jeudi 28 mars 2013

Fille d'Avalon, Tome 1 : Derrière le Voile de Jenna Black

Année d'édition : 2013
Edition : J'ai lu
Nombre de pages :
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Dana Hathaway ne le sait pas encore, mais elle a de gros problèmes. Lorsque sa mère alcoolique débarque à son récital complètement soûle, encore, Dana décide qu'elle en a eu assez, et part retrouver son mystérieux paternel à Avalon : le seul endroit sur Terre où le monde normal cohabite avec l'univers magique et captivant de Faerie.
Mais dès lors que Dana pose le pied à Avalon, tout part en vrille. Il apparaît que Dana n'est pas une adolescente ordinaire, c'est une Faeriewalker, un être rare capable d'aller d'un monde à l'autre, la seule qui peut apporter la magie dans le monde humain et la technologie dans le monde des Faes.




J'avais remarqué ce roman il y a quelques temps. Il avait commencé à tourner sur la blogosphère. Dès que j'ai su qu'il sortait prochainement, je voulais absolument découvrir cet univers de faerie. Vous comprendrez donc que comme je suis quelqu'un qui résiste difficilement à l'acquisition de roman qui me font envie et que j'ai vu que le Forum Mort-Sûre offrait la possibilité à ses membres de découvrir ce dernier, j'ai sauté sur l'occasion. Je veux donc remercier Louve de chez Mort-Sûre ainsi que les Éditions J'ai lu pour leur confiance.

Je m'appelle Dana et j'ai 16 ans. On pourrait dire que ma vie est toute, sauf ordinaire même si on est loin d'être dans une histoire palpitante. Je ne fais jamais d'éclat et grâce à ma mère, nous avons du déménager à de multiples reprises. Je cache un terrible secret honteux. Ma mère est alcoolique. Personne n'est au courant, même pas mes amies. Toute ma vie a chamboulé la journée de mon récital. Ma mère s'est pointée le nez bourré et j'ai eu la honte de ma vie. Ah oui, j'ai oublié de vous dire, je ne suis pas complètement humaine. Je suis mi-humaine et mi-faë. Malgré tout ce que ma mère m'a dit au sujet de mon père, j'ai décidé à la suite des événements lors de mon récital de partir loin de la maison et d'aller à la rencontre de mon père, Seamus Stuart, l'un des faës les plus prometteurs à Avalon. Mais tout ne tourna pas comme prévu à mon arrivé. C'est à ce demander si je n'étais pas mieux de rester avec ma mère aux États-Unis ...

Ici, on a un roman fantasy / young adult. On aurait pu rajouter à tendance romantique, mais l'auteur ne pousse pas trop ce côté. Ce qui laisse la porte ouverte pour plusieurs scénarios pour le tome 2 et les suivants. Pour les fans des fées et compagnie, vous savez tous que ces derniers sont nés avec une beauté exceptionnelle. Et ici Dana ne fait pas exception à la règle. Toutefois, ce n'est pas "LA" beauté fatale, surement à cause de son côté humaine. Du moins, c'est ce qu'elle pense. Son voyage vers Avalon et la Faëry sera des plus mouvementé. Chose certaine, nous avons droit à de l'action par moment ainsi que de la romance.
 
PERSONNAGES :
Dana est le personnage le plus important de l'histoire. Tout tourne autour d'elle et je dois dire qu'elle ne se doute aucunement de l'importance qu'elle a ou plutôt aura pour l'histoire. Elle est une clef dans le monde féérique et ce, à bien des niveaux. Tous la désirent dans leurs camps, mais pour des raisons bien différentes. Malgré sa grande maturité pour son jeune âge, Dana a su rapidement prendre soin d'elle, de la maison, des comptes et des autres. Mais par moment, on ne dirait pas qu'elle a cette maturité. Nous avons aussi Ethan et Kimber, frère et soeur, qui ont un rôle important à jouer dans l'histoire. Mais Dana devra se méfier des deux. Elle sera trahie et aura de la misère à donner sa confiance par la suite... Y arrivera-t-elle ? Vous le découvrirez au fil de votre lecture...

Dans les personnages secondaires, j'ai particulièrement aimé Finn et son frère Keane. L'un Chevalier et l'autre ayant déserté le métier de Chevalier. L'un plutôt rigide, tandis que Keane est plutôt têtu. On découvrira trop peu ces deux personnages qui m'ont vraiment titiller. J'espère que l'auteure exploitera leurs potentiels dans le second opus. Ils méritent à être connu.

AUTEURE :
J'ai aimé cette lecture dans l'ensemble, mais je dois dire que le rythme plutôt lent et le manque d'action et de suspense par moment ont fait que ce dernier était moins addictif qu'il aurait pu l'être. J'étais très enthousiaste de débuter ce roman, mais j'ai tout de même eux quelques déceptions. Tout comme certains, je trouve que l'auteure ne nous a pas fournit beaucoup de descriptions de l'environnement et des personnages. Plusieurs choses se répétaient (mais ce n'est qu'un petit détail). J'aurais vraiment aimé qu'on nous offre plus de descriptifs afin d'avoir l'impression d'y être encore plus. Malgré tout, comme le roman est raconté à la première personne, on s'attache rapidement aux personnages et à l'histoire. On se laisse prendre facilement au jeu tout de même...

Chose certaine, je vais attendre le tome 2 avec impatience !!! Ce n'est pas les petits points qui viennent assombrir quelques peu le tableau qui m'empêchera de poursuivre cette saga avec enthousiasme. Une lecture que je recommande. Je suis certaine que le second opus sera plus addictif et qu'on retrouvera les points moins exploités de ce premier tome.

Bonne lecture et découverte à vous !!!

