Jérémy. Outre l'histoire du meurtre, chacune de nos héroïnes vit leurs problèmes à leurs façons. Et c'est ce côté plus humain que j'ai apprécié dans ma lecture. Quant à Julie, elle doit vivre avec un terrible secret qui pourrait anéantir "sa" vie à nouveau tandis que Mackenzie se retrouve toujours en "compétition" contre sa best. Entre leurs passions pour le violoncelle, "l'amour" qu'elles ont pour le même jeune homme, la concurrence est toujours au rendez-vous entre elles...

Je ne sais pas quoi penser honnêtement de ma lecture. J'ai aimé, c'est certain! Mais en même temps, je me suis dit à plusieurs reprises : « Ah non! Pas le même manège que dans "Les Menteuses"! » Ça m'a fait décrocher par moment et mon appréciation de ma lecture en a surement souffert quelque peu. J'avais l'impression de lire un scénario similaire de la grande saga de Shepard. En fait, j'avais l'impression de lire une histoire réchauffée dont on a changé quelques informations et les noms des personnages. Finalement, on y retrouve beaucoup de points similaires, mais globalement, elle a réussi à écrire quelque chose qui s'en éloigne en même temps.

L'histoire est prenante et l'on s'attache rapidement aux personnages et j'adore quand les auteurs font tout pour que ça arrive. J'ai apprécié le fait que le roman était écrit selon la vision des différents personnages et que nous suivions un peu leur histoire à tour de rôle. Mais je dois avouer que par moment, j'étais perdue durant la lecture, car ce n'était pas toujours évident de reconnaître rapidement de quel personnage nous parlions. Un autre point positif est sans aucun doute l'intrigue! L'auteure nous prend au piège rapidement et il est difficile malgré les quelques bémols de ne pas devenir accro à ce dernier. On n'a qu'une envie, celle de connaître la suite de l'histoire et du suspense!!!

Bref, un roman qui m'a fait passer un bon moment livresque malgré ses quelques petits bémols principalement reliés à ma comparaison avec la saga précédente de l'auteure. Un livre aux tendances de "page turner" qui vient tout simplement prendre au piège le lecteur! Je lirai la suite avec plaisir, car il est impensable que je ne veuille pas connaître les différents dénouements des personnages... Merci à Louve de chez Mort-Sure ainsi qu'aux Éditions PKJ pour cette découverte. Finalement, je vous dis : «JE VEUX LA SUITE RAPIDEMENT ! »

Chronique de Froggy

lundi 24 août 2015

Kath tome 1 : renaissance de Kristoff Valla

Année d'édition : 2014
Edition : Edition du Petit Caveau
Nombre de pages :
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture : Les vampires : une espèce plus ancienne que l'humanité.
Kath fut leur reine après avoir mené la rébellion contre son père, le premier d'entre eux.
Aujourd'hui, elle sort d'un long sommeil et découvre un monde changé. Une grande partie de sa mémoire a disparu durant son enfermement.
De la Sibérie aux États-Unis, en compagnie de son vassal, elle traque les indices qui l'aideront à reconstituer le fil de son histoire qui se confond avec celle de l'humanité.
Lorsque l'historien Jess Andrews croise sa route, il cherche à en savoir plus sur la mystérieuse inconnue et lève peu à peu le voile sur un univers étrange...





Il y a beaucoup à dire sur ce livre. Des choses m'ont beaucoup plu, d'autres beaucoup moins. Je vais tout d'abord commencer par les côtés négatifs car, même si ce n'était pas un coup de coeur, j'ai passé un bon moment avec ce livre et je ne voudrais pas lui donner une impression générale négative.

En premier lieu, je n'ai pas du tout aimé le personnage principal. Je ne m'y suis tout simplement pas attachée. J'imagine que c'est parce qu'elle a un caractère exécrable et qu'elle n'évolue en rien là-dessus. Mais peut-être que ça se fera dans les prochains tomes, ce que je lui souhaite. Kath est une reine vampire, qui a soit-disant gagné son statut (et donc sa puissance) grâce à la mort du premier vampire. C'est une peste imbue d'elle-même qui n'aime que donner des ordres agressifs. Elle est belle et elle le sait, un peu trop même. Malgré ses combats gagnés, je n'ai pas ressenti le pouvoir émaner d'elle. Bref, je l'ai trouvé insupportable et décevante, pas du tout à la hauteur de ses prétentions.
Ensuite, j'ai moyennement apprécié certains termes empruntés par l'auteur. L'appellation Archonte m'a véritablement fait penser au titre donné à une caste de vampire dans le jeu de rôle du même nom. Tout comme le fait de faire de Kayne le premier vampire (orthographié Cain dans le jeu de rôle). Mais passons, c'est une autre histoire dans un autre "univers".
Je n'ai pas compris l'intérêt de poser l'action à New York si c'était pour parler autant de la France. J'ai trouvé ça un peu chauvin. Je sais bien que le "méchant" est originaire de la France mais toutes les envies de Kath semblent se tourner vers la nourriture française. Et cet encensement de Napoléon m'a vraiment déplu. J'ai trouvé que c'était "un peu trop".
Dernier point sur lequel je n'ai pas accroché : les retours en arrière. On a le droit à des flash back, plus ou moins grands, tout au long de l'histoire, parfois (souvent même en fait) en pleine action ou discussion. J'ai trouvé ça dommage car ça coupe tout. J'aurais préféré avoir quelques chapitres dédiés plutôt que des coupures à tout va.

En ce qui concerne le positif, il y a aussi beaucoup à dire. L'auteur a une écriture fluide et travaillée. Il décrit parfaitement lieux et personnages, ce qui rend la lecture et la compréhension très facile.
Il a d'ailleurs su mettre en avant différents personnages et ne s'est pas fixé uniquement sur notre petite reine (presque) adorée. Jess et la lieutenant de police sont tout aussi complexes. Tout comme Peter, sur lequel et grâce auquel on apprend énormément.
On sent que l'auteur s'est vraiment intéressé à l'histoire. Les analyses de son antiquaire et la manière dont il les amène paraissent sérieuses et authentiques.
Le point le plus positif à mes yeux est que l'on ne s'ennuie jamais. Il se passe toujours quelque chose et l'action est très présente. Entre poursuites et combats, il y a de quoi plaire aux amateurs du genre.

Pour conclure, je dirai que c'est un bon livre qui vaut sans doute d'être connu. Je le recommanderai principalement aux amateurs de vampires qui veulent changer de la tendance romantique actuelle ou à ceux qui aime les romans vifs. C'est un premier opus qui ouvre un bon nombre de possibilités pour le prochain.

