jeudi 22 décembre 2016

Cadran de Sébastien Bouchery

Année d'édition : 2016
Edition : France Loisirs (Nouvelles Plumes)
Nombre de pages : 336 pages
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Imaginez : du jour au lendemain, votre femme, vos parents, vos collègues voient en vous un parfait inconnu… Et pourtant leur vie est entre vos mains. Bienvenue en enfer.

Alors qu’il assiste aux funérailles de son frère, Tony Stovac, assureur sans histoires, reçoit le coup de fil d’un client important qui lui réclame un dossier. Il accepte de faire un crochet jusqu’à son agence… Si ce n’est que sur place, aucun de ses collègues ne semble le reconnaître. Pire, il est violemment expulsé par la sécurité. Ses parents, son meilleur ami, sa femme… il n’existe plus pour personne. Chez lui, c’est un parfait inconnu qui répond au nom de Tony Stovac.
Plongé dans ce cauchemar absurde, il reçoit l’appel d’un mystérieux interlocuteur. Tony a en sa possession quelque chose que celui-ci convoite. Il a 24 heures pour lui remettre cet objet dont il ne sait rien, avant que l’homme ne s’en prenne à ses proches.


Les thriller c'est devenu depuis quelques mois le genre qui me plaît le plus. Aussi j'avoue devenir très difficile concernant les romans de ce registre. Il faut que cela m'accapare dès le début et que je n'ai plus du tout envie de poser le bouquin. Faut aussi que les événements qui s'enchaînent me surprennent et que la fin me scotche. Malheureusement, avec Cadran, ça ne l'aura pas fait du tout. Non pas que le roman soit mauvais, il est sympa mais il ne m'aura pas fait passer les nuits blanches que j'espérais. Une fois le roman terminé, je suis allée voir les notes qu'il avait recueilli sur les différents sites que je suis et je dois bien être l'une des rares lectrices qui n'a pas été séduites. Il s'agit donc bien d'une histoire de perception du roman et de goût. Peut-être serez-vous dans mon cas, peut-être pas. A vous de tenter l'aventure.

Le premier point qui m'aura déplu, c'est la plume de l'auteur. J'ai trouvé qu'il faisait beaucoup dans le descriptif et trop peu dans l'émotion. Pourtant quand on voit ce qui arrive à Tony, on est dans l'attente de sentiments forts. Incompréhension, rage, colère, désespoir voilà ce que je m'attendais à lire et à voir surgir de Tony. Mais non. J'ai eu l'impression que le personnage était totalement imperméable et sans émotion, comme un robot. Faut dire que dès le début il m'a agacé. Donc ça n'a pas aidé, mais voilà, le héros est à l'enterrement de son frère et pourtant il trouve le moyen de satisfaire un client en retournant au bureau. Mais très honnêtement, un client qui m'appelle pendant un enterrement, je pense que c'est lui le prochain qui se retrouverait dans un cercueil s'il avait le culot d'exiger que je quitte mes proches pour lui envoyer des foutus documents ! Déjà, premier point qui m'aura déplu. Les circonstances du début de roman et cet élément déclencheur ne m'ont pas du tout convaincu. J'attendais tout autre chose qui déclenche cette nouvelle identité.

Pourtant il me semblait bien que Tony appréciait ce qu'il avait et sa famille. Sa femme, ses amis, tous sont présents à ses côtés au début et peu à peu, on le voit perdre un à un tous ses repères.
Citation :
"Aujourd'hui, je prends conscience de ma bonne étoile. De l'étendue de cette richesse qui a jalonné ma vie entière. De la générosité de mes parents, de la valeur de mes amitiés, de la fortune qui m'a été offerte lors de ma rencontre avec Joe-Anna et des deux enfants qu'elle m'a donné." Page 24


Et puis soudain, c'est l'incompréhension ! Tony semble être inconnu de tous ses proches. Pas un ne semble le connaître, le prenant pour un autre. A son travail, chez lui. Partout. De fil en aiguille, il finit par passer un moment à l'hôpital psychiatrique, il se fait frapper par les vigiles de son entreprise. Bref, il va vivre une accumulation de péripéties que j'ai trouvé grossière. On sent l'influence des films américain et des derniers événements en France qui ont je pense joué un rôle dans l'écriture de ce roman. Le terrorisme, la recherche d'identité, d'une cause à défendre, beaucoup d'ingrédients qui auraient pourtant pu marcher si je n'avais pas trop vite compris que la fin n'allait pas me satisfaire. Et j'ai vu juste.

Très vite, il y a la question de savoir si le héros est fou ou non et j'aurais vraiment adoré que l'auteur joue sur cette question jusqu'au bout, mais dommage que trop vite les indices soient révélés et qu'on se rende compte de la vaste mascarade concernant l'entourage de Tony.

L'étincelle avec Cadran n'a donc pas été au rendez-vous. C'est dommage parce que le roman avait vraiment du potentiel, mais les explications sont exagérés, c'était trop tiré par les cheveux sur la fin. Tony se fait malmener du début à la fin tout ça pour un vulgaire et minuscule petit objet. Incroyable tout de même ! En bref, me concernant, ça ne l'a pas fait, mais étant l'une des rares lectrices à ne pas avoir apprécié, il est important de vous faire votre avis et de découvrir les autres bons avis disponibles sur la toile.

Les plus :
- L'intrigue qui aurait pu être géniale !

Les moins :
- Le héros qui ne m'a pas convaincu
- La plume de l'auteur que j'ai trouvé froide
- Les explications données pour expliquer les péripéties de Tony.


Chronique de Louve

Pulpeuse fiction de Sophie Noël

Année d'édition : 2016
Edition : City
Nombre de pages : 298
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Accro à ses copines, à son chat et à ses soirées pizza-vidéo-pinard, Victoire est une gaffeuse invétérée. Avec ses rondeurs en trop, cette prof de collège de trente ans passés a bien du mal à trouver le prince charmant. Son dernier amoureux l'a même quittée pour devenir... prêtre ! De quoi la faire douter de son sex-appeal.

Mais Victoire possède une détermination à toute épreuve. Quand elle rencontre Arnaud, un beau prof de musique, elle a le coup de foudre. Bien décidée à le séduire, elle commence un régime. Sauf qu'Arnaud ne semble pas prêter attention à sa pulpeuse prétendante.

A-t-il déjà une petite amie ? Pour en avoir le cœur net, elle fouille dans son casier. Mais, forcément, elle se fait prendre la main dans le sac par Axel, le sexy surveillant du collège. Pour acheter son silence, il lui propose alors un deal : une liaison avec elle. C'est là que les ennuis commencent...



Il y a des petits romans pétillants, comme ça, sur lesquels on a la chance de tomber et de dévorer. Ensuite, on est pris de l'envie de les coller dans les mains de toutes ses copines, parce qu'on sait que la lecture leur fera du bien. C'est exactement l'impression sur laquelle je reste après la découverte de Pulpeuse fiction ; quand je pense que j'ai failli passer à côté de cette petite pépite feel good par manque de temps !

