jeudi 12 juillet 2012

L'épreuve de l'ange T2 de Anne Rice

Année d'édition: 2012
Éditions:  J'ai lu

Nombre de pages:  190

Quatrième de couverture: « J'ai rêvé d'anges. Je les contemplais, les entendais dans l'étendue galactique de la nuit. Je sentais l'amour dont ils m'entouraient. Je sentais aussi une sorte de tristesse me dévaster, m'emportant vers

ces voix célestes qui chantaient pour moi ». Ainsi débute le nouveau roman d'Anne Rice, qui nous emmène vers d'autres horizons, d'autres royaumes, et d'autres temps. Rome, XVIe siècle. La Ville éternelle, où les croix se dressent dans le ciel éclatant. La ville de Michel-Ange, de Raphaël. Mais

aussi la ville de l'Inquisition, où s'affrontent les Médicis et les papes avides de pouvoir… C'est là qu'est propulsé Toby O'Dare, ancien tueur à gages et joueur émérite de luth. Son
ange gardien,
Malchiah, lui demande d'enquêter sur un médecin juif accusé d'empoisonnement et de sorcellerie. Toby saura-t-il vaincre les terribles rumeurs et sauver ce jeune noble qu'on soupçonne d'être possédé par un dybbuk ?

Tout d'abord merci au édition J'ai lu et au forum Mort-sûre pour ce partenariat.

Commençons par parler du sujet. Un ancien tueur à gages « repenti » « travaille » pour un ange du nom de Malchiah ( qui n'est pas son ange gardien comme écrit sur la 4ème de couverture soit dit en passant ). Malchiah est un séraphin, il fait parti des anges qui « exauce » les prières des fidèles. Toby notre personnage principal va donc aider Malchiah dans sa tache afin de faire « corriger » les actes malveillants qu'il a commis lorsque qu'il était tueur à gages.


Nous suivons Toby dans une mission qui l’emmène en Italie au XVIe siècle pour aider un médecin juif accusé d'empoissonnement. Je ne rentrerais pas dans les détails mais en gros, un ami intime du médecin est malade et la population le soupçonne de l'avoir empoissonner.


Une intrigue courte, vite résolu avec beaucoup de remise en question sur la foi de Toby voilà ce que j'ai retenu de l'histoire.


Toby est tourmenté par sa foi et ses actes passé ( ses meurtres), ainsi que par son amour pour une femme qu'il a abandonné à 19 ans ( qu'il retrouve avec son fils au début du roman ). J'ai particulièrement eu du mal avec ce passage plein de mièvrerie où Toby s'en veut mais pas trop, qu'il sait qu'il l'aime mais ne veut pas lui dire parce qu'il estime ne pas mériter un amour comme celui qu'il pourrait vivre avec elle etc etc.


J’apprécie la sensibilité de l'écriture mais j'ai trouvé que cela était un peu trop à mon goût. Le fait est que je ne suis pas quelqu'un qui apprécie qu'on lui parle d'un homme qui s'est repenti de peur de perdre sa foi et son dieu, n'ayant moi même pas fois en cette croyance.


Pour conclure, j'ai apprécié la lecture mais je ne suis absolument le public visé par ce roman, Anne Rice écrit toujours aussi bien et nous fait toujours autant vivre avec ses personnages mais encore une fois un peu trop de mièvrerie et de remise en question à mon gout pour quelqu'un qui a été un tueur pendant 10 ans.


C'est une lecture agréable pour qui veut apprendre certaine chose sur l'Italie en cette période trouble qu'était le XVIe et veut passé un moment agréable dans un univers où Dieu est amour.


Note : 6/10
 
Chronique de Sekhmeth
 

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