Chronique de ML

Cinq pas sous terre l'intégrale de Vanessa Terral

Année d'édition : 2013
Edition : Le petit caveau
Nombre de pages : 178
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Jabirah se réveille dans une cave, malade et incapable de faire un geste. Une femme ne tarde pas à la rejoindre. Elle dit s’appeler Muriel et être une engeôleuse d’esprits, une sorte de médium dont le but est de protéger l’harmonie entre les ombres et les humains. Cette illuminée propose à sa prisonnière un marché qui ressemble plutôt à un chantage : la servir, en échange de quoi elle lui rendra son suaire.

Paraît-il que Jabirah est une mâchonneuse de linceul, un vampire nouveau-né dont le corps va pourrir si elle n’ingère pas régulièrement des bouts de son drap mortuaire, et cela jusqu’au dernier fil. Quant à ce que Muriel demande en retour… Bah, il s’agit de trois fois rien ! Simplement tuer un engeôleur fou qui veut réveiller le passé de la Ville rose…






Je ne connaissais pas l'auteur de ce roman et je lis très rarement des livres des Éditions du Petit Caveau alors je les remercie vivement ainsi que le Forum Mort Sure pour cette découverte.

Malheureusement je n'ai pas été fort enthousiasmée par cette lecture.

Découpé en 5 petits "épisodes" cela forme un très court roman. On découvre Jabirah, jeune magrébine lesbienne, qui est devenue vampire suite à son décès soudain. Elle doit obéir à sa maîtresse Muriel, une "engeôleuse" c'est-à-dire une sorte de médium qui tente de faire régner le bien être entre les ombres et les humains mais avare de vengeance.

C'est une nouvelle mythologie de vampire qu'on découvre dans ce petit roman. Jabirah ne doit pas boire du sang pour achever sa transformation mais elle doit avaler son drap mortuaire. Muriel semble être une personne très méfiante et en même temps pleine de pouvoirs, elle a une certaine emprise sur les nouveaux nés vampires et souhaite par dessus tout se venger de la mort de son mentor.
Quant à Jabirah je ne l'ai pas trouvé assez détaillée, on suit sa transformation et peu à peu le récit est centré sur Muriel.

Le début de la lecture a été assez laborieux pour moi surtout à cause du style de l'auteur.
La plume de l'auteur ne m'a pas particulièrement enjouée, j'ai eu beaucoup de mal à m'y faire même si je trouve qu'il y a un petit changement entre le premier épisode et le dernier. Le vocabulaire n'était pas très attrayant et les tournures de phrases parfois un peu rocambolesques.

Sinon la mythologie est sympathique et originale, on ne voit pas des vampires de ce genre partout dans la littérature. Un point original de ce roman est aussi la ville où se situe l'action puisque cela se passe à Toulouse.

De plus, j'ai trouvé que par moment le style du roman n'était pas très bien défini, on dit "bit-lit" car il parle de vampires et autres créatures fantastiques, mais par moment l'histoire est beaucoup plus centrée sur la romance que le côté fantastique. De ce fait j'étais un peu perturbée et puis déçue car ce n'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais.

En bref, je pense que cette petite lecture ravira les amateurs de bit-lit mais également de romance ! Cela n'a pas été une grande réussite pour ma part même si ce livre comporte quand même des points positifs, j'ai encore quelques questions donc certains passages ou personnages auraient pu être plus approfondis.

Chronique de Babynoux

Union mortelle pour un vampire de Kailyn Mei

Année d'édition : 2015
Edition : edition du petit caveau
Nombre de pages : 240
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Je m’appelle Andrew Weiss, et beaucoup me considèrent comme le vampire le plus arrogant sur Terre. Jusqu’à présent, je menais la parfaite vie d’acteur riche et célèbre.
Mais William, notre perturbé roi, m’a ordonné d’abandonner mon métier et de me débarrasser d’Amanda, ma compagne fan de créatures des ténèbres. Pire que tout pour mon ego, une de mes semblables clame que je ne suis qu’un vampire d’opérette, un séducteur patenté !
Le seul gars capable de m’aider à devenir plus monstrueux semble être Gordon Sheppard, un écrivain de romans d’horreur réputé pour sa misanthropie. Sauf qu’il n’est pas ce qu’il semble être. Quelqu’un veut sa peau et… la mienne.
Pour couronner le tout, ai-je signalé que ma chère Amanda me harcèle pour devenir un vampire ? A croire qu’elle n’en a qu’après mon sang !
Voilà une fin d’année qui s’annonce mortellement compliquée…


Un roman bien trop long à démarrer mais qui vaut le coup d’oeil pour ses personnages atypiques !

Andrew Weiss est un vampire, considéré par ses pairs comme étant une créature inoffensive, trop douce et conciliante avec l’être humain, un vampire ressemblant typiquement à ces bellâtres des lectures adolescentes. Mannequin et acteur de série B, il est riche, futile et amoureux d’une humaine écervelée, Amanda, qui rêve d’être transformée. Alors qu’Andrew aspire à transformer son image insipide, il se retrouve mêlé à une histoire de lettres de menace sur un auteur humain à la demande d’un ami Incube, qui lui vaut d’être rapidement pris pour cible. Par ailleurs, William, le chef de la famille vampire tant redouté, a d’autres projets plus sombres pour Andrew.

Le début de lecture de ce roman est franchement difficile, c’est longuet, sans action, et on ne sait pas trop où veut nous amener l’auteure. Elle prend (trop) le temps de poser son univers mais surtout ses personnages. Heureusement que les personnages sont fascinants et le ton plein de dérision, car cela suffit à maintenir l’intérêt de cette histoire. Histoire, plutôt originale, puisqu’elle met en scène un héros masculin, fait assez rare pour le signaler, vampire de son état, bourré de clichés modernes sur sa nature. Si le roman est donc très difficile à démarrer, il présente des personnages fortement assaisonnés et volontairement caricaturés ce qui apporte une bonne dose d’humour au récit.