Chronique de Froggy80

lundi 25 mars 2013

Un amour vintage de Isabel Wolff

Année d'édition : 2010
Edition: pocket
Nombre de pages : 471
Public visé : adulte
Quatrième de couverture :
Phoebe Swift vient d’ouvrir une boutique de vêtements d’occasion à Blackheath. Pour surmonter sa tristesse due à la mort de sa meilleure amie, Emma, elle se réfugie dans son métier : rendre à ces merveilleuses pièces vintage leur splendeur passée et leur offrir une nouvelle vie.
Quelle est l’histoire de ces vêtements vintage ? Quels secrets révéleraient-ils s’ils pouvaient parler ?
Un jour, Phoebe rencontre une vieille dame française, Thérèse, qui souhaite lui vendre quelques robes et costumes élégants. Parmi sa garde-robe, Phoebe découvre un manteau d’enfant bleu ciel, datant des années 1940. Dans un premier temps, Thérèse préfère garder le secret sur l’histoire de ce manteau, mais au fur et à mesure que les deux femmes deviennent amies, elle se confie à Phoebe. Phoebe écoute l’histoire du petit manteau bleu ciel sans se douter que celui-ci a un lien profond et intime avec sa propre vie…


Ce roman a été un beau coup de cœur ! Je m'en explique...

J’ai découvert Isabel Wolff grâce à sa plume vive et déjantée d’auteur de chick-lit. Je m’étais intéressée au titre Un amour vintage suite à la lecture de chroniques et commentaires, me promettant de le lire si l’occasion se présentait. Autant dire que, lorsque le roman est arrivé en partenariat sur le forum Mort Sûre, je me suis jetée dessus. Par chance, j’ai pu l’obtenir et je remercie chaleureusement Louve pour sa confiance renouvelée.

Sans surprise, j’ai retrouvé avec un grand plaisir la plume délicieuse d’Isabel Wolff… dénuée cette fois-ci du côté déjanté que je lui connaissais. Vu le sujet du roman, ce n’est pas étonnant et tout à fait justifié !
Le marketing est d’ailleurs étrange : titre et couverture annoncent une romance, ou du moins un roman chick-lit – après tout, vu l’auteur, c’est normal – alors qu’Un amour vintage est bien plus que ça. Très clairement, Isabel Wolff a signé un roman de littérature contemporaine sur le deuil et la culpabilité, rien de moins.

Ses personnages étant toujours terriblement attachant, sa plume nous embarque donc et certains passages sont très émouvants. Comment ne pas trembler pour Phoebe quand elle ressasse la nuit terrible au cours de laquelle elle a perdu sa meilleure amie ? Souffrant du poids de la culpabilité qui la ronge depuis six mois, elle s’échappe comme elle peut, par un nouveau travail, par des flirts, mais elle devra affronter et accepter certaines vérités pour, enfin, faire son deuil.
En cela, de façon étonnante, une vieille dame qui a aussi porté son propre fardeau va l’épauler. Laquelle aide le plus l’autre au final, qu’elle importance ? Leur belle amitié va apporter à ces deux cœurs abimés la chance de cicatriser.

Là, évidemment, vous vous dites « Mais, heu, il n’a pas l’air joyeux, ton roman ? ».
Je vous rassure tout de suite : il faut compter avec la plume et le talent de l’auteur. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Un amour vintage est un véritable coup de cœur. Car il est animé par une incroyable galerie de personnages, chacun avec ses rêves, ses soucis, ses excentricités (la palme revient à la mère de l’héroïne, je pense, que j’ai adorée), qui obligent Phoebe à rester ouverte aux autres, à aller de l’avant. Dans ce contexte, situer le roman dans le cadre de l’ouverture d’une boutique vintage, avec l’omniprésence de l’histoire de la mode, apporte une fraîcheur bienvenue et même salutaire, sans rien de superficiel.
Un peu comme ces robes de promotion américaines, délicieusement surnommées robes cupcakes, qui ont le don de changer la vie de celles qui craquent dessus.

Je conseille vraiment cette lecture à ceux et celles qui aiment les romans capables d'aborder des sujets difficiles avec cette touche d'espoir et de légèreté qui permettent d'en ressortir grandi.

http://plumes-sauvages.blogspot.fr/2013/03/un-amour-vintage.html

Chonique de Roanne

Juste une ombre de Karine Giebel

Année d'édition : 2012
Edition : Fleuve Noir
Nombre de pages : 512
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Tu te croyais forte. Invincible. Installée sur ton piédestal, tu imaginais pouvoir régenter le monde. Tu manipules ? Tu deviendras une proie. Tu domines ? Tu deviendras une esclave. Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as su t'imposer dans ce monde, y trouver ta place. Et puis un jour... Un jour, tu te retournes et tu vois une ombre derrière toi. À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche. Juste une ombre. Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré. On te suit dans la rue, on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres. On t'observe jusque dans les moments les plus intimes. Les flics te conseillent d'aller consulter un psychiatre. Tes amis s'écartent de toi. Personne ne te comprend, personne ne peut t'aider. Tu es seule. Et l'ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos. Ou seulement dans ta tête ? Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard... Tu commandes ? Apprends l'obéissance. Tu méprises ? Apprends le respect. Tu veux vivre ? Meurs en silence...
 
 
J'ai eu la chance de recevoir Juste une Ombre ce mois-ci.
Partir à la découverte d'un auteur français était tentant ! Et qui situe son roman en France : irrésistible ! Le dernier dont j'ai ouvert un livre a été Sire Cédric avec L’Enfant des Cimetières, et j'ai eu très envie de partir dans une nouvelle aventure.

Mais c'est surtout la quatrième de couverture qui m'a donné très envie d'ouvrir ce livre. Comme un poème, un mantra. Une malédiction.
Car ce livre est bien le récit d'une malédiction, d'une descente aux Enfers. J'ai plongé avec Cloé Beauchamp dès le prologue : phrases courtes, récit rythmé, le cœur commence à battre la chamade à l'unisson du personnage, et ne se calmera qu'à la dernière page.

Je suis une lectrice très exigeante, surtout en matière de thriller. Je ne m'attendais pas à passer un aussi agréable moment avec celui-ci : le thème du harcèlement ir/réel m’apparaissait peut-être un peu trop « visité ».
Mais je n'ai pu le lâcher, une fois ma lecture commencée.