Car feel good, Pulpeuse fiction l'est, de façon incontestable.
Tout d'abord par le style narratif adopté par l'autrice, qui colle complètement à la personnalité de son héroïne. Ensuite par les tribulations de Victoire, sa façon de voir les choses, de les subir parfois et de réagir toujours, même s'il lui faut à certaines reprises être poussée dans ses retranchements pour défendre ses propres intérêts, tellement elle est adorable de nature.

Pourtant, accrocher autant à ce roman n'était pas gagné me concernant, car j'avais peur d'une énième romance véhiculant certaines valeurs dont je me sens de plus en plus éloignée. Le roman possède clairement quelques petits trucs qui m'ont fait tiquer. Cependant dans son ensemble il est tellement sympathique que je n'ai même pas envie de développer les points sujets à retenue.

Tout ce qui compte, c'est que la lecture coule de source et que passer du temps en compagnie de Victoire, ses amies et ses collègues, c'est un peu comme s'enrouler dans un bon plaid, une tasse de thé à la main.

Pourtant, n'allez pas croire que tout est rose dans le monde de cette jeune femme. Si le titre ne ment pas et qu'elle est en réel sur-poids au début du roman, ce n'est pourtant pas son principal problème. Elle souffre surtout d'un manque de confiance en elle, en particulier dans certaines situations, qui s'avère handicapant. Ce qu'il y a de terrible, c'est que c'est un cercle vicieux : elle stresse, réagit à côté de la plaque ou s'exprime mal, se sent ainsi ridicule, cela dégrade encore son estime d'elle-même et c'est reparti pour un tour...
Ce que j'ai apprécié, dans ce roman, ce n'est donc pas seulement la lutte pour retrouver un poids de forme "socialement acceptable" mais surtout le combat que mène Victoire, jusqu'au bout, pour gagner en assurance. Surtout qu'avec une si belle personnalité, il serait bien dommage qu'elle continue à se cacher.

En plus de tout cela, on retrouve le type de situations chères aux autrices de chick-lit, souvent décalées, drôles, avec des clins d’œils qui rappellent forcément des expériences que nous faisons tous et des imbroglios qui sont un vrai plaisir à suivre. Pas vraiment de grande surprise, certes, mais aucune déception ! Ce roman se boit comme du petit lait et, quand Victoire panique et se ridiculise toute seule, ou quand quelqu'un profite de sa gentillesse de façon mesquine, on a vraiment envie de la soutenir (ou de lui offrir un bon verre de vin pour décompresser !) et non pas de lui claquer le museau. C'est à cela qu'on reconnaît un bon auteur, Victoire attire la compassion et on rêve d'une amie comme elle, là où d'autres personnages seraient juste des cruches imbuvables.

Si vous n'avez pas le moral, que vous êtes victime d'une baisse de forme ou tout simplement que vous avez passé une sale journée, vous savez sur quel titre vous pouvez miser pour vous sentir moins abattu !

(je n'aborde volontairement pas ce qu'il se passe dans le roman car la 4ème de couverture en dit déjà beaucoup et qu'il faut bien conserver un peu de suspense ! si vous voulez en savoir plus, il ne vous reste qu'à le lire !  )

Chronique de Roanne

Les Originels, tome 2 : Les Rescapés de Charlène Gros-Piron

Année d'édition : 2016
Edition : Anyway Editions
Nombre de pages : 548 pages
Public visé : Young Adult
Quatrième de couverture :
Ils étaient quatre et ils ont tant affronté, en en payant les conséquences. Ils n’avaient rien demandé, ils ont pourtant été élus par les éléments. Et désormais, après tout ce qu’ils ont déjà vécu, nos adolescents vont s’apercevoir qu’il ne s’agissait que d’un début.
Ils seront six. Deux nouveaux élus les rejoindront, insoupçonnés et pourtant si proches.
Toujours avec Cécile à leur tête, le petit groupe va devoir fuir, fuir loin de tout ce qu’ils connaissent, dans des terres lointaines, pour trouver la sécurité. Du moins le croient-ils. Parce que ce qu’ils vont trouver à l’arrivée dépassera tout ce qu’ils ont jamais imaginé. Pour devenir ce que l’on attend d’eux, ceux que l’on surnomme désormais les Originels vivront les pires moments de leur existence.
Afin d’accomplir leur destinée, ils n’auront de cesse de repousser leurs limites.
La foi, l’amour, l’amitié et l’humour seront leurs seuls secours face à cette obscurité.
Et s’il y avait plus à craindre que la mort ?



Le premier tome avait été mitigé. Et comme j'aime laisser une seconde chance à un auteur, oui, je suis comme ça, j'espérais que la suite soit un peu différente et plus développé. Dommage, mais une fois encore je ressors avec les mêmes impressions que pour le premier tome. Du coup, je préfère abandonner l'idée de lire le dernier tome et savoir comment cela se termine. Cette série n'est pas du tout pour moi, mais au moins, j'aurais essayé. (peut-être me faut-il lire autre chose de l'auteur, puisque je le souligne ce n'est pas tant le style qui m'aura dérangé, mais plutôt l'histoire et ses personnages.)

Concernant la plume de l'auteur, elle n'est pas désagréable, mais j'ai l'impression parfois de lire du dialogue parlé familier. Nous sommes Cécile et donc tout le roman est écrit de par son point de vue et il arrive qu'à un moment donné, trop d'humour tue l'humour. Surtout lorsqu'on n'est pas forcément réceptif. Ca m'ennuie beaucoup parce que très franchement, j'apprécie beaucoup les vidéos youtube de l'auteur (qui est aussi une grande lectrice) et du coup je pensait apprécier un minimum sa trilogie. Déception totale, je dois être trop vieille pour apprécier ce genre de personnages et d'humour. Les romans jeunesses et moi ce n'est décidément pas trop ça.

Ici on est dans un cas de figure particulier parce que tout ce que je n'ai pas su apprécier, beaucoup de lectrices ont, elles, aimé. L'humour de Cécile parfois excessifs et trop puérils, sa chasse aux grossièretés, sa romance avec Sébastien et son combat en tant qu'Originel. Tout n'est pas suffisamment développé une fois encore. J'attendais de la surprise et que le roman prenne une direction plus intense, mais comme on garde en permanence un humour d'adolescents, forcément les enjeux nous paraissent de suite moins importants. Et puis on apprend que deux nouveaux originels doivent vite être trouvé par notre quatuor. Et comme par hasard, ils les découvrent genre deux pages après avoir appris la nouvelle. Et les nouveaux Originels sont sous leur nez depuis le début. Mais comme par hasard il suffit qu'ils apprennent leurs existences pour que ceux-ci détiennent des pouvoirs et apprennent très vite à s'en servir. Très franchement, je ne suis pas adepte de ce genre d'avancée trop facile dans un roman.

Ca m'ennuie parce qu'on sent vraiment que l'auteur est passionné par sa trilogie et qu'elle y croit et cela semble être bien partie parce que très franchement je n'ai pas vu une seule chronique négative. (où alors j'ai mal cherché). Je pense sincèrement me pencher à l'occasion sur un autre de ses romans un peu plus mâtures et moins enclin à l'humour et la déconnade, parce que pour moi ça ne l'a pas fait.