Andrew est l’archétype du vampire sexy, matérialiste et séducteur, on compare sa fadeur aux vampires moderne tel Edward de Twilight, manquant cruellement de charisme à l’image d’un Lestat ou mieux encore d’un Dracula. Il se croit à chaque relation fou amoureux, attache une grande importance à son look et à son image, image qu’il entretient avec une certaine futilité en tant que mannequin et acteur de mauvais film. Il prend pourtant conscience lors d’une discussion familiale que tous les autres vampires ne le voit qu’à travers son image insipide. Il souhaite dès lors changer, cherchant à travers des romans comment ressembler davantage à la sombre créature qu’il est. C’est ainsi qu’il se met en quête de l’auteur Gordon Sheppard, un misogyne, dont le héros littéraire n’est autre qu’un vampire. La rencontre est pour le moins détonante ! Andrew, déçu, se retrouve malgré tout à enquêter sur les lettres de menace que reçoit cet auteur, voyant là un moyen d’assouvir un ancien rêve, celui d’être détective privé. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Andrew n’a pas inventé l’eau chaude et qu’il subit encore une fois, une humiliation cinglante dans cette enquête. Pire encore, il se retrouve rapidement victime, avec une balle dans le cœur. Exposé ainsi, le personnage semble un peu simplet, cultivant ses pectoraux pour attirer l’attention, mais Andrew révèle bien des surprises au fur et mesure du roman, surtout sur la fin où son côté métrosexuel en prend un coup et où les neurones semblent venir enfin se greffer à son cerveau. L’évolution est plutôt sympathique et le personnage devient vite attachant et prend en épaisseur une fois qu’il a subit les huées de ses pairs et les réflexions assassines de certaines humaines…

Par ailleurs, le roman est surtout attractif pour ses personnages secondaires qui promettent des moments plaisants, divertissants, pervers et violents. Les autres vampires entre autre ; William est le chef de famille ou le roi vampire, un peu givré et psychopathe, c’est un bel homme au charme félin, mais qui adore la mort ou plutôt la donner de façon pas toujours très propre. Il est peu contrôlable et les autres le respecte uniquement parce qu’il les effraye. Enfin, si ce n’est Keita (mon préféré !), l’eurasien ne l’entend pas de cette oreille, un lien étroit l’unit à William, il est impassible, froid et méthodique. Ses (très) rares petits sourires lui confèrent un charme irresistible même si souvent ils sont dus à des pensées légèrement perverses. Irina, est une lionne, l’africaine est une chasseuse… d’homme au sens propre du terme, Sérénité est la petite dernière, une geek aux répartis acerbes surtout avec Andrew et elle est jubilatoire ! Enfin, il y a le russe qui s’anime dès qu’il est question de tuer. Les incubes ne sont pas en reste, Owen, un des seuls amis d’Andrew (et accessoirement ex aussi, oui Andrew est bisexuel) est un acteur né dans le larmoiement et Andrew saute à grand pas chaque fois ! Et puis il y Madeleine, le spectre au pouvoir assez… effrayant !

Ces personnages divers sauvent la mise car le manque d’action dans les deux premiers tiers du roman fait traîner notre lecture. Pourtant, le dernier tiers, malgré son côté précipité et très changeant sur l’ambiance générale, est nettement plus palpitant avec son lot d’action, de meurtres, de tortures et de sang. On change du tout au tout, les personnages se révèlent, la violence sanguine se réveille et la fin laisse entrevoir un futur tome prometteur ! Du coup, on démarre le roman avec beaucoup de lenteur et on accélère incroyablement à la fin. Enfin, pour continuer dans le négatif, l’intrigue est assez peu surprenante, on devine rapidement l’auteur des lettres et qui se cache derrière les tentatives de meurtre, le titre du roman n’est pas très subtil de ce côté là !

L’auteure a toutefois un bon style et jongle aisément d’une écriture élégante à un style nettement plus familier, si le personnage d’Andrew est plutôt sobre et gentil garçon dans sa façon de s’exprimer, d’autres personnages en jettent, Sérénité et Gordon Sheppard en tête ! C’est percutant et bourré de références tant littéraires (anciennes comme modernes) que médiatiques (série TV et films). L’auteure se moque et on adore ça !

En bref, un bilan en demi-teinte pour ce roman qui n’aura pas su complètement me convaincre, des personnages hauts en couleur mais une histoire bien trop longue à démarrer. Toutefois, la fin me laisse songeuse et je suis franchement curieuse de voir ce que réserve l’auteure à ses personnages…

Je remercie Louve du forum Mort Sure et les éditions du petit Caveau pour ce partenariat plutôt surprenant.
 
Chronique de Walkyrie

Arcanes - Tome 1 : Yule de Sophie Irvin

Année d'édition : 2015
Edition : beaurepaire
Nombre de pages : 191
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Charlie est une jeune femme qui a été recueillie dès sa petite enfance par la mystérieuse communauté du Bien. Elle est chargée par celle-ci de la protection discrète d'une adolescente, Angèle.
Liko, l'ami de toujours de Charlie, est quant à lui le protecteur du jeune Gabriel, son propre cousin.
Tout se déroule sans problème, jusqu'au jour où Charlie subit une violente attaque qui laisse sa petite protégée orpheline.
Les soupçons se portent aussitôt sur les partisans du Mal, séparés de la communauté du Bien par une étrange ligne d'or...



La communauté du Bien a pour objectif de protéger des enfants du mal. Charlie fait partie de cette communauté, appelé également Evels et son objectif principal est de surveiller Angèle sa jeune protégée tout en surveillant les adeptes du Mal. Son meilleur ami Liko se charge lui de protéger Gabriel le cousin d'Angèle. Liko et Charlie souffrent tous deux de la solitude qui est la leur avec cette mission qui leur demande beaucoup de temps, du temps qu'ils passent seuls chacun de leur côté caché dans des pièces afin de ne jamais être repéré. Lorsque la maison d'Angèle est attaqué, la jeune fille parvient à se cacher avec sa grand-mère, mais Charlie est blessée et ses parents tués.

J'avais bon espoir en découvrant Arcanes que la lecture serait agréable et que je passerais un bon moment. Pour tout dire, j'ai très vite compris que le roman ne saurait pas trouver grâce à mes yeux alors qu'on y trouve de très bonnes idées, idées finalement pas assez développées et trop vite expliquées.

La plume de l'auteur n'est ici pas le souci, même si j'ai trouvé le roman écrit avec beaucoup de simplicité et parfois trop de termes et mots magiques. On sent l'inspiration des pentagrammes, de la wicca, des athamés et de bien d'autres objets ou source de magie, mais finalement, j'ai trouvé que mélanger toutes les magies connues donnait une certaine lourdeur au texte et ne le servait pas. Il aurait fallu pour ce premier tome adoucir je pense les explications parce qu'en 40 pages, on a que ça. Explications sur les Evels, sur leur affrontement avec le mal, sur cette fameuse ligne d'or qui semble-t-il les protège (preuve que non), sur l'utilisation des pouvoirs, la façon dont ils tentent de protéger des adolescents, leur mode de vie... bref, beaucoup beaucoup trop d'informations.