Les chapitres alternent entre deux points de vue : celui de Cloé Beauchamp, victime réelle ou imaginaire d'un harceleur ; et Alexandre Gomez, commandant de Gendarmerie . Deux personnages durs, impitoyables.
Cela crée une sorte de dynamique hypnotique, et une fois ma lecture commencée, je n'ai pu lâcher le livre ! Je me disais « Juste un petit chapitre de plus, histoire de voir ce qui lui arrive »...
J'ai eu beaucoup de plaisir à suivre les personnages, tous, du plus ignoble au plus pathétique (l'ignoble qui n'est pas toujours celui qu'on croit).Ils sont tous intéressants, "complets", agréables à suivre. Avec un coup de cœur pour celui de Gomez- qui, cerise sur le gâteau, lit Chandler et boit de la Desperado...

Le récit est semé d'indices, vrais ou faux, de faux semblants, de leurres, de sous-entendus : la pression monte au fil des pages, j'ai vraiment apprécié cette façon de harponner le lecteur et ne plus lâcher.
Un vrai bon moment de lecture , qui m'a donné envie de partir à la découverte de cet auteur.
Merci aux Éditions Fleuve Noir pour cette initiative ,et à Louve, pour sa confiance.
 
 Chronique de Hellza

samedi 23 mars 2013

Les âmes vagabondes de Stephenie Meyer

Année d'édition :2013Edition: Le Livre de Poche
Nombre de pages :829
Public visé : Young Adult 
Prix : 8.60
Quatrième de couverture :
La Terre est envahie. L'humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Mélanie Stryder vient d'être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l'être qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, il y a un homme qu'elle ne peut pas oublier. L'amour pourra-t-elle la sauver ?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Je souhaite remercier le forum Mort-Sure et les éditions Le livre de poche pour m'avoir permis de découvrir ce roman d'une auteure que j'affectionne particulièrement depuis la lecture de la saga Twilight. Cette dernière fut pour moi un véritable coup de coeur. Tant les personnages que les émotions et la trame de l'histoire m'ont séduite. Les âmes vagabondes est un roman tout à fait différent de Twilight, alors si vous vous attendez à une histoire d'amour aussi passionelle que celle de Bella et Edward, passez votre tour. J'ai bien apprécié cette lecture, bien que ce ne soit pas un coup de coeur.

Comme de fait, le style de l'auteure me plait toujours. Je n'ai rien à redire sauf qu'elle est fidèle à elle même dans ce roman.

Concernant les personnages, j'ai eu beaucoup de difficulté à entrer dans l'histoire au début. J'ai trouvé que c'était lent et j'avais l'impression que les choses n'avançaient pas.  J'ai eu de la misère avec le personne de l'âme vagabonde qui me rebutait particulièrement. Cependant, je trouve que la richesse de ce pavé se trouve dans la morale et le contenu de l'histoire.

L'intrigue est tout à fait exceptionnelle. À travers le personnage de l'extraterrestre convertie à la cause humaine, nous avons la possibilité de porter un regard nouveau sur la nature humaine. Alors qu'on vit chaque jour comme si de rien n'était et qu'on ne réfléchie pas vraiment à ce qui nous entoure, ce roman nous permet de constater à quelle point la nature humaine est riche en couleur et en émotions. Parfois, il faut que ça passe par des personnages irréels ou par des messages subliminaux pour qu'on prenne conscience de certaines choses. C'est souvent plu bouleversant que quand on a les faits en plein visage.  Tel que mentionné précédemment, l'histoire d'amour est complètement différente de celle de Twilight. La fin cependant est positive comme les autres romans de l'auteure. Fin que j'ai d'ailleurs beaucoup appréciée et dont je garde un bon souvenir.

Je recommande fortement cette lecture si vous souhaitez découvrir une facette différente de l'auteure. La force de ce roman se situe dans le message et l'intrigue. J'ai trouvé qu'il était fort en émotions et je crois que c'est un point crucial pour rendre un livre mémorable.  

Chronique de Salsera15

vendredi 22 mars 2013

Hunger Games, tome 3 : La Révolte de Suzanne Collins

Année d'édition: 2011
Editions : pocket jeunesse
Nombre de pages : 418

Quatrième de couverture:Contre toute attente, Katniss Everdeen a survécu aux Hunger Games à deux reprises. Mais alors qu'elle est sortie de l'arène sanglante vivante, elle n'est toujours pas en sécurité. Le Capitole est en colère. Il veut se venger. Qui pensent-ils devrait payer pour les troubles ? Katniss. Et ce qui est pire, le Président Snow a été parfaitement clair sur le fait que personne d'autre n'est en sécurité non plus. Ni la famille de Katniss, ni ses amis, ni les habitants du District 12.
 
 
 
 
 
 
 