Je préfère donc arrêter mon avis là parce que je ne veux pas donner l'impression de descendre gratuitement ce livre qui a su trouver son public mais dont je ne fais finalement pas partie. Dommage !

Chronique de Louve

L'Étrangère de Gardner Dozois

Année d'édition : 2016
Edition : ActuSF (Perles d'épice)
Nombre de pages : 262 pages
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
La première fois que Joseph Farber vit Liraun Jé Genawen, il la trouva pleine de mystères. C’était durant l’Alàntene, « la Pâque du solstice d’hiver, l’Ouverture-des- Portes-de-Dûn » sur la planète Lisle. Pour l’extraterrestre, Farber bravera tous les interdits et tabous, jusqu’à se faire modifier génétiquement pour pouvoir s’unir à elle. Et pourtant, comme toutes les plus grandes histoires d’amour, leur idylle connaîtra une fin tragique...






L’étrangère est un roman de science -fiction qui raconte l’histoire d’amour improbable entre un terrien expatrié et une extra-terrestre Cian. Une très belle romance qui ne ressemble à aucune autre. A travers celle – ci de nombreuses thématiques et sujets sont abordés ; la place de la femme, les différences culturelles, la tolérance, les croyances, l’évolution des technologies…, elle ouvre à une réflexion profonde et c’est tellement bien amené, malgré la description de la quatrième de couverture qui laisse présager une fin tragique, jusqu’à la fin, on y croit, on espère une fin tout autre.

Joseph Farber est un terrien vivant sur la planète de Lisle où vivent les Cians, des êtres humanoïdes mais qui présentent quelques différences avec les hommes. Un jour, alors que l’Alantene bat son plein sur la planète et que les Cians mènent de drôles de chorégraphies et chants, il rencontre Liraun Jé Genawen. Une Cian un peu plus grande que les autres, plus énigmatique, plus attractive. Un regard, quelques mots échangés, et Farber et Liraun débutent une relation, d’abord physique, puis peu à peu plus émotionnelle. Cependant, la relation n’est pas acceptée de tous, entre les terriens dégoûtés et les Cians outrés, Farber n’hésitera pas à aller très loin pour vivre son amour.

Farber est humain, un personnage avec une force de caractère indéniable, il ne s’embarrasse pas des difficultés ; brave la génétique pour vivre son histoire, défie les idées préconçues, accepte de vivre loin des siens, tente de s’intégrer à une culture qui n’est pas la sienne et toujours par amour pour sa Cian, pour Liraun. Le personnage est assez extraordinaire, tout en étant d’une simplicité extrême, humain tout simplement, homme épris d’un noble sentiment qu’est l’amour, homme prêt à tout pour vivre avec celle qu’il aime, homme courageux, mais aussi perdu dans ce qu’il ne comprend pas, n’accepte pas…

« Elle le fascinait  – au sens ancien du mot fascinare, ensorceler – et le paralysait comme un oiseau qu’on charme. »

Liraun, est un personnage mystique, un peu comme une déesse, imprenable et lointaine. Elle est aussi d’une tristesse et d’un charme incroyable, comme une aura mystérieuse, un personnage qui ne se révèle pas vraiment jusqu’à ce qu’il ne soit trop tard… Liraun à l’image de son peuple, s’exprime en paroles philosophiques, très imagées, parfois difficiles à comprendre pour le terrien qu’est Farber, est effacée, difficile à cerner, lunatique aussi.

 » tu marchais seul et personne ne te touchait, et moi seule ai vu cela, moi seule l’ai vu. Parce que moi aussi j’ai toujours été seule parmi mon propre peuple et j’ai pensé : Comme moi, il n’a qu’une moitié d’âme, et j’ai pensé aussi ; Réunissons-les, ces deux moitiés. »

Tous deux évoluent dans une atmosphère bien particulière et particulièrement bien décrite et amenée par l’auteur, un côté un peu chatoyant lors de leur rencontre, la pâque du solstice d’hiver où les commémorations sont emplis de couleurs, de musiques transcendantes, de chants enivrants, de costumes flamboyants, de danses hypnotiques, cela va avec leur coup de foudre réciproque. Et puis, peu à peu l’hiver s’installe, le froid s’empare de la Vieille ville, le récit ralenti comme un compte à rebord qui voudrait s’étioler, on approche du moment fatidique, avec désarroi, avec angoisse aussi, et cette question : pourquoi ?

On l’aura compris, l’auteur manie une plume très poétique, très élégante, très imagée aussi, on s’imagine aisément la planète de Lisle dans laquelle le lecteur sera bien malgré lui emporté, le peuple Cian à la vie simple et primitive bien éloignée de leurs avancés technologiques et génétiques, les terriens qui y vivent, à part, qui a contrario adore la technologie et ses excès. L’auteur dresse une peinture métaphorique ; le choc culturel, les Cians et les Terriens ne s’appréciant guère, l’intolérance vis à vis de leur différence, l’incompréhension des us et coutumes, les Cians sont intellectuels et philosophiques dans leur discours, l’homme plus terre à terre. Il y a aussi la place de la femme ; Liraun représente à elle seule, une grande métaphore de la femme, de son devoir vis à vis de sa famille, de son mari, de sa place limitée dans la société. (Rappelons que le roman a été écrit 1978…)

L’auteur fait une ôde à l’amour inconditionnel, celui qui dépasse les différences, les incompréhensions, les êtres eux – mêmes. Un roman de science-fiction qui se lit avec beaucoup d’aisance, l’auteur maniant le genre sans en faire de trop, c’est assez sédentaire au final, on y voit surtout Farber évoluer face aux siens, face aux Cians, face à cette femme différente des terriennes mais pour laquelle il ressent quelque chose de vraiment spécial.

En bref, un roman qui a su une nouvelle fois me faire aimer la science – fiction, l’univers est superbe, plein de poésie, l’histoire d’amour est intemporelle, sans fioriture, juste simple et efficace. Une lecture à conseiller !

Je remercie Louve du forum Mort Sure et son partenaire ActuSF pour m’avoir permis découvrir ce très beau roman.


Chronique de Walkyrie

Les Élus, tome 2 : La Légende Céleste de Inès L.B.

Année d'édition : 2016
Edition : auto-édité
Nombre de pages : 200
Public visé :  Young Adult
Quatrième de couverture :
Eileen vient d’avoir seize ans. Après une première année de Seconde mouvementée au cours de laquelle elle a découvert qu’elle était une Élue, a rencontré son ange gardien et a dû combattre deux Ombres aussi puissantes que terrifiantes, elle n’aspire plus qu’à une seule chose : qu’on la laisse tranquille avec son ange gardien ! Malheureusement, les choses ne sont pas toujours aussi simples. La rentrée approche et cette nouvelle année promet d’être riche en émotions : une nouvelle vie dans une nouvelle maison, des entraînements intensifs avec Ange, la découverte – enfin ! – du Monde Céleste, des sorties entre amis, des rires, des larmes et… une Légende.
Eileen parviendra-t-elle à garder secrète sa relation avec son ange gardien ? Quel sombre secret les menace ? L’amour sera-t-il plus fort que la haine ?

Avant tout j’aimerais remercier Inès qui m’a proposé de lire ce second tome car j’avais beaucoup apprécié le premier, ainsi que le Forum Mort Sure.