J'ai aussi eu quelque peu du mal à cerner les personnages (leurs noms sont étranges et parfois trop ressemblant). On évoque donc Charlie et Liko nos deux héros qui sont amis depuis des années. L'auteur laisse planer le doute sur une potentielle relation amoureuse entre eux même si Liko a déjà une petite amie. Ce qui m'a gênée, c'est leur amitié. Comment est-elle possible alors que dès le début du roman ils racontent que la solitude leur pèse et qu'ils n'ont pas le choix de travailler loin l'un de l'autre pour assurer leur mission. Ils semblent ne se voir que très peu souvent, difficile donc d'avoir une petite amie et de lier une forte amitié, je pense.

Je n'ai pas été séduite par les humains que nos Evels protègent : Angèle et Gabriel. On ignore pourquoi ils finissent par être lié, alors qu'ils ne parlent même pas la même langue. Et soudain, dans le monde des Evels, ils peuvent communiquer parce qu'ils comprennent automatiquement la langue de l'autre. Un peu trop facile pour la suite de l'histoire. L'humour du roman m'a semblé plutôt niais et enfantin et n'aura pas non plus su me séduire. J'ai eu parfois la sensation de lire un roman qui se voulait proche de Harry Potter par bien des aspects sans toutefois le plagier. C'est cet univers bon enfant avec son lot de créatures improbables ( comme les bouftifs par exemple) et le fait que les Evels prennent des cours et doivent expliquer le fonctionnement de leur monde à Angèle et Gabriel.

En bref, j'aurais aimé me sentir attirée par l'histoire et apprécier ma lecture, mais ce ne fut pas le cas. En fantasy, je suis très difficile et pour le coup, Arcanes n'aura pas su combler mes attentes. L'histoire aurait pu être beaucoup plus attirante si traitée de manière différente, mais là, la sauce n'aura pas pris. Dommage.

Chronique de Louve

Tryskellia, Manuscrit Premier : Le Crépuscule des Sirènes de Didier de Vaujany

Année d'édition : 2013
Edition : Editions Beaurepaire
Nombre de pages : 327
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Sur la lande des Hautes Citadelles, la reine Lyianne célèbre les dix ans de ses filles Iréade et Harmonéï, entourée des illustres peuples de l'ancienne Alliance. Dix ans de paix aussi, depuis le sacrifice du prestigieux cercle des douze sorciers, depuis la chute du traître Volgardh. Pourtant, a coeur des terres du Brûle-d'Âmes, une ombre oeuvre pour prendre le pouvoir sur le monde, le faire basculer dans les ténèbres. L'attaque est sournoise, dirigée contre les jeunes héritières du royaume. Grands-Elfes, Halghorns, Elfelynes, Humains et autres peuples s'unissent alors contre ces nouvelles ennemies, Edénaïr et Raya, Sirènes jadis bannies, sorcières aux pouvoirs de magie noire retrouvés. Le Sanctuaire de l'île d'Ardance n'est désormais plus leur terre d'exil, mais leur imprenable forteresse...







Je tiens tout d'abord à remercier Louve du Forum Mort Sûre et les éditions Beaurepaire pour ce partenariat et leur confiance !

Parlons d'abord du livre en tant qu'objet : La couverture est sublime et envoûtante, elle ne peut que vous donner envie de découvrir ce livre. Ensuite les pages sont très épaisses, je sais que c'est idiot à dire, mais j'ai passé un bon moment à vérifier à chaque page que je n'en sautais pas une, ça donne une impression de grimoire ancien ou quelque chose comme ça !
Il s'avère que les parties sont séparés par des triskels, en gras lorsqu'on change de lieu et normaux lorsqu'on change juste de moment, ils sont cependant compacté pour prendre moins de place ce qui les rend beaucoup moins beaux...

Parlons franchement : Ce roman est un tome introductif, je ne vois pas d'autre explication possible à la lenteur de ce dernier.
J'ai eu énormément de mal avec la première moitié de ce roman. En effet, il pullule de données et d'informations qui sont sûrement très intéressantes et peut être même basé sur un fond de vérité, je ne l'ai absolument pas vérifié, mais ces informations sont beaucoup trop nombreuses et on se sent noyé dans cette masse, qui, à première vu, n'ont rien à voir avec le résumé que nous livre la 4ème de couverture. Que je vous explique : L'histoire est racontée par Tara et cette vieille femme commence par nous raconter l'histoire d'un physicien, de ce fait, on parle d'expériences, des théories, d'autres physiciens et de lieux qu'ils visiteront... Peut être que si j'avais vérifié si tout ça pouvait être véridique, j'aurais eu plus d'intérêt à suivre le cheminement, mais en étant plongé dedans, j'ai eu l'impression de butée sur chaque page en me demandant où j'étais tombée.
Disons qu'à partir de 90 pages voire 100 pages, on découvre enfin le monde fantasy annoncé par le résumé, mais ça ne lance pas le début du roman.
D'accord, il y a une action qui va lancer un enchaînement, en effet, en Tryskellia deux jeunes princesses jumelles vont être victime d'un maléfice autant la bouche à l'une et les yeux à l'autre (d'où la couverture) mais cette action passe quasiment inaperçue parce qu'après une centaine de pages sur des descriptions scientifiques ou de la Russie, on se retrouve dans des descriptions très détaillés du monde de Tryskellia et de son histoire. Encore une fois, on croule sous une tonne d'informations et pour finir on se retrouve à lire en diagonale espérant que quelque chose va enfin se passer.

De ce fait l'univers crée est très imagé et très bien expliqué, on a vraiment l'impression d'y être puisqu'on connaît absolument tout de lui et de ses habitants ! On a aucun mal à imaginer les sirènes, les sorcières, les dragons ou les jumelles, tout est très facile de ce point de vu là.
Il y a tellement de peuples, de tribus, de noms spécifique d'objets, de lieux et de sorts que pour finir on s'y perd, certes c'est très complet mais c'est aussi très compact, et j'ai oublié la moitié des noms et des lieux parce que je me perdais dans les descriptions sans fin de batailles, de guerre ou de légendes.
Dites vous bien que l'auteur crée vraiment tout un monde, au point de créer des noms de mois ou de saisons, alors même si on s'y perd ça a un goût de féerie qui ne peut pas vous laisser de marbre !

Il n'y a pas réellement de personnages principaux, on suit beaucoup de protagonistes, autant les jumelles que leurs amis ou les professeurs ou même la reine ou encore Alexandra qui vient du monde que nous connaissons tous, il est donc difficile de vous les présenter ou de vous dire qui j'ai aimé ou non, parce que même si on les suit, on reste en surface, on ne fait que les regarder faire des actions variées, on ne s'arrête pas sur leur personnalité, leur goût ou leur dégoût. Peut être que vous aurez plus l'impression de connaître les jumelles parce qu'on les suit rapidement dans leur quotidien, on apprend qu'elles sont de petits diables capable de milles et une farces mais on les côtoie très peu dans le reste du roman, on est plus à la suite des guerriers et magiciens qui font leur possible pour rompre le sortilège.