Katniss a été sauvé des Hungers Games par la rébellion des hommes du district treize que tous pensaient éteint. Et alors qu'elle se remet de ses blessures pendant les jeux, elle découvre que son sauvetage n'est pas anodin. Tous ont besoin d'elle pour incarner le geai moqueur et agrandir le nombre de partisans à la rébellion. Mais pour elle, rien ne compte plus que de retrouver Peeta et de l'arracher des mains du capitole afin d'éviter qu'il ne l'utilise contre elle. La survie du district treize et de Peeta est désormais entre ses mains tout comme le dénouement de cette guerre qui a débuté longtemps avant son entrée dans les Hunger Games. Pourra-t-elle sauver tout le monde, alors qu'elle ne pense même pas pouvoir se sauver elle ?
Ce troisième tome de Hunger Games est bien au-dessus du précédent. J'ai retrouvé avec grand plaisir la plume de Suzanne Collins et sa manière de nous raconter une guerre qui est à l'origine de beaucoup trop de morts. Cet univers qui n'est pas particulièrement gai a vraiment de quoi charmer ses lecteurs parce qu'il nous rend addicts à tout ce qui s'y passe.
Le début met un peu de temps à démarrer pour nous permettre de nous remettre dans le bain, chose appréciable, surtout si vous êtes comme moi, c'est-à-dire que vous ne lisez pas les tomes d'une même série à la suite et préférez les lire petit à petit. Du coup, je n'ai même pas eu la sensation que plusieurs mois s'étaient écoulés après ma lecture du second et c'est un très bon point.
Je craignais l'aspect répétitif de ce troisième opus et je salue le génie de l'auteur puisqu'on est loin des deux premiers tomes, même si on a notre lot de cadavres une fois de plus. Ici, c'est la guerre qui se prépare. La rébellion ne demande qu'une chose : tuer le président Snow et faire cesser les Hunger Games pour protéger les enfants de ces jeux cruels et destructeurs. Et quoi de mieux comme symbole que le geai moqueur et Katniss? La pauvre va devenir une véritable poupée pour la rébellion qui ne cessera de l'envoyer tourner des spots pour montrer qu'elle est toujours en vie et qu'elle lutte, mais peu à peu on la sent devenir fragile et inquiète parce que tout dépasse ce qu'elle souhaitait.
Dans ce troisième opus, Katniss est perdue. Elle ne sait pas à qui se fier, ni si elle reverra jamais Peeta, ce garçon timide et discret qui lui a sauvé la vie à plusieurs reprises et permis de survivre aux Hunger Games. Katniss va devoir se reposer sur Gale, son ami de toujours pour qui elle ressent beaucoup d'affection, mais comme on s'en doute, elle lutte contre ses sentiments et ne sait pas qui elle aime vraiment : Gale, l'ami de toujours ou Peeta le fragile pâtissier qui a toujours été là dans les moments les plus dangereux et qui désormais est prisonnier pour avoir protéger Katniss.
J'ai aimé sa psychologie, même si j'en avais assez de la voir si instable au niveau de ses émotions et de limite comparer Gale et Peeta pour voir lequel est le meilleur. Un tome qui clôture la saga en beauté, douloureux, violent, mouvementé et qui donne la chair de poule quand à la disparition de certains personnages qu'on adore et dont on ne pouvait se passer.
Une fois que nos héros déclarent la guerre au capitole, tout va très vite. Entre pertes de leurs hommes, sacrifices et retrouvailles, impossible de lâcher ce roman comme s'il allait nous faire manquer d'oxygène. Incroyable et pourtant si vrai!
Suzanne Collins frappe fort pour cette fin très attendue et nous montre que son imagination n'a pas de limite. Là je dis chapeau et j'espère retrouver un jour une saga de dystopie aussi forte, aussi addictive et dont je ne me lasserais pas, je pense, de relire les romans !

Chronique de Louve

jeudi 21 mars 2013

La main argentée : Chroniques élémiques de Abel Felibenc

Année d'édition : 2012
Edition: amalthée
Nombre de pages : 164
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
- Mon ami, sais-tu où nous sommes dans les âges et le cours du temps ? Discernes-tu les énigmes en cours ? Une grave guerre se profile.
- Les Erates ?
- Ils sont le premier coup sur la tête du clou. Ils ont en effet décidé de sortir de leur pays misérable. Leur vengeance sera terrible. Ils ont ruminé cette guerre durant cinq cents ans car leur création indue n'est pas mince problème. L'injustice dont ils se sentent victimes les rend haineux et le temps a décuplé cette haine.


 Je dois dire que je n’avais jamais entendu parler de ce roman. Grâce au forum Mort Sure et aux éditions Amalthée, j’ai pu découvrir cette histoire de fantasy. J’avais postulé pour ce roman tout d’abord grâce à la couverture, oui le personnage sur la couverture m’a fait étrangement penser à un acteur qui joue dans Bilbo le hobbit. Bref, ça m’a donné envie, puis j’ai lu le résumé et je me suis dis, tiens un roman de fantasy, ça me tente bien. Me voilà plongée dans l’histoire. J’ai eu un petit souci avec la couverture, ce n’est qu’un détail technique, cela ne change pas le texte… elle ne fait pas vraiment réel. Le personnage est disproportionné par rapport au cheval… et en regardant de plus prêt, on voit qu’ils ont oublié des petites choses sur le découpage. Bref, ce n'est pas important, comme je l’ai dit, on veut voir le texte.

Je suis plutôt bien rentrée dans le texte, à part quelques soucis de ponctuations, etc., je me suis laissée prendre par l’écriture de l’auteur. Le seul souci que j’ai eu, c’est que je n’arrivais pas à m’imaginer les lieux. Ce que j’aime dans les livres de fantasy, ce sont les lieux magiques que l’on peut trouver, ou alors les mondes un peu chevaleresques… etc. Bref, je m’imagine toujours très bien cela. Mais là à certains moments, c'était difficile, du coup je ne voyais que des personnages. Les décors ne sont pas assez décrits. Avec un peu plus de descriptions, le roman aurait été plus long. De plus, on passe trop vite sur certaines actions, c’est dommage.

L’histoire, en elle-même, est vraiment pas mal. Surtout qu’on apprend tout ce que l’on veut savoir sur ce monde. J’ai bien aimé le début du roman avec les explications du passé avec les deux peuples et la main argentée… etc. Puis on arrive dans le « présent », et on apprend que Bafine est celui qui va arrêter la guerre, bref, on veut en savoir plus, surtout qu’il est assez isolé. J’aime quand il y a de l’aventure dans un roman, et avec les romans de fantasy, je suis servie !
Au niveau des personnages, je dois dire que je ne me suis pas attachée à eux. Même si Elina est un personnage avec beaucoup plus de caractères que son frère, Bafine, d’ailleurs il a un nom qui ressemble à un personnage de Bilbo… Bref, je les suivais dans leur aventure et c‘est tout.

Pour conclure, c’est un roman sympathique à lire, pas trop long et avec de l’action, malgré quelques petites choses qui m’ont chagrinée. Merci encore aux éditions Amalthée et au forum Mort Sure.

Chronique de Sandra

Les lumières du Zénith - Livre I de Amélia SARRY

Année d'édition : Juin 2011
Edition : Amalthée
Nombre de pages : 372
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Une terre de chaos régie par les lois de la nature. Ainsi était le monde à son commencement… Sahana, jeune fille aux pouvoirs étranges, et son félin Maïko connaissent une vie sans tourments jusqu’au jour où un événement tragique vient bouleverser leur vie. Un élément sacré a été volé. Dès lors, tous deux se retrouvent enrôlés dans un périlleux voyage aux sombres complots, où la corruption et les traîtrises ont mainmise sur le gouvernement de l’Empire, là où l’équité n’a plus lieu et où chacun est en danger, seul face à la menace qui gronde…



J'avais eu envie de découvrir Les lumières du Zenith grâce à Mort Sûre parce qu'il était extrêmement bien noté sur plusieurs sites de librairies. Malheureusement, je pense que ceux qui ont mis de si bonnes notes n'avaient pas lu les mêmes « classiques » de la Fantasy que moi...