C’est un réel plaisir de retrouver Eileen et ses amis Ange, Awen, Roman, Kinnie et Aedan pour une nouvelle rentrée scolaire. Eileen a maintenant seize ans, et avec ses amies, suite à l’attaque des ombres, elles s’installent chez les anges garçons chargés de les protéger.

C’était un plaisir de retrouver nos petits couples puisqu’il s’agit d’une romance young adult fantastique. Awen et Roman tout comme Kinnie et Aedan sont officiellement en couple, quant à Eileen et Ange ils se cachent et leur couple est toujours égal à lui-même, un peu bancal et incertain.

Au cours de ma lecture j’ai pu ressentir une évolution et une certaine maturité dans l’écriture de l’auteur, que je n’avais pas assez ressenti dans le premier opus. Malheureusement la maturité des personnages n’a pas évolué et ils ont eu tendance (surtout les filles) à me tapper sur le système.

J’en suis même arrivée à trouver les garçons plus matures que les filles alors qu’à cet âge c’est souvent le contraire dans la réalité. Awen par exemple et super jalouse pour un rien et c’est finalement très énervant à la longue !

Par ailleurs, même si la relation d’Eileen et Ange est compliquée du fait qu’ils doivent se cacher, j’ai trouvé leurs sentiments plus forts que dans le premier tome.

L’écriture de l’auteur est toujours aussi fluide avec de belles descriptions, mais d’autant plus agréable à lire par son expérience. Malgré tout j’ai trouvé ce roman en demi-teinte avec un début assez long et une fin assez chargée en éléments et surtout rapide car le roman ne comporte pas beaucoup de page. La fin quant à elle est au summum et présage un bon tome 3 que j’attends avec impatience !

Dans tous les cas ce fut une bonne lecture malgré des personnages parfois agaçants et des passages un peu longs.

Le style se veut plus mature que les personnages mais nous apporte de nouveaux éléments sur la légende céleste et présage une belle suite que j’ai hâte de découvrir. 

Chronique de Babynoux

Aeternia tome 1 : La marche du prophète deGabriel Katz

Année d'édition : 2016
Édition : Pocket
Nombre de pages : 416
Public visé : Young Adult
Quatrième de couverture : Leth Marek, champion d’arènes, se retire invaincu, au sommet de sa gloire. Il a quarante ans, une belle fortune et deux jeunes fils qu’il connaît à peine. C’est à Kyrenia, la plus grande cité du monde, qu’il choisit de les élever, loin de la violence de sa terre natale. Lorsqu’il croise la route d’un culte itinérant, une étrange religion menée par un homme qui se dit prophète, l’ancien champion ignore que son voyage va basculer dans le chaos.
À Kyrenia, où l’on adore la Grande Déesse et les puissants du Temple s’entre dévorent, une guerre ouverte éclate entre deux
cultes, réveillant les instincts les plus noirs. La hache de Leth Marek va de nouveau tremper dans le sang…
Le plus violent des combats est celui que l’on mène contre ses propres croyances.


https://www.pocket.fr/tous-nos-livres/science-fiction/aeternia-9782266260480/

La première chose que j’ai à dire c’est que j’avais été conquise par Gabriel Katz lors de ma lecture de Maitresse de Guerre, c’était un livre formidable retraçant l’histoire d’une jeune femme qui voulait se faire une place dans un monde d’hommes : La guerre.

Mais du coup, je suis obligé de faire un parallèle ici, pas à cause de sa quête, mais plutôt à cause du début du roman, je pense que Gabriel Katz est un auteur qui n’aime pas ses personnages. Si si ! Si vous avez lu plusieurs de ses romans, vous vous serez rendu compte qu’il aime leur faire du mal, au tout début de ses histoires, pour qu’on ait bien l’impression que leur vie est terminée. L’héroïne de Maitresse de Guerre, lors d’une bataille au tout début du roman, perd la totalité de son escouade et se fait enlever par le camp adverse pour être vendu sur le marché des esclaves. Sympa non ? Ici, rien de grave ! Le héros perd sa famille, ses enfants et tous ses serviteurs qu’ils aiment comme une famille, sont massacrés, mais vraiment, genre bouilli informe. Irrécupérable.

Et ce n’est pas comme si par la suite, leur vie devenait belle, hein ? Ils vont vraiment en prendre plein la tronche, si vous me permettez l’expression !

J’ai donc retrouvé avec plaisir la plume entraînante de Gabriel Katz pour suivre l’histoire de Leth Marek, un ancien « gladiateur » qui a pris sa retraite pour rejoindre une belle ville afin d’élever ses fils loin de la violence mais qui n’arrivera jamais à destination. Il sera recueilli par le culte d’Ochin, un dieu peu apprécié mais qui semble plus égalitaire que la grande Déesse que tout le monde vénère. Il va devenir leur garde du corps et s’attacher petit à petit à eux, même à cet abominable mercenaire, Desmond. Il va devoir se battre pour eux, retourner dans le sang qu’il avait quitté, pour vaincre le culte de la grande déesse qui cherche leur perte.

Je vais commencer par un point qui m’a vraiment dérange : On suit une multitude de personnages ! Mais vraiment beaucoup. Alors oui, c’est informatif, aucun des passages n’est inutile et chacun nous permet d’avancer dans l’histoire. Mais cet incessant va et vient de chapitre en chapitre d’un personnage à l’autre (ils sont quoi, 8 ?), ça m’a légèrement donné le mal de mer.

Pour les personnages, j’avoue ne pas avoir eu de coup de cœur pour Leth, son côté bourru était plaisant mais a fini par me lassé un peu. Surtout à cause de Nessyra. Par contre, j’ai adoré Desmond, ce mercenaire a un humour et un mordant que vous ne pouvez nier et qui vous donnera toujours envie de le lire et d’en connaître plus sur lui ! Au niveau des prêtres, j’avoue avoir un petit faible pour Varian qui essaye tant bien que mal de s’en sortir malgré toutes les bassesses que lui font subir le culte de la Grande Déesse.

Le point que j’ai adoré, ce sont les scènes sanglantes, je dois vous dire qu’on assiste à bon nombre de crime et de massacre durant ce premier tome et, honnêtement, elles sont superbes. C’est sanguinolant à souhait, barbare on ne peut plus, plus d’une tête volera, mais vous en redemanderez parce que c’est tellement bien écrit qu’on ne peut que dévorer les pages.

De plus le rythme du roman est vraiment top, les chapitres sont très courts et malgré le passage d’un personnage à l’autre, on arrive très rapidement aux informations importantes, à ce qui nous est utile et ce qu’on attend ! On ne cesse de tourner les pages pour en savoir plus sur la situation qui nous a tenue en haleine, pour être tenu en haleine par une autre situation au chapitre suivant, et ça à chaque chapitre. L’atmosphère est très particulière et il est difficile de la quitte.


En bref, c’est un autre bon roman signé Gabriel Katz dont il me tarde de lire la suite (surtout avec cette fin, Ô mon dieu cette fin *_*) ! J’ai adoré les combats sanglants et les personnages de Desmond et Varian, l’histoire n’a aucun temps mort, on dévore les pages sans pouvoir s’arrêter et on est totalement happé par l’ambiance bien particulière que l’auteur a su former. D’ailleurs, même si on commence par détester Katz et sa manie de torturer ses personnages, on finit par en demander plus, alors je ne peux que vous conseiller de commencer ! Un coup de coeur, quoi, tout simplement !