Pour l'histoire, je reste tout de même un peu perplexe, autant l'univers est complet et complexe, il est dans plusieurs univers et amène des mondes inconnus autant l'histoire est très facile. Les personnages que l'on suit se sortent sans difficulté des obstacles ou des pièges qu'ils rencontrent et on ne s'attarde pas vraiment sur ces derniers. Honnêtement, je me rappelle de la scène du massacre près de la rivière au début de la quête et j'ai été étonné par le fait que ce passage soit si court et si peu emprunt d'émotion. Je m'explique : Il y a énormément de morts, d'une manière vraiment affreuse, brûler vif c'est quand même quelque chose et pourtant je n'ai pas ressenti de dégoût ou de tristesse parce que cela arrive d'un coup et se finit tout aussi vite, cela concerne des personnages que l'on ne connaît pas ou trop peu. Je pense que c'est l'une des autres choses que je n'ai pas aimé dans ce roman, le manque de côté plus émotionnel plus humain, on ne s'attache à aucun personnage puisqu'aucun ne sort du lot.
Même les moments qui sont censés faire rebondir l'histoire, comme l'arrivée de la sirène dans la cour lors des 20ans des jumelles, qui prend en otage un sorcier si je me rappelle bien, ne vous fait même levé un sourcil. C'est plat, ça ne me touche pas, je n'ai rien ressenti pas de peur ou de doute... Pas un petit sursaut !
Même le passage sur le cimetière des dragons qui aurait surement du me faire verser une larme vu mon émotivité quand il s'agit des bêtes, ne m'a rien fait, alors que c'est une bien triste histoire, la malédiction qui leur a été jeté. Même la mort d'un des personnages assez présent, m'a laissé de marbre. Le dénouement de cette histoire de maléfice m'a laissé assez froide, je ne dis pas qu'il n'y a pas eu de difficulté pour en arriver là, je dis simplement que ça laisse une impression de facilité déconcertante.
Au fond je dois dire qu'en refermant ce livre, on garde plus de questions que de réponses, au tout début du roman je me suis certes ennuyée, mais l'auteur nous présentait une intrigue assez intéressante sur l'origine d'Alexandra et son histoire personnelle qui semble promis à un destin très spécial, cependant cette partie n'est pas du tout utilisée et je le regrette.

Je dois donc vous avouer que mon avis n'est pas des plus complet, en effet arrivé à la page 200, je n'avais toujours pas accroché à l'histoire ou aux personnages, j'ai donc fini ma lecture en le lisant en diagonale, j'avoue que je l'aurais de toute évidence abandonné si ça n'avait pas été un partenariat.
Je ne doute pas que ce roman trouvera son public, je ne suis que novice en fantasy et je n'ai peut être pas choisi le meilleur roman pour commencer mon "apprentissage" mais en toute honnêteté, ce roman ne m'a absolument pas convaincu et je suis certaine que je ne lirais pas le tome 2 parce que cette histoire n'est pas du tout pour moi.

Petite précision, que je n'ai vu qu'à la fin de ma lecture, un lexique existe à la fin de ce roman qui peut être vous permettra de vous sentir moins perdu que moi durant cette lecture. Il présente autant les créatures que les personnages ou les reliques, il est très complet et je pense qu'il aurait pu m'aider à prendre pied dans l'histoire si j'avais pris la peine de m'y référer pendant ma lecture.

En bref, un roman qui m'a laissé froide et ne m'a pas convaincu. Il a beau présenter un univers très complet et féerique qui nous envoûte, on perd le plaisir sous une masse d'information trop importante et sous un manque d'émotion et de lien avec les personnages. Cependant, je pense que ce roman trouvera son public dans les fans de fantasy dont je ne fais pas parti. Alors selon dans quel camp vous êtes, peut être serez vous envoûté !  

Chronique de Ferilou

Watch Dogs - Dark Clouds de John Shirley

Année d'édition : 2015
Edition : Lumen
Nombre de pages : 404
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Mick Wolfe est un ancien militaire qui a failli laisser sa vie et sa réputation en Somalie. Aux commandes de son drone, il a été témoin d’un vol spectaculaire de billets de banque par un petit groupe d’officiers prêts à tout. De retour à la vie civile, il cherche à blanchir son nom mais se retrouve confronté à la Blume Corporation, l’entreprise tentaculaire qui a mis au point le ctOS, l’infrastructure de caméras de surveillance qui quadrille tout Chicago.
Seul contre un ennemi puissant et sans scrupules, Mick va plonger dans les bas-fonds inquiétants de la cité pour tenter de rétablir son honneur sans y laisser la vie. Aiden Pearce, le légendaire hacker qui a mis au pas une bonne partie des gangsters de la ville, acceptera-t-il de l’aider ? Qu’exigera-t-il en échange ? Une course contre la montre en forme de chasse à l’homme commence !
Dans Watch Dogs – Dark Clouds, retrouvez l’univers sombre et hyper-connecté de la nouvelle licence-phare d’Ubisoft, Watch Dogs. Action, cybercriminalité et hautes technologies : suivez pas à pas dans sa descente dans les entrailles de Chicago un hacker solitaire confronté à un défi mortel…







Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en lisant ce roman... OK, je pensais bien y retrouver des armes, de la violence et possiblement des explosions, mais je ne connais pas vraiment les jeux de "guerre" ainsi que ses univers. Mais la couverture et le 4e de couverture m'ont séduite tout de suite et je n'ai pas été capable de résister à l'envie de le découvrir en partenariat pour le forum Mort-Sure. Ce roman est juste EXPLOSIF!!! Dès les premières pages, j'ai été happé par les personnages et l'univers riche, dark et oh! combien réaliste de John Shirley, l'auteur de ce dernier. Attention, ce n'est pas parce que j'ai eu un gros coup de coeur (oui oui, ce fut un véritable coup de foudre entre lui et moi) que je suis une partisane de la guerre, loin de là ! Je suis pour la paix et je pense qu'il y a d'autres moyens que des tueries et des génocides pour régler les conflits interraciaux et religieux. Mais nous ne sommes pas là pour faire un débat à ce sujet...