Sahana est une jeune fille aux pouvoirs étranges : elle peut manipuler le feu et elle a un don de télépathie qu'elle partage avec un félin qui l'accompagne. C'est un félin, mais il appartient à une autre race que les tigres (même s'il y a un tigre sur la couverture). C'est une race imaginaire, mais on ne sait pas pour autant la différence avec nos tigres. En tout cas, ils vivent tous les deux en marge de la société depuis presque 10 ans à chasser pour survivre, et n'aller que très rarement en ville pour faire des achats. De plus, l'amitié entre la jeune fille et le félin, et la beauté époustouflante de la jeune fille attirent tous les regards sur eux...
On découvre très vite qu'un élément a été volé : l'air. Les éléments seraient représentés par des objets physiques et depuis que l'air a été volé, les bateaux et les moulins, sans vent, ne peuvent plus fonctionner.
Après avoir provoqué une mort accidentelle à cause de son pouvoir, Sahana est emmenée par un serviteur de l'empire dans un long périple pour sauver le roi et toute une société dont elle n'a rien à faire. Dès lors, elle doit apprendre à se maîtriser lors de ses rencontres avec ce qui l'insupporte : la noblesse... Heureusement, Maiko le félin est à ses côtés.

Je n'ai pas rappelé la quatrième de couverture, car elle est assez trompeuse. Elle promet « un monde à son commencement ", un « périlleux voyage », des « complots », « des traîtrises », « où l'équité n'a plus lieu »... Des éléments seulement effleurés et à peine abordés dans ce premier tome, mais qui n'ont pas été assez utilisés pour, à mon sens, mériter de résumer en particulier ce premier tome. J'ai trouvé qu'il y avait trop de pages pour ce qui résume à une très grosse balade, dans laquelle l'action est peut présente et l'intrigue avance presque nullement.

Heureusement, on se plait dans ce récit et son univers. On lit la totalité du roman avec plaisir et on lit plus que l'intrigue principale (un peu trop légère), plutôt pour découvrir cet univers intéressant.
S'il n'y avait pas autant de légèreté, ou de manque d'approfondissement, ma lecture m'aurait davantage convaincue, les dialogues, eux, étant particulièrement pertinents. Les nombreux noms et rôles des personnages (certaines étant de la famille de Sahana) se confondent aussi à force des retournements de situation et il devient vite dur de s'y retrouver.
L'enfance de Sahana dans les bois parait impossible alors que la population a une opinion inattendue d'elle, son physique trop parfait évite bien des descriptions, trop peu détaillées concernant les vêtements... autant d'éléments qui auraient gagné à être exploités. Alors qu'au contraire, les descriptions des bâtiments et des lieux sont étonnantes, impressionnantes et... fabuleuses ! Ce sont celles qui m'ont semblé mettre le plus en valeur le talent d'écriture d'Amélia Sarry.

Les gros atouts de cette histoire sont l'apparition de passages parlant d'un moine, bien écrits et intéressants, même si c'est dommage qu'ils provoquent trop d'attente et qu'on ne sache pas une seconde dans le tome 1 où veut en venir l'auteur, et le lien entre Maïko, le félin, et Sahana. Un lien qui survit à quelques épreuves et se renforce toujours au fil du temps. Dommage cependant qu'il soit pas assez développé, tout comme la peut être histoire d'amour vaguement naissant, de la jeune fille.

Pour résumer mon impression, comme je l'ai dit au début de mon avis, ce pavé m'a semblé être beaucoup de palabres entre les personnages pour finalement peu de chose (et une intrigue bien trop simple), ce qui laisse penser que ce ne sont que les prémices de futures intrigues, à peine commencées, méritant d'être intelligemment développées dans les tomes suivants. Avec, évidemment, la jolie écriture de cette auteur. J'espère cependant que celle-ci saura mettre plus d'action dans autant de pages.

Cette lecture m'a semblé dès le début avoir beaucoup de rapports, trop proches, avec la série ‘La Moïra’ d'Henri Loevenbruck, ce qui m'a longtemps trotté dans la tête pendant ma lecture. J'ai cependant essayé de ne pas penser à cet élément pour décrire ce que j'ai ressenti en lisant, et surtout en refermant le livre, après beaucoup de temps passé sur un texte si dense.  

Chronique de Marly

dimanche 17 mars 2013

Avant d'aller dormir de Steve Watson

Année d'édition : 2011
Edition: sonatine
Nombre de pages : 400
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
À la suite d'un accident survenu une vingtaine d'années plus tôt, Christine est aujourd' hui affectée d'un cas très rare d'amnésie : chaque matin, elle se réveille en croyant être une jeune femme célibataire ayant la vie devant elle, avant de découvrir qu'elle a en fait 47 ans et qu'elle est mariée depuis vingt ans. Son dernier espoir réside dans son nouveau médecin, Ed Nash. Celui-ci lui a conseillé de tenir un journal intime afin qu'elle puisse se souvenir de ce qui lui arrive au quotidien et ainsi reconstituer peu à peu son existence. Quand elle commence à constater de curieuses incohérences entre son journal, ce que lui dit son entourage et ses rares souvenirs, Christine est loin de se douter dans quel engrenage elle va basculer. Très vite elle va devoir remettre en question ses rares certitudes afin de faire la vérité sur son passé... et sur son présent.


Avant d'aller dormir est un livre qui se dévore. Je l'ai d'ailleurs lu en à peine deux jours et je me suis régalée du début à la fin.
J'ai fait la connaissance d'une femme, âgée de 47 ans, totalement amnésique à la suite d'un accident dont elle aurait été victime. Le pire qui puisse arriver dans la vie de quelqu'un c'est de ne pas savoir qui l'on est, où l'on se trouve, qui est notre entourage, quel est notre passé lorsque l'on ouvre les yeux le matin.