Je remercie le forum Mort Sûre et les éditions Pocket pour leur confiance et ce petit bijou.


Chronique de Ferilou

Le Royaume Rêvé, tome 1 : Le Chant des Epines de Adrien Tomas

Année d'édition : 2016
Edition : Mnémos (Icares)
Nombre de pages : 304 pages
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Ils sont les héritiers des clans nordiques.
Ils rêvent d’unifier et de pacifier leurs terres.
Cet espoir se transformera-t-il en cauchemar ?

Voici la geste des jeunes héritiers des clans du Nord et de leurs compagnons. Voici la geste des princes otages, de celles et ceux qui ont pour projet d’unifier les marches du Gel pour en faire leur royaume rêvé, puissant, sûr et juste, gouverné avec sagesse.

Mais leur chemin vers cette quête sera semé d’embûches : le respect du peuple s’arrache dans le sang et les larmes, et la victoire sur leurs ennemis demandera de grands sacrifices. Lorsque le Nord, déjà affaibli par les querelles des Quatre Citadelles, devient la cible des mandragores, redoutables créatures issues des sombres enchantements des Elfes, le doute n’est plus permis?: ils sont la dernière chance de survie des marches du Gel. Pour les combattre, les lames, le verbe et la magie seront leurs seules armes.
 

 
Ah qu'il est bon de tomber sur d'aussi bons romans ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant savourer un roman de fantasy ! Vraiment. Et si j'avais su, je me serais jetée bien plus tôt sur le chant des épines. Parce moi qui ai tant apprécié la geste du sixième royaume et la maison des mages, j'ai ici passé un moment encore plus chouette. Déjà, l'objet livre est magnifique. Je suis très fan des éditions Mnémos parce qu'ils publient peu mais bien et travaillent énormément sur le visuel de leur parution. (Pis jsuis fan des illustrations et non d'une couverture photoshopée à mort !). Pis une fois embarqué dans l'histoire, avec cette galerie de personnages succulents, je n'avais plus envie de m'arrêter et il me tarde de lire la suite !

Dans ce premier opus, on fait la connaissance d'une multitude de personnage. De princesse à héritier, en passant par une sauvageonne, un prêtre, un homme étrange, des rois, des bandits, il y en a pour tous les goûts et je dois bien avouer que la plupart m'ont complètement fait craquer. Il est question dans ce roman de pouvoir et de vengeance. Ithaen Svelsen actuelle héritière du clan de l'Est des marches du Gel, cherche à créer un royaume rêvé, dont plusieurs héritiers de divers clans seraient les dirigeants. Elle cherche à assembler le plus d'alliés possible pour affronter les futures menaces à venir, comme les elfes par exemple. Seulement Ithaen va employer des méthodes controversées et connues d'un groupe restreint pour mener à bien sa tâche. Surtout que la jeune fille ne gouverne pas encore, bien trop jeune, son royaume est entre les mains du haut prêtre Leifwyr. On va donc découvrir les moyens mis en place par l'héritière pour parvenir à son objectif. Et ce qu'on peut dire c'est qu'elle y va de bon coeur !

Les personnages comme je le disais sont nombreux, mais très vite on parvient à les identifier. Le plus déroutant c'est sans nul doute La Locuste. Un homme énigmatique, étrange et qui effraye autant qu'il dégoûte les autres.



Citation :
" Plongé dans ces considérations, il prit un tournant brusque et rentra la tête la première dans la poitrine d'un homme, qu'il jeta violemment à terre. Confus, il cessa sa course immédiatement et tendit au malheureux une main secourable... avant de la retirer aussitôt en le reconnaissant.
" Vous ! lâcha-t-il avec colère.
- Moi." confirma la Locuste en grimaçant.
Le grand messager se releva péniblement, massant son épaule endolorie, et toisa le jeune guerrier.
" Je me souviens avoir toujours pensé que tu avais beaucoup en commun avec un taureai, soupira-t-il. Je ne peux pas me plaindre d'avoir eu raison..." Page 53


La Locuste est un personnage ambiguë. On ignore ce qu'il attend vraiment des autres et la façon dont il semble diriger certaines choses sournoisement m'a beaucoup plu. Ce n'est pas un personnage mauvais, mais il n'est pas bon non plus. (Suffit de voir sa relation étrange avec une créature à qui il offre des traitres en guise de nourriture!). Fin la Locuste m'a beaucoup plu et c'est le genre de personnage qui navigue entre deux eaux que j'adore voir agir discrètement et mener son jeu comme il l'entend sans qu'on ne s'en rende compte.

Les autres personnages sont aussi incroyables. Je pense à Vermine (gros coup de coeur pour cette sauvageonne qui détient un énorme pouvoir), Merisia qui donne de sa personne du début à la fin pour satisfaire Ithaen et Ysemir qui nage entre deux futurs possibles selon ce qu'il finira par choisir. Chacun de ces héritiers devient une épine, une sorte de groupe qui prouve sa valeur en affrontant des mandragores, créatures des elfes, endormis depuis la fin de la guerre entre les humains et les elfes et qui depuis peu se sont réveillés semant chaos et désolation dans les villages qu'elles prennent pour cible.

L'auteur distille beaucoup de très bons ingrédients pour donner un récit intense et mouvementé. Les thématiques sont aussi nombreuses. Trahison des uns pour accaparer le pouvoir des autres. Vengeance pour faire payer la perte d'être cher. Domination pour prendre possession d'un plus grand territoire. Et si c'était tout ! L'auteur propose aussi une lourde thématique sur le viol. On y découvre un personnage qui se fait régulièrement violer et qui n'ose rien dire aux autres, de honte. Qu'est-ce que j'ai eu mal au coeur pour ce personnage de voir ce qu'elle subissait dans l'intimité, loin des autres !

J'ai aussi adoré Vermine, cette sauvageonne solitaire, abandonnée et trouvé par la Locuste qui décèle en elle un pouvoir immense qui servirait la cause d'Ithaen. Vermine qui a beaucoup de mal à s'intégrer avec les autres épines et qui peu à peu tombe amoureuse d'une autre jeune fille du roman. J'étais ravie et surprise de tomber sur une romance lesbienne dans un livre de fantasy, c'est tellement rare, hélas ! Et voilà qu'un auteur que j'apprécie énormément le fait pour notre plus grand plaisir. Et puis ya aussi Grimnur et sa mère Dagma. lui qui est un peu enrobé, proche de sa mère. Elle qui défend son fils envers et contre tous, cherchant par la même occasion à accomplir des contrats puisqu'ils sont des mercenaires, ou du moins ce qui s'en rapproche le plus.



Citation :

" Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. L'agile vieille femme fut su lui en une seconde et emprisonna d'un geste expert ses testicules dans ses griffes décharnées. Le souffle coupé, Tworic se raidit.
" J'veux pas t'entendre parler comme ça à mon garçon, siffla la chef de bande. Tu sais qu'j'aime pas ça.J'sais bien qu'c'est pas le plus beau ni le plus malin, mais c'est mon gosse, et t'as intérêt à l'respecter, ou j'te promets que j't'écrase les valseuses. Compris?" Page 70.