Ici, les pages tournent à 300 km/h et ce n'est pas exagéré! J'ai eu beaucoup de difficulté à me détacher de lui et l'histoire me hantait même la nuit, car mon cerveau créait des scénarios durant mes songes... Vous comprendrez donc que j'ai eu quelques nuits bien mouvementées! Mais ça en valait le coup... Il est plus qu'addictif ce roman, c'est juste une bombe nucléaire (question de rester dans le thème :p ). L'univers est tellement réaliste qu'on a l'impression, nous aussi, de faire partie de cette incroyable aventure (ou mésaventure selon notre point de vue). D'ailleurs, la couverture reflète à la perfection l'ambiance que John nous a imposée dans son roman. Sombre, terrifiant, angoissant, très vivant, et nous tenant en haleine, il est impossible de s'ennuyer, ne serait-ce qu'une seule seconde.

Côté personnage, je suis tombée sous le charme de Mick Wolfe, qui se révèle être un personnage très intelligent et qui a un sens de l'observation très développé. Ancien militaire d'une unité spéciale, il était aux commandes de drones armés des dernières technologies afin d'espionner entre autres les ennemis sur le terrain. Du jour au lendemain, il est passé de héros de guerre à paria, ce qui lui a valu un séjour en prison militaire. Grâce à certaines "associations", il essaiera de faire tomber les hauts placés qui l'ont discrédité. Il devra tout faire pour blanchir son nom... et ce, même s'il doit s'associer au grand cybercriminel Aiden Pearce, ancien ami de son père. Il devra déjouer le système de ctOS (compagnie qui contrôle la ville de par ses caméras et sa reconnaissance faciale entre autres). Comment passer inaperçu lorsque des caméras épis les moindres recoins de la ville?

L'une des belles surprises de ce roman fut entre autres l'intégration d'un personnage féminin qui aura de l'importance dans l'histoire. Elle donne un côté moins sauvage et brut au roman. Attention, nous sommes loin de la fille qui se fait chouchouter. On parle ici d'une femme de la Navy. Une dure à cuire, une militaire qui demande que la justice soit faite et que les fautes soient réparées. Elle essaie coûte que coûte de rendre la crédibilité de Wolfe. C'est un trio de choc que John Shirley nous offre. Un trio difficile à détester! J'ai adoré aussi la dimension que John donne au caractère de notre héros. Il passe d'un endurci qui ne ressent absolument rien à un homme qui entrevoie peut-être un avenir moins sombre. Une belle évolution du personnage.

Finalement, je ne peux que vous recommander chaudement ce livre qui nous retient du début à la fin. Un rythme des plus enivrant, qui vous permettra de vous plonger dans l'univers peu exploité de la cybertechnologie et du piratage informatique. Un univers qui m'a complètement sorti de ma zone de confort, mais pour lequel je suis tombée en amour. Alors il est certain que je lirai la suite et pourquoi pas, aller découvrir d'autres romans de cet auteur!
Chronique de Froggy

De la corne du kirin aux ailes du fenghuang de collectif

Année d'édition : 2015
Edition : voy'[el]
Nombre de pages : 365
Public visé : Adulte & Young Adult
Quatrième de couverture :
L'Asie regorge de créatures mystérieuses, tantôt espiègles, tantôt protectrices, souvent dangereuses. Serez-vous prêt à vous confronter aux tengu japonais ? A suivre une gumiho dans les rues de Séoul ? Vous laisserez-vous porter par les paroles de la kinn.














Tout d’abord merci au forum Mort-sûre et aux éditions Voy’[el] pour ce magnifique partenariat grâce auquel j’ai passé de savoureux moments. J’avoue avoir un peu hésité avant de me proposer comme chroniqueuse pour ce livre. En tant qu’admiratrice de la culture japonaise et adepte des mythologies en tout genre, le thème m’interpellait et me faisait grandement de l’œil. Mais d’habitude, je ne lis pas de courtes histoires, leurs préférant les romans car j’aime m’attacher aux personnages. La curiosité a cependant dépassé mes craintes et je ne le regrette aucunement.
Lorsque j’ai ouvert le livre (dont la couverture est absolument fabuleuse), j’ai été ravie d’y trouver une préface sous forme de dialogue instruisant le lecteur sur ses découvertes à venir, leur organisation et leur chronologie. J’ai trouvé cette narration bien plus intéressante qu’avec une préface plus classique (que je lis rarement d’habitude, pour tout avouer). Je ne me suis donc pas sentie perdue le moins du monde au cours de mes lectures, ce qui est un bonus non négligeable en soi.
J’avais également peur de ne pas tout comprendre s’il y avait des termes étrangers (et il y en avait !) car, hormis le japonais, je ne suis pas du tout versée dans le mandarin, coréen, vietnamien, etc… Mais j’ai été là aussi très vite rassurée en notant la présence d’un lexique complet à la fin de l’ouvrage, accompagné d’une courte biographie de chaque auteur, anthologiste et illustratrice. Les dessins intérieurs, en plus d’être sublimes, sont d’ailleurs les bienvenus pour aider le lecteur a vraiment visualiser les créatures auxquelles il fait face.
En bref, c’est un livre travaillé dans tous ses détails. Et ça se voit. C’est d’autant plus agréable lorsqu’on le lit.
Dès le début, on nous promet des découvertes sur une pléthore de créatures mythiques originaires de la mystérieuse Asie. Et effectivement, des découvertes il y a, toutes aussi surprenantes et originales les unes que les autres. Mais pas uniquement. Chaque nouvelle m’a invitée au voyage et je me suis retrouvée littéralement propulsée dans chaque univers, regrettant parfois (souvent), que l’histoire se termine trop vite.
J’ai bien évidemment préféré certains voyages à d’autres. Non pas parce que certaines étaient moins bien écrites ou intéressantes. Au contraire, elles sont toutes de qualité. Mais simplement, il y en a pour tous les goûts et le lecteur sera, je pense, plus facilement touché par les unes que par les autres.
En ce qui me concerne, j’ai aimé la première « Hiderigami et le Tanuki », écrite sous forme de fable, à la fois drôle et mystérieuse. J’ai trouvé qu’elle plongeait bien dans le bain pour le reste du livre. J’ai également beaucoup apprécié l’histoire dans l’histoire de « la trace du grand serpent ». C’était vraiment un plaisir de le lire. J’ai adoré la poésie de « Les défenseurs de Siddapur », qui m’a presque fait pleurer. « Le cygne et l’albatros » est aussi magnifique. J’ai été particulièrement attachée à « Serinette pour un Qilin ». J’ai trouvé le mélange de mythes occidentaux et orientaux très réussi dans « Un parfum d’éternité », bien que l’histoire soit un peu trop courte à mes yeux (excellente mais on veut en savoir encore plus !). « Argent terni » et « Ils seront du voyage » me laissent également un très bon souvenir.
Pour conclure, c’est une anthologie que je recommande expressément à tous les amoureux de découvertes et de voyages, ainsi qu’à tous les passionnés de culture asiatique. Il ne m’a pas donné envie de lire d’autres anthologies ou recueils de nouvelles (oui, je le répète, j’aime les longues histoires ^^) mais je dirai à tous ceux qui sont comme moi, que s’il faut en lire une, celle-ci est juste parfaite.