C'est ce qui se passe dans la vie de Christine chaque matin et chaque jour elle doit réapprendre à savoir quelle est sa vie.

La première partie nous permet d'appréhender les personnages qui sont le quotidien de Christine et ses réactions face à son impossibilité de se souvenir. C'est dur, puissant, inimaginable de se mettre à sa place, difficile de se dire "et si cela m'était arrivé à moi...". Une véritable douche froide.

Et puis, il y a le Dr Nash que Christine rencontre et qui lui demande de tenir un journal pour pouvoir le relire chaque matin, pour se rappeler ce qui s'est passé la veille, pour tenter de faire ressurgir le passé oublié.

On entre alors dans la deuxième partie qui se lit quasiment d'une traite (malheureusement il faut aussi dormir, s'occuper des enfants, de la maison et là on rage bien sûr) et qui nous dévoile tellement de choses que l'on commence à fomenter des "peut-être que..." ou des "si jamais c'était lui qui..."

Le lecteur est pris dans l'engrenage de l'existence de Christine et ne pourra pas en sortir avant de connaître le fin de mot de l'histoire.

C'est addictif au possible et terriblement excitant car angoissant.
La dernière partie nous révèlera tout, bien sûr. Certaines de mes suppositions étaient bonnes et je n'ai pas été déçue même si j'ai su qui était le coupable. J'avais besoin que le voile soit levé, que l'on me certifie que je ne me trompais pas et j'ai été soulagée. En même temps, on se dit que ce genre de personne est complètement détraquée, que pour rien au monde on ne voudrait en rencontrer une dans le même genre. Qu'il n'y a qu'un pas à franchir pour que notre vie bascule définitivement.

L'écriture est prenante, l'intrigue bien menée. L'auteur a su se mettre dans la peau d'une femme mature, prête à tout pour retrouver sa mémoire afin de vivre sereinement. Non seulement pour elle-même mais aussi pour les siens.

Ce livre m'a d'ailleurs fait penser à un ouvrage que j'ai lu il n'y a pas si longtemps et pour lequel j'avais été aussi happée même s'il était un peu différent : Juste une ombre de Karine Giebel.

Si vous avez lu ce Giebel et que vous l'avez apprécié, je peux vous assurer que vous passerez un aussi bon moment avec Avant d'aller dormir.

Je remercie très sincèrement le forum Mort-Sûre et les Editions Sonatine pour m'avoir permis de faire cette lecture vraiment géniale.

A paraître chez Pocket en Mai 2013
  
Chronique de Belledenuit

jeudi 14 mars 2013

Le bois des âmes perdues de Le bois des âmes perdue

Année d'édition : Mars 2012
Edition : Amalthée
Nombre de pages : 440
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Dans la forêt de Waterbrook, poursuivis, menacés par des chevaliers tout droit sortis du Moyen Âge, des marchands ambulants meurent en laissant un nouveau-né, sauvé in extremis par Hans. Avant que le marchand n’expire, il fait jurer à Hans de veiller sur le nouveau-né, d’autant qu’une mission capitale attend ce dernier : effectuer un voyage dans le temps, retrouver les clés des éléments pour mettre un terme aux cataclysmes qui n’épargnent aucune région du monde.

Les révélations de Hans perturbent Isaure en ce jour de janvier 2077 : se pourrait-il qu’elle soit l’enfant recueilli, qu’elle vienne donc du passé ? Qui sont les « Êtres de l’Aurore » dont elle ignore tout et pour lesquels il était primordial de conserver près d’elle son coffret de bronze et d’ivoire, le « Miroir de la Destinée » ?

Sitôt après les confidences de celui qu’elle croyait être son père, Isaure allait trouver réponse à ses interrogations et être confrontée à son destin.


Je remercie le forum Mort-Sûre et les éditions Amalthée pour ce partenariat.


Le début de ma lecture a été assez difficile. J'ai eu beaucoup de mal avec le style de l'auteur, en particulier pour les dialogues. La façon de s'exprimer des personnages m'a paru horriblement lourde, et pratiquement identique pour tous. Heureusement, l'auteur fait des dialogues très courts et indique bien qui parle. Le personnage qui m'a le plus choquée dans sa façon de parler est Isaure, qui au début du livre a quatorze ans et n'a jamais été à l'école. Mais elle s'exprime comme les autres personnages. Vers le milieu du livre, ça va un peu mieux, mais ça reste dans le même style.
L'autre chose qui m'a gênée, c'est le manque de descriptions des personnages. Pour conclure sur l'écriture, c'est simple je n'adhère pas, trop lourd, trop compliqué.

Il y à l'histoire en elle-même.
En lisant le résumé, j'ai été sous le charme de l'idée de l'auteur. Situer l'histoire en 2077, mais amener des personnages du moyen-âge grâce au voyage dans le temps à cette époque est intriguant ! Donc ce mélange de futur et de passé est très intéressant !
Une fois plongée dans ce livre, je me suis rendu compte que l'auteur a mis surtout en valeur le fait de se trouver dans le futur avec une prise de conscience de la façon dont les gens d'aujourd'hui utilisent et détruisent la nature (le pétrole, les voitures...) toutes ces choses en 2077 on détruit le climat et la terre se rebelle, les catastrophes s'enchaînent et c'est uniquement grâce à ces personnes venu du moyen-âge que tout peut s'arranger, hélas d'autres veulent leur mort...

Pour les personnages le tour est rapide. Isaure est le personnage central, Jacob qui apparait au milieu du livre est intéressant, mais hélas il n'est vraiment pas très présent. J'ai adoré le capitaine de bateau John Blake ! Dommage que lui aussi ne soit pas là longtemps, c'est le personnage qui m'a donné l'impression de se démarquer du reste et c'est aussi à ce moment-là que le caractère d'Isaure pointe le bout de son nez, à partir de là, Isaure démontre qu'elle a un caractère assez insupportable à mon gout... mais au moins j'ai eu bien plus l'impression que son personnage pouvait se démarquer et donner un peu de rebondissements à cette histoire !


En conclusion, j'ai eu du mal à lire ce livre jusqu'au bout. J'aime les livres plein de rebondissements, d'humour, d'amour. Et hélas je n'ai rien retrouvé ici.