Pour moi, ce premier tome est un coup de coeur. Vraiment. Que ce soit les personnages, l'intrigue aux multiples rebondissements ou la plume, j'y ai tout apprécié ! Il me tarde de lire Notre-Dame des loups que j'ai acheté à l'auteur aux Halliénnales 2015 (il serait temps !). Voilà donc un très bon premier tome. Tous les ingrédients sont là et la fin laisse présager un tome 2 encore plus sombre et intense ! Hâte de retrouver Vermine !

Les plus :
- les différentes thématiques : homosexualité, viol, vengeance, meurtre, trahison
- les personnages délicieux !

Chronique de Louve

La nuit de Peter Pan de Piero Degli Antoni

Année d'édition : 2016
Edition : L'archipel
Nombre de pages : 300
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Sur la côte ligure, au nord de l’Italie, la villa, construite à flanc de falaise, n’est accessible que par un long et lugubre tunnel ferroviaire désaffecté.
Y vivent seuls Leonardo, un garçon débordant d’imagination, mais introverti, rêveur et craintif, et son père David, un auteur compositeur interprète ayant connu la gloire vingt ans plus tôt.
Un soir, Leonardo, en descendant au salon, fait une terrible découverte : son père ligoté aux pieds d’un homme gigantesque, un « ogre » tout juste évadé de la prison située sur une île en face de la maison.
Qui est cet homme brutal et pervers, qui joue divinement bien du piano ? Qui semble connaître le moindre détail de la vie de Leonardo mais torture psychologiquement son père et menace de le tuer ?
Débute pour le garçon de dix ans, la nuit la plus longue de son existence, un huis-clos où l’angoisse va crescendo. Seule certitude, à l’aube plus rien ne sera comme avant…



Superbe coup de cœur qui se dévore !!

Je ne suis pas fan de huit clos, mais celui-ci est très beau, certains passages me sont apparus avant que ce ne soit écris mais dans l'ensemble un beau roman plein de suspens et qui se lit, très (trop?) rapidement.

Léonardo, jeune enfant atypique, vit avec son père comme reclu dans une maison à flanc de falaise, sur la côte ligure, au nord de l’Italie. On ne peut accéder à cette villa qu'en empruntant une ancienne voie de chemin de fer désaffectée et en passant par un long et sombre tunnel. Léonardo est donc un enfant dyslexique, rêveur, plein d'imagination, craintif vivant seul avec son père, ancien auteur compositeur célèbre.

Un soir Léonardo, à la sortie de son bain part à la recherche de son père et le trouve ligoté dans le salon, un homme se tenant au dessus de lui.... De là démarre une étrange histoire, cet homme qui est-il réellement? Une brute sanguinaire, un évadé de prison ou un artiste exceptionnel? Comment se fait-il qu'il connaisse si bien la vie de Leonardo et David (son père)?

Cette histoire va crescendo, petit à petit l'on découvre qui est Léonardo, comment son père s'en occupe, qui est sa mère, comment ils vivent dans cette maison, les évènements qui ont marqué leurs vies.... Et bien plus encore car petit à petit les révélations se font de plus en plus fortes et vous apportent leur lot d'angoisses. Comment ce petit garçon de 10 ans va-t-il sortir de cette situation? Avec son imagination et son intelligence, nous le suivons et nous inquiétons pour lui.

Piero Degli Antoni signe là un beau livre, bien pensé et bien travaillé. Je n'ai pas vraiment réussi à décrocher du livre, toujours à me demander ce qui allait se passer dans cette villa et surtout comment allait pouvoir s'en sortir ce petit gamin bien futé mais peu sûr de lui qu'est Léonardo. Ce roman est pour moi un vrai coup de cœur, comme je n'en ai pas eu depuis longtemps. A vos livres

Chroniqu de Bfanny

La famille St. John, tome 1 : L'amour en 9 défis de Sarah Maclean

Année d'édition : 2016
Edition : J'ai lu (Aventures & Passions)
Nombre de pages : 448 pages
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Gabriel, marquis de Ralston, vient d'apprendre l'existence de sa sœur bâtarde Juliana, qui arrive tout droit d'Italie. Pour lancer dans le beau monde cette jeune fille aux origines douteuses, il lui faut un chaperon exemplaire. Pourquoi pas lady Calpurnia Hartwell qui est considéré comme un parangon de vertu ? Elle sera garante de la réputation de Juliana.
Sauf que Calpurnia est en train de se rendre compte que sa vie l'ennuie profondément. Elle a même établi une liste de choses scandaleuses à faire avant de finir ses jours dans la peau d'une vieille fille flétrie. Et pour cela, elle compte bien sur Gabriel, le débauché le plus célèbre de Londres. 
 

http://www.jailupourelle.com/la-famille-st-john-l-amour-en-9-defis.html
 
Je lis peu de romance. Parce que bien souvent, je trouve que la romance est fade et toujours sur le même modèle. Mais de temps en temps j'aime bien me lancer dans une lecture de ce genre, un peu comme la junk food. Une fois de temps en temps ça peut être sympa. Et pour le coup, l'amour en 9 défis m'aura fait passer un chouette moment. C'était frais, bien écrit et j'ai beaucoup aimé l'héroïne : Calpurnia.

Ici donc, on fait la connaissance de lady Calpurnia. Nous sommes à Londres en 1813-1823 et la jeune lady se sent déjà mise de côté par les hommes de la ville. La pauvre qui est une rêveuse, qui attend de l'amour, un mariage parfait avec un homme qui la comblerait et serait attentionné. Mais voilà que dix ans s'écoulent et tous la considère comme une vieille fille. Célibataire, n'ayant jamais connu les bras d'un homme, elle est assez effacée et préfère de loin qu'on l'oublie plutôt que de se sentir une fois encore mise de côté par la gente masculine. Pourtant Calpurnia est amoureuse du même homme depuis dix ans. Elle n'a d'yeux que pour Gabriel de Ralston. Le seul homme qui l'aura complimenté alors qu'elle s'était caché dans des jardins pendant un bal après une ultime humiliation.

Mais voilà Calpurnia rêve de le voir enfin dans ses bras. Pourtant le marquis a eu grande réputation de séducteur derrière lui. Il aurait eu un nombre de conquête incalculable et se plaît semble-t-il à maintenir cet aura de Don Juan. Gabriel ne croit pas en l'amour. Il faut dire que très jeune, sa mère a abandonné son père et son frère pour partir à l'autre bout du monde refaire sa vie. Une femme froide, sans coeur et seulement attiré par l'apparence et la célébrité. Alors quand on lui amène sa demi-soeur et qu'on lui demande de s'en occuper, Gabriel est d'abord sous le choc ! Voilà que sa mère abandonne à nouveau l'une de ses progénitures. Quelle ingrate ! Si seulement Juliana, sa demi-soeur était une fille bien élevée et capable de faire une entrée remarquable dans le monde monde ! Mais non et c'est là qu'il va, après un incroyable concours de circonstance, faire appel à lady Calpurnia, une jeune femme pleine de vertu, douce et gentille pour aider sa soeur à se faire une place dans le milieu.