Chronique de ML

Afterworlds de Scott Westerfeld

Année d'édition : 2015
Edition : pocket jeunesse
Nombre de pages : 670
Public visé :  Young Adult
Quatrième de couverture :
Darcy Patel, dix-huit ans, a mis l'université entre parenthèses. Elle vient de signer un contrat pour publier son premier roman, "Afterworlds". L'histoire de Lizzie, une ado qui échappe de justesse à une attaque terroriste en simulant la mort.

Tandis que la jeune Darcy écrit et plonge dans l'effervescence de la scène littéraire new-yorkaise, Lizzie passe de notre monde à un monde intermédiaire, un lieu entre la vie et la mort, où elle va dénouer les secrets du passé... Et rencontrer le garçon de ses rêves...



Merci beaucoup à Louve du forum Mort-Sûre et aux éditions PKJ pour ce partenariat ^-^

Je l’avais mis dans mes envie des sorties du mois de ?????, preuve qu’Afterworlds me faisait de l’œil. J’ai donc été ravie de le recevoir en partenariat et de pouvoir le lire. Il faut savoir que c’est un bon gros bébé de plus de six cent pages et qu’il est donc assez impressionnant. D’un autre côté, il y a dans le roman deux histoires qui pourraient se lire dans deux livres différents.

Tout d’abord Darcy qui est une jeune écrivain venant de signer un contrat avec une maison d’édition pour la publication d’un roman appelé Afterworlds. La première histoire la concerne donc elle. Sa nouvelle vie dans une grande ville, son budget à gérer, son prochain livre à écrire et le premier à corriger, ses relations avec les auteurs de Paradox, sa maison d’édition… Nous suivons donc son apprentissage de la vie d’adulte.

De façon très personnelle, l’histoire de Darcy m’a parlé parce que j’écris dans le but d’être publiée. J’ai donc suivit avec beaucoup d’intérêt son parcours, qui n’est certes pas donné à tout le monde, mais dont certaines choses sont communes à tous les auteurs. Notamment ses réflexions et celles d’Imogen sur l’écriture et leurs personnages. Au niveau de Darcy, j’ai parfois eu du mal avec son caractère qui est, comme elle le sait elle-même, assez immature. Au-delà de cela, c’est une héroïne à laquelle on s’attache malgré tout et ses rencontres sont toujours très intéressantes à suivre.

De l’autre côté, nous avons l’héroïne de Darcy et de son roman Afterworlds : Lizzie. J’ai adoré Afterworlds. Le début de l’histoire est prenant et l’intrigue passionnante. Après avoir fait la morte de façon bien trop réaliste, Lizzie réussit à passer dans le monde des morts à volonté et y découvre une myriade de nouvelles possibilités, excitantes tout autant qu’effrayantes. Au niveau de l’histoire, C’est cette partie-là qui m’a le plus plu même si les deux sont liées. Il est d’ailleurs vraiment extra de pouvoir suivre les changements d’Afterworlds via les réflexions de Darcy sur son histoire et on se prend à se demander comment était le roman avant les corrections et à imaginer la fin possible.

On s’attache à la plupart des personnages de la vie de Lizzie ou on les déteste, il n’y a pas de demi-mesure. Yamaraj est particulièrement intéressant et ses apparitions distillées un peu au compte-goutte au départ nous font nous poser de plus en plus de questions. Mindy est adorable et j’ai tout simplement adoré l’agent spécial Elian Reyes. Il y a parfois des personnages secondaires qu’on apprécie plus que d’autres et celui-ci a été un véritable coup de cœur.

Tout l’envers du côté est extrêmement prenant et on découvre les pouvoirs de Lizzie en même temps qu’elle. On se prend d’amitié pour Lizzie et on rêve de vengeance. J’ai partagé ses sentiments et compris ses réactions car elle réagit à l’instinct sans avoir le temps de toujours penser ses actes.

J’ai véritablement adoré cette histoire qui pourrait même se lire seule tant l’intrigue est prenante et aboutie. Et avec Untitled Patel, j’ai eu envie d’avoir la suite d’Afterworlds pour en savoir encore plus sur ses personnages et avoir le mot final de ce qui leur arrive. Je ne suis pas friande des fins ouvertes, notamment puisqu’il est clairement dit que Darcy a écrit le deuxième tome de son roman… Tome que j’aimerais beaucoup avoir entre les mains !

Afterworlds, c’est donc deux histoires en une, dont la seconde dépend de la première mais prend parfois plus de place au niveau de l’intrigue. C’est un roman prenant, qui se dévore quel que soit le chapitre et malgré sa taille. Un deuxième tome peut-être ?

Chronique de Rinne

Les enfants d'Erebus, tome 3 : Imago de Jean-Luc Marcastel

Année d'édition : 2015
Edition : j'ai lu
Nombre de pages : 542
Public visé :  Young Adult
Quatrième de couverture :
Les événements terribles qui se sont déroulés en Égypte ont marqué Jade et ébranlé ses certitudes. Peut-elle encore se fier aux Chevaliers de Saint-Michel pour vaincre les enfants d'Erebus ? Et a-t-elle le choix ? Jusqu'aux confins de l'Antarctique et de ses effroyables secrets, tous les moyens sont bons pour être victorieux.









Le premier tome plantait le décor, le second nous expliquait l’univers très riche, le troisième tome nous plonge au cœur de l’action et les révélations vont être explosives !

Maintenant, nous connaissons assez bien nos héros, et je m’y suis attachée. Jade m’a attendri dans ce roman, car elle est vraiment perdue après les événements du fin du second tome. Mais en même temps, sa personnalité m’a parfois un peu mis mal à l’aise. Mais c’est le but de l’auteur. En effet, Jade est une jeune femme d’une grande beauté mais qui cache un côté sombre… même très sombre. J’ai souffert avec elle, j’ai eu de la peine pour elle et j’ai espéré qu’elle puisse enfin vivre sa vie et ses sentiments.

Arsène est son « amoureux » transi… ces deux là ont des sentiments forts l’un pour l’autre, mais beaucoup de choses se mettent entre eux, et il ne semble pas y avoir de solutions…

Les autres personnages appartenant aux chevaliers de St Michel sont également présents dans ce roman, et nous allons beaucoup en apprendre sur eux. Nous en rencontrons d’ailleurs des nouveaux mais je ne vais pas vous en dire de trop pour ne pas gâcher les révélations.