Pour les rebondissements il y en a, mais il y a souvent des passages de blanc et on retrouve par exemple notre héroïne dans un lit d'hôpital et non pas en train de se débrouiller pour s'en sortir et le plus souvent j'ai eu une impression de scène « téléphoner » aucune prise de risque donc.

Pour l'humour, là c'est le néant, mais bon ça c'est une question de gout dans ce livre c'est le sérieux qui prime. Ce livre est dans un cadre de SF, c'est-à-dire des explications des données, du solide donc !

Pour l'amour, quel dommage ! Là j'ai été déçue, car, même si dans un roman la partie sentimentale peut être mise de côté, là il y a vais matière à en faire un peu ! ça aurais donner de la légèreté à cette histoire.

Chronique de Zebuline

Dôme tome 1 de Stephen King

Année d'édition : 2013
 Edition: le livre de poche Nombre de pages : 840 Public visé : Adulte Quatrième de couverture : "Le dôme : personne n'y entre, personne n'en sort"













En une belle journée d'automne, dans la petite ville de Chester's Mill, est soudainement coupée du reste du monde. Une immense barrière, que l'on nommera bientôt le Dôme, entoure la ville empêchant les habitants de sortir ou d'entrer. Personne ne sait pourquoi il est là et surtout qui est à l'origine du phénomène, mais une chose est sûre: une situation comme celle-ci fait ressortir les bons comme les pires facettes de la race humaine. Désormais, tout est possible ...

Je pense que j'étais déjà convaincue d'aimer ce roman avant même de l'avoir commencé, car tout ce que j'ai lu de Stephen King m'a plu, jusqu'à présent. Cette lecture là ne fait pas exception.J'ai énormément apprécié pour ne pas dire adorer. L'ambiance, l'histoire, les personnages. Tous les éléments pour un bon roman sont réunis. Que vouloir de plus?

Tout d'abord, l'idée du Dôme est intéressante, sans être innovatrice. Tout dépendait de l'angle dans lequel l'auteur décidait de l'aborder. Ce tome-ci se concentre sur les gens pris à l'intérieur de la ville et non pas à ceux qui en recherchent la provenance. On fait face à l'impuissance des gens, à leur incompréhension et à la peur qui monte plus les heures passent. Le sentiment d'horreur naît de ses émotions. La force de ce roman (et de la plupart des Stephen King) réside dans l'exploitation d'un thème récurrent: la nature humaine, ses bons côtés comme ses mauvais. Certains organiseront les services à la population ou de vivre normalement et d'autres tenteront de profiter de cette situation au maximum. Le Dôme est un prétexte à tous les évènements qui se produiront. C'est aussi le seul élément surnaturel qui catégorise le roman dans le fantastique.
Toutes les hypothèses sont pourtant possibles. Une expérience gouvernementale? Une tentativede nouvelles technologies de la part de pays ennemis? Une punition divine?
Les gens de questionnent, mais que peuvent-ils faire de plus? J'ai cru, pendant un bon moment, que l'idée ne tiendrait pas plus de 300 pages et encore moins 800. J'ai été surprise de découvrir la vitesse à laquelle je les tournais. Il est vrai qu'il y a quelques longueurs pendant lesquelles l'histoire tourne un peu rond. Je ne me suis pas ennuyée pour autant.

Fidèle à son habitude, Stephen King nous présente une multitude de personnages, chacun apportant un petit quelque chose au déroulement. Certains trouveront que l'alternance et le nombre de points de vue sont un point faible, mais personnellement je trouve que c'est tout le contraire. L'histoire en devient plus complexe et moins monotone. Cela nous permet d'avoir une vue d'ensemble de tous les personnages et de mieux comprendre leur attitude. Ils n'ont pas tous une très grande importance dans l'histoire, les points de vue de ceux qui le sont reviennent plus souvent. Le plus intéressant reste Dale Barbara, dit Barbie, le cuisinier du Sweetbriar Rose et ex-soldat d'Irak.
Son passé est nébuleux et on n'en connait que quelques bribes ,mais son influence à la ville est indéniable. Il est attachant autant dans sa personnalité que dans son attitude face au Dôme. Le plus détestable est, sans aucun doute, Big Jim Rennie le deuxième conseiller de Chester's Mill. Il cache derrière un masque puritain une personnalité des plus odieuses et malsaines. Il tente, par tous les moyens, d'utiliser la vulnérabilité de la population pour asseoir son autorité sur la ville.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance oppressante qui s'installe, petit à petit. Il n'y a plus de règlement ni personne pour intervenir. La bourgade devient un pays indépendant.

Le style d'écriture de Stephen King m'a captivé, comme toujours. Il ne nous épargne pas les détails sordides tout en nous décrivant magnifiquement bien chaque situation.
Comme je le disais, les pages se tournent toutes seules et à une vitesse folle. On se laisse entraîner dans ce nouvel univers et nous devenons presque captif, à notre tour, de ce Dôme. Je me lancerai dans le tome 2, très bientôt. En conclusion, je crois pouvoir dire que c'est un coup de coeur!

Un immense merci aux éditions le livre de poche ainsi qu'au forum Mort-Sûre pour ce partenariat!  

chronique de Lady Swan

Danny Valentine tome 3 : À la droite du diable de Lilith Saintcrow

Année d'édition: 2013
Editions : le livre de poche
Nombre de pages : 480
Public visé : adulte
Quatrième de couverture :
Danny Valentine, pour vous servir. Je dors peu et je n’ai pas un caractère facile. Il faut vous dire que je viens de tirer un trait sur sept ans de ma vie (et sur mon partenaire) pour traquer quatre démons renégats… à moins qu’ils de ne me trouvent d’abord. Mais personne n’a jamais prétendu qu’il était facile d’être le bras droit du diable, hein ?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Danny Valentine pensait en avoir terminé avec le diable. Mais ce dernier lui n'a pas dit son dernier mot. Il convoque Danny et Japhrimel, le démon déchu qui a choisi de rester auprès de Danny afin de leur confier une mission. Quatre démons se sont échappés et c'est à eux de les retrouver et de les neutraliser afin de montrer aux autres, que le diable est toujours le maitre des Enfers. Mais lorsque Danny se retrouve seule face à ces 4 démons rénégats, elle devra apprendre à faire confiance aux autres, chose qu'elle n'a jamais su faire.