Et Calpurnia est un personnage délicieux. Cette femme qui rêve d'amour et d'une relation passionnée en a assez d'être mise dans le rang des vieilles filles. Et un jour, elle en a assez que les autres la prenne pour une femme passive, soumise et sans saveur. La thématique de la condition de la femme au XIXème siècle m'a bien plu. On y voit vraiment dans cette roman le rôle qu'on attend d'une femme de la bourgeoisie. Il suffit de voir les 9 défis qu'elle se lance, des défis qui à notre époque semble totalement à portée de main, mais pas à cette époque :

1. Embrasser quelqu'un - passionnément.
2. Fumer un cigarillo et boire du scotch
3. Monter à cheval à califourchon
4. S'essayer à l'escrime.
5. Assister à un duel
6. Tirer au pistolet
7. Jouer de l'argent (dans un club pour gentlemen)
8. Dans un bal, ne pas manquer une seule danse.
9. Etre considérée comme belle. Juste une fois.

Je craignais au départ que l'héroïne ne cherche à relever des défis qu'en lien avec l'amour et la romance et heureusement, ce n'est pas le cas. On est certes bel et bien dans une romance, mais Calpurnia cherche surtout à vivre des aventures, à se travestir en homme pour se sentir libre comme eux.
Citation :
" T'es-tu jamais demandé ce que faisaient les femmes derrière les portes fermées des salons, lors des thés ou après le dîner ? De quoi nous parlons, comment nous vivons sans vous ?

- Non.

- Evidemment. Parce que nos vies sont totalement exposées. Nous sommes peut-être seules dans une pièce, isolées des hommes, mais c'est vous qui possédez les maisons dans lesquelles nous nous réunissons, et vous connaissez les pièces que vous nous octroyez. Vous ne vous gêneriez pas pour y entrer, aussi nous contentons-nous de faire du point de croix et de bavarder de tout et de rien. Nous ne nous autorisons jamais à dire ou à faire des choses trop contraires aux convenances, de crainte que vous n'en soyez témoins.

C'est différent pour vous, continua-t-elle d'un ton de plus en plus passionné. Les hommes ont leurs endroits réservés : les tavernes, les salles d'armes ou les clubs. Là, vous pouvez vous livrer à toutes sortes d'activités et tenter toutes les expériences que vous désirez. Loin du regard curieux des femmes."Page 286

Et voilà Calpurnia prête à tout pour vivre le frisson de l'aventure et tant pis pour sa réputation. Elle en a marre d'être une femme invisible aussi il est temps pour elle de vivre enfin comme elle l'entend. Forcément, qui dit changement de vie et de désir dit rebondissement et Gabriel va enfin découvrir la personnalité de cette femme que tous trouvent trop banale. La romance prend son temps pour se mettre en place. N'oublions pas l'époque et forcément, on ne saute pas de suite sur une femme ou un homme qui nous attire. Calpurnia en plus ignore tout de la séduction et de la sexualité, sans pour autant être transformé en vierge effarouchée. Et la romance, même si elle suit un cheminement assez classique m'aura franchement plus. Un peu d'érotisme, un peu de sentiments, beaucoup de quiproquos et de frustration et nous voilà avec une romance historique palpitante bien mise en avant par un duo de personnage intense.

C'est donc une bonne romance et franchement c'est peut-être l'une des meilleures romance historique que j'ai lu cette année. C'est frais et pétillant. L'héroïne a du caractère et du charisme. Gabriel est séduisant et honnête et malgré quelques quiproquos agaçants entre eux, on vibre tout du long de l'histoire jusqu'au dénouement ! Les autres personnages sont aussi charismatiques, pas un n'est mis de côté et très franchement, pour le coup il me tarde de lire la suite !


Les plus :
- Les défis de l'héroïne.
- L'héroïne très sympathique

Les moins :
- les quiproquos agaçant vers la fin comme dans quasi toutes les romances pour apporter un peu de piment.

Chronique de Louve
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Le projet K de Douglas Preston

Année d'édition : 2016
Edition : J'ai lu
Nombre de pages : 371 pages
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
La NASA s’attelle à la construction d’une nouvelle sonde spatiale, constituant une énorme avancée technologique. Le projet K consiste à l’envoyer explorer la mer de Kraken, la plus large étendue d’eau de Titan, l’une des lunes de Saturne. Mais cette zone susceptible d’accueillir des extraterrestres est dangereuse et instable. La sonde doit donc être pilotée par une intelligence artificielle (IA), nommée Dorothy – en hommage au Magicien d’Oz –, qu’a développée la scientifique Melissa Shepherd. Des erreurs de calcul survenant durant les phases de test, Dorothy parvient à s’échapper dans les méandres d’Internet… L’ancien agent de la CIA Wyman Ford est alors appelé pour aider Melissa à traquer cette IA rebelle. Mais Ford et Shepherd prennent bien vite conscience que la Toile l’a totalement transformée… Et une question se fait jour : Dorothy a-t-elle toujours des intentions bienveillantes ? A défaut, l’humanité pourrait bien être menacée…



J'aime beaucoup les livres de D Preston, surtout sa fameuse saga sur l'inspecteur Pendergast qu'il écrit à quatre mains avec L Child. Je me suis donc laissée tenter par la quatrième de couverture de ce roman, qui laissait présager intrigue et action sous fond d'Intelligence Artificielle prenant le pas sur son créateur. J'aime beaucoup le genre techno-thriller.

Melissa, scientifique développe un logiciel d' Intelligence Artificielle nommée Dorothy afin de pouvoir piloter une sonde qui va évoluer sur l'une des Lunes de Saturne, dont la zone d'allunisage est dangereuse et instable. Mais lors des essais, la sonde panique et décide de prendre le lare sur Internet. Melissa et l'ancien Agent de la CIA Wyman Ford devront s'entraider afin de mettre Dorothy hors d'état de nuire.

Avec un tel spitch, autant dire que j'en attendais énormément. Mais je pense que j'avais tellement d'attente sur ce roman que j'ai été un peu déçue. Déçue car le sujet n'était pas assez poussée à mon goût. Je m'attendais plus à une histoire comme celle de Daemon de D Suarez. ( un vrai coup de coeur ce roman, où le programme décide de tout, dirige des personnes, tue ... mais dans un but bien précis ) Et surtout ce roman, prend un tournant bien différent de celui que j'avais pu imaginer de prime abord.
Les personnages aussi étaient plaisants, surtout celui de Melissa, qui est vraiment à part de ses collégues scientifiques, surtout de par son vécue d'adolescente délinquante. En tout cas, cela lui sera fort utile pour déjouer les pièges.

Et pourtant, j'ai passé un bon moment de lecture malgré tout. L'intrigue est vraiment intéressante, l'action est bien présente au bon moment, et surtout l'histoire est rythmée. Pas de temps morts, pas de longueurs. Bref, un bon roman, que j'aurais sans doute davantage aimée, si je ne m'étais pas fait une idée préconçue sur l'histoire. C'est pour ça que parfois, j'aime lire un livre très longtemps après avoir lu le résumé, comme ça je ne me fais pas une idée du livre avant de le lire. Et cela permet de savourer pleinement.