Après avoir attendu deux tomes entiers les révélations, j’avoue que j’étais exigeante ! Et je n’ai pas été déçu ! L’univers crée est parfaitement expliqué et il est vraiment très riche. Peut-être un peu trop riche d’ailleurs… J’ai parfois un peu perdu le fil des explications.

Alors que lors de ma dernière chronique (sur le tome 2), je me plaignais du manque d’actions, ici, nous sommes servis ! Il y a beaucoup d’actions, de batailles entre les Chevaliers et les Enfants d’Erebus, c’est même parfois très violent.

Au niveau du déroulé de l’histoire, j’ai presque tout aimé, mais la fin me laisse un peu dubitative ! J’aurai aimé une autre fin, mais après tout, peut être que celle-ci est bien adaptée à l’univers.

Je me suis interrogé sur le titre, peut être vous aussi. Imago signifie « la dernière phase de développement d’un individu ». Pour faire simple, un papillon est un imago. J’ai appris pas mal de choses dans ce livre, car je dois avouer que le vocabulaire de l’auteur est très élaboré, peut être un peu trop pour un livre jeunesse ? d’ailleurs, je trouve que cette saga s’adresse plus à des jeunes adultes qu’à des adolescents… surtout qu’il y a certaines parties de ce livre qui sont assez sombres (mais peut être suis-je trop sensible).

Ce dernier tome répond bien à toutes les questions que le lecteur se posait depuis le début de la saga. Il y beaucoup d’actions ce qui en fait un livre vraiment dynamique. Une toute petite déception sur la fin par contre, que j’aurai rêvé autrement


Chronique de Roxou

Échopraxie de Peter Watts

Année d'édition : 2015
Edition : fleuve édition
Nombre de pages :
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Juin 2015 En plein désert, Daniel Brüks, biologiste, poursuit son étude de la vie et de ses évolutions mutantes. À l'écart d'un monde qui voit s'éteindre l'homo sapiens au profit d'une humanité génétiquement et technologiquement upgradée, Daniel rumine sa part de responsabilité dans le concert de fléaux qui s'abat sur l'humanité. Mais aussi loin s'est-il retiré, la tornade dévastatrice l'a rattrapé, accompagnée d'une attaque de zombies. Daniel trouve alors refuge dans le monastère voisin. Mais la véritable menace n'a pas encore frappé. Dan, athée convaincu, n'a pas d'autre choix que de suivre la communauté dans son pèlerinage spatial. À bord de La Couronne d'épines, il embarque avec une pilote en quête de vengeance, un soldat en deuil, une femme vampire et un groupe de moines extatiques, à la rencontre des Anges des astéroïdes..



Daniel Brüks a beaucoup de mal avec son époque. En ces temps où les humains sont presque tous modifiés génétiquement et prennent des substances pour améliorer leurs capacités, Daniel préfère rester intégralement humain. L'homme, biologiste réputé, s'est retiré dans l'Oregon pour y examiner les évolutions animales. Voilà qui l'arrange parce que pour lui l'humanité court à sa perte. Mais voilà qu'on vient le chercher dans son désert et que des morts-vivants tueurs à gages tentent de le tuer. Se réfugiant dans un monastère pour se protéger, il est forcé de s'enfuir à bord d'un vaisseau spatial où il fera la connaissance d'un équipage pour le moins atypique.

Echopraxie avait un résumé et une couverture vraiment intrigant. J'avais bien hâte de le lire, mais lorsque j'en ai débuté la lecture voilà maintenant une dizaine de jours, très vite, j'ai déchanté et ai eu beaucoup de mal à avancer dans ma lecture. Les raisons en sont multiples et variés et je dois bien avouer que j'ai eu un mal fou à le terminer tant il était à l'opposé de ce à quoi je m'attendais.

Dès le début, le style particulier et très scientifique de l'auteur m'a refroidi. Je trouvais le tout lent, très complexe et hard à saisir. Dans cet univers où les humains sont tous plus ou moins modifiés et où la terre se meurt, on sent l'aspect professionnel de l'auteur qui a vraiment du se documenter pour offrir un résultat proche d'une thèse de science. Certains passages demandent plusieurs relectures pour saisir les différents termes et les aspects de cet univers qu'on ne rencontre pas souvent. Cela aurait pu me plaire, mais devant la lourdeur de la plume. C'est d'ailleurs le premier roman que je lis de l'auteur et bien je pense que cela sera aussi le dernier. Passer autant de temps sur un roman n'est jamais bon signe, surtout lorsqu'on se rend compte qu'on a envie de lire autre chose parce qu'on est loin d'être passionné par l'aventure du roman complexe et qui perd tout son charme. L'auteur nous abreuve de terme technique et de pensée philosophique sans jamais penser aux lecteurs qui débutent la saga. (parce qu'il semble que ce soit la suite de vision aveugle, même si pouvant se lire indépendamment).

Si l'on suit la fuite de Daniel, un personnage pour qui je n'ai ressenti aucune empathie, très vite les éléments qui viennent s'ajouter complexifie tellement l'intrigue qu'on en perd le fil. Il n'a rien d'un héros auquel on s'identifie et auquel on s'attache, faisant preuve de lâcheté et d'une façon de penser à des années lumière de la mienne. J'espérais que les autres personnages apportent davantage, mais non. Lianna par exemple est une femme religieuse et fanatique, tout l'inverse de Daniel et on sent qu'ils n'ont rien en commun. La vampire est la seule à m'avoir un peu intriguée de par sa manière à errer au sein du vaisseau spatial avec ses morts-vivants. Mais cela s'arrête là.

Avec ce roman, je découvre la hard SF et clairement, ce genre ne m'est pas destinée. Je lui préfère volontiers d'autres romans peut-être plus abordables et moins scientifiques, mais qui eux parviendront à faire travailler mon imagination, ce qui ne fut pas le cas ici. Complot, évolution de l'humanité, religion et recherche de Dieu, voilà les ingrédients de ce roman. A cela s'ajouter un vaisseau et une grande quête pour découvrir l'identité de Dieu pour les uns, la paix pour les autres.

Je n'ai d'ailleurs pas trop compris pourquoi on catalogue certains personnages "morts-vivants" ou "vampires" parce qu'ils sont tellement modifiés génétiquement et peu exploité qu'on ne retrouvera pas les capacités tant connus de ces créatures. J'ai eu beau tenté de comprendre ma lecture par les annexes, rien n'y fit.

En bref, un roman trop complexe pour moi qui a tout d'une thèse de science (en témoigne les explications de l'auteur en annexe) que d'un roman de SF rempli d'aventure et de voyage. Dommage !

Chronique de Louve