Merci au forum Mort-Sûre et aux éditions J'ai Lu pour ce partenariat.

Chronique de Noisette

Toi mon refuge de Catherine Mann

Année d'édition : 2016
Edition : J'ai Lu (Pour elle - Promesses)
Nombre de pages : 310 pages
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Issue d’une famille de militaires, Sierra McDaniel n’a pas la vie facile. Dans le ranch familial, devenu Le Refuge de la Seconde Chance, elle aide sa mère à recueillir et soigner des animaux laissés pour compte, tout en veillant sur son frère adolescent et sur son grand-père malade. Quand elle apprend que son père vient de mourir en Irak. Or, là-bas, celui-ci avait recueilli et apprivoisé un chien errant, Trooper, que ramène aux États Unis… le sergent Mike Kowalski. Après leur brève liaison un an plus tôt, il y a entre eux des souvenirs brûlants impossibles à oublier. Mais le sergent, muté dans les Forces Spéciales, va repartir bientôt. Pour Sierra et Mike, il n’y aura pas de seconde chance…


http://www.jailupourelle.com/toi-mon-refuge.html




Lors de cette lecture nous faisons la connaissance de Trooper, un chien de race bâtarde, recueilli en Irak par un vétéran. Trooper arrive dans sa nouvelle famille, les McDaniels, avec pour mission d’aider la famille à surmonter le décès du commandant Allen McDaniels mort en Irak.

L’arrivée du petit chien va provoquer de grands changements dans la famille, et son accompagnateur, le Sergent Mike Kowalski, également.

On découvre alors la famille McDaniels, Sierra la fille, aide sa mère Lacey à s’occuper du ranch qui accueille les animaux errants en plus de ses études depuis le décès de son père.

Le retour de Mike n’est pas de bon augure pour Sierra, il lui rappelle leur rupture douloureuse un an auparavant mais également les sentiments qu’elle a toujours pour lui. Malgré tout, Sierra ne souhaite pas devenir la femme d’un militaire car cela représente beaucoup de moments d’inquiétude, et implique peut-être le fait de finir seule comme sa mère, elle refuse donc de renouer une liaison avec Mike.

J’ai beaucoup apprécié cette petite romance contemporaine. Je ne connaissais pas l’auteur mais j’ai été agréablement surprise par sa plume, légère et agréable à lire.

Catherine Mann nous crée un univers réel et émouvant avec des personnages crédibles que j’ai beaucoup apprécié. On découvre à travers les différents points de vue que Sierra est une fille courageuse très attristée par le décès de son père et assez ancrée dans son passé avec Mike qu’elle aime toujours.

Quant à Mike Kowalski c’est un homme généreux, avec de grandes valeurs et un grand courage pour défendre les couleurs de son pays à la guerre. Il est également très amoureux de Sierra, la fille de son commandant mort sous les bombes, ce qui rend les choses assez compliquées, mais il garde la tête sur les épaules car c’est un homme très mature.

De plus, à travers ce récit de la vie de Sierra et Lacey McDaniels et Mike Kowalski, nous avons de petites apartés avec le point de vue de Trooper le petit chien. Il nous livre ses sentiments, ses souvenirs, son opinion sur sa nouvelle famille etc.

Au début j’ai trouvé ça un peu déroutant et puis finalement ça donne un petit grain de folie au roman. C’est le petit plus qu’on ne retrouve pas partout et qui nous fait apprécier encore plus l’histoire. C’est aussi un moyen pour Catherine Mann de nous transmettre son amour pour les chiens.

Pour conclure, j’ai beaucoup apprécié ce roman qui traite de thèmes délicats, c’est une lecture légère, tout en finesse et en émotions que je recommande pour une lecture sans prise de tête.
Un grand merci au Forum Mort Sure et aux Editions J’ai Lu pour Elle pour cette belle découverte !

Chronique de Babynoux

Aussi noir que ton mensonge de Antti Tuomainen

Année d'édition : 2016
Edition : Editions Fleuve (Noir)
Nombre de pages : 316 pages
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Par un coup de fil anonyme, le journaliste d’investigation Janne Vuori découvre qu’une mine de nickel du nord de la Finlande dissimulerait des activités illégales. Malgré les protestations de sa femme, qui lui reproche ses fréquentes absences, et le retour inattendu de son père, disparu des radars depuis vingt ans, il décide de se rendre sur place. Mais toutes ses tentatives pour entrer en contact avec les propriétaires de la mine échouent. Lorsqu’il finit par convaincre un membre du comité exécutif de le rencontrer officieusement, il apprend que des dissensions ont éclaté au sein de la direction. Tandis que ses investigations progressent, son dossier se retrouve bientôt constellé de disparitions inexpliquées, « accidents mortels » et autres menaces...


 Lien d'Aussi noir que ton mensonge sur le site de l'éditeur


Un journaliste. Une mine de nickel. La Finlande. Une catastrophe écologique. Des activités illégales. Voilà ce qui résume bien ce qu’est le roman «Aussi noir que ton mensonge» de Antti Tuomainen. J’adore les enquêtes journalistiques du genre. Pourquoi ? Simplement parce que les vrais journalistes, ceux de terrain, n’ont pas peur de faire exploser la vérité au grand jour quitte à mettre leur vie en danger. Ce roman est sombre… Et Janne Vuori, décide de mener l’enquête afin de faire la lumière sur ce qui se passe réellement dans cette mine de nickel. Mais les réponses viennent peu. Il devra travailler sans relâche afin de déterrer le moindre indice lui permettant de faire la lumière sur cette dernière. Malheureusement, il y a un prix à payer… Pas évident d’avoir une vie de famille quand le journalisme prend une grande place dans la vie de l’un d’eux.

Même si par moment, nous avons l’impression que le rythme du roman est lent, c’est au tiers de ce dernier que le rythme devient plus prenant. Question de mettre en place l’histoire complexe et les personnages. Mais une fois embarqué dans le tourbillon, il sera difficile d’en sortir. On veut en savoir toujours plus. On se demande jusqu’où l’histoire va aller pour faire enfin éclater la vérité.

La plume de l’auteur est agréable même si par moment, les noms un peu étranges sont venus me faire perdre mon rythme de lecture. Mais ce n’est qu’un détail ! J’ai trouvé l’idée originale aussi de nous amener dans l’univers des mines, car avouons-le c’est un sujet peu exploité dans les romans. Mais c’est d’actualité, car nous sommes réellement en train de constater que l’humain a provoqué beaucoup de catastrophes écologiques. L’histoire et l’auteur nous amènent à nous questionner sur le futur et les conséquences de nos actions sur l’environnement.

Si vous aimez les thrillers prenants, qui nous amènent hors des sentiers battus, ce roman est définitivement pour vous ! Original à sa manière, il saura vous plaire, j’en suis certaine. L’écologie et le sort de notre belle planète touchent la plupart des gens. N’hésitez pas à vous plonger dans l’aventure de ce dernier, même si au premier contact, vous pourriez être moins porté vers ce dernier !

Chronique de Froggy