Ce troisième opus me laisse un goût mitigé. Autant j'avais été complètement séduite par les deux premiers, autant j'ai trouvé que celui-ci mettait du temps à démarrer et rendait la lecture laborieuse. Danny tourne en rond et pendant plus de cent pages, il ne se passe que très peu de choses si ce n'est les débats intérieurs de l'héroïne qui doute du démon qu'elle aime. Peut-elle lui faire confiance ? Tient-il vraiment à elle ? Va-t-il l'oublier lorsqu'il retournera en Enfer ? Redeviendra-t-elle humaine s'il la quitte ? Bref, bon nombre de questions sont posées, mais très peu de réponses sont réellement apportées.

Car dans ce troisième opus, il faut tout deviner ou presque ! Les personnages ne veulent jamais dire les choses clairement et au bout de plus de deux-cents pages, c'est assez lourd à accepter surtout dans un troisième tome. Du coup de voir Danny tourner comme un lion en cage et sans cesse se torturer l'esprit ça m'a rendu la lecture confuse et difficile, moi qui avait pris beaucoup de plaisir avec les deux premiers tomes.

À côté de ça, lorsqu'enfin ça bouge, on ne s'ennuie pas une minute ! Les scènes d'actions sont travaillées et musclées pour notre plus grand plaisir et ça je ne peux le cacher, j'apprécie énormément des passages de combat, guerre, règlement de compte bien écrit. C'est un très gros atout pour l'univers de Danny Valentine. Même si ma lecture ne m'a pas autant emballée, j'ai tout de même grandement apprécié de retrouver cet univers sombre et si particulier qui a fait mon plaisir dans les deux premiers tomes. C'est sombre, rien n'est beau, les oiseaux ne chantent pas, les démons s'apprêtent à sortir des Enfers et Danny est la proie de ceux-ci. Bref un monde très dur, et qui ne plaira pas à tous les lecteurs.

Si on met de côté le suspense trop présent et le fait que nos héros tournent un peu en rond pendant la moitié du roman, heureusement l'auteur a su ajouter un peu de piment avec de nouvelles têtes qui vont aider Danny et son démon dans la traque des démons du cercle inférieur. Et j'ai trouvé qu'heureusement l'auteur nous offre de nouveaux personnages pour éviter la lassitude. Maintenant, la fin laisse présager que notre couple va se fixer un objectif pour la suite et pas des moindres et j'ai hâte de voir comment ils comptent réussir à sauver cette personne !

Un troisième tome sympa, mais un peu trop lent par moment qui risque de lasser les lecteurs. Heureusement, l'auteur innove avec de nouveaux personnages et des scènes toujours aussi musclées !

Chronique de Louve

dimanche 10 mars 2013

Wonder de R.J. Palacio

Année d'édition : 2013 Edition : pocket jeunesse Nombre de pages : 405 Quatrième de couverture :
« Je m'appelle August.
Je ne me décrirai pas.
Quoi que vous imaginiez, c'est sans doute pire.
Né avec une malformation faciale, Auggie n'est jamais allé à l'école.
A présent, pour la première fois, il va être envoyé dans un vrai collège...
Pourra-t-il convaincre les élèves qu'il est comme eux, malgré tout ?
Ne jugez pas
un livre garçon
à sa couverture son apparence »






August est un petit garçon comme tous les autres. À un détail près. Il a une malformation faciale depuis sa naissance que les nombreuses chirurgies n'ont fait qu'empirer. Aussi ses parents, très protecteurs, ne l'ont jamais mis à l'école. Mais August est en âge d'aller au collège et sa mère ne se sent pas capable de lui faire encore cours à domicile. Aussi ils décident tous d'inscrire le petit garçon à l'école. Mais les débuts seront difficiles pour celui qui a toujours été caché du regard des autres.

En refermant ce roman, je me suis dit : « waouh ! » Autant vous dire que j'ai adoré cette lecture même si elle n'est absolument pas du registre du fantastique ! Wonder est un roman magnifique et étonnant qui m'a mis à plusieurs reprises les larmes aux yeux, alors que je ne suis pas très sensible en général avec ce genre de lecture, mais là on a un véritable bijou.
J'ai vraiment apprécié de vivre cette histoire à travers plusieurs personnages pour avoir des avis extérieurs à August qui ne peut vraiment se juger lui-même et juger son apparence. Du coup, de voir le point de vue de personnages qui ne sont pas de sa famille ( la meilleure amie de sa soeur, le petit ami de sa soeur, ses copains de collège...) permet de donner une réelle profondeur à cette histoire et de la rendre plus attachante. Parce que les faits sont là : je me suis incroyablement attachée à August, ce petit garçon qui ne cherche qu'à vivre comme les garçons de son âge malgré un physique désagréable et qui effraye les autres. C'est un roman réaliste que nous découvrons, puisque toute personne peut se voir devenir un petit August, du coup ça nous touche encore plus.

J'ai eu peur qu'à un moment le roman n'en devienne trop larmoyant avec l'apparence physique d'August qui est comparé par ses camarades de collège à Gollum, à un Orque et autres créatures. Cependant, l'auteur préfère garder une part d'humour face aux péripéties d'August plutôt que de tomber dans le dramatique et ça j'ai grandement apprécié puisque du coup on passe du rire aux larmes en un instant, l'inverse étant également possible.
Se retrouver dans la peau de ce petit garçon est une bonne idée, je le disais plus haut. Mais surtout on est ravie de découvrir qu'il est comme tout le monde. Il aime Star Wars (il en est fan), les jeux vidéos (Halo par exemple et je le comprends, j'adore moi-même ce jeu !), bref c'est un ptit gars qui a beaucoup de passions et de loisirs et qui est très bien entouré de sa famille, ce que remarqueront certaines personnes et l'envieront même un peu pour cela. J'ai vraiment envie de vous en parler en long, en large et en travers, mais je crains de trop vous en dévoiler et de vous gâcher la surprise de la découverte de ce petit bijou.

Ce qui fait la force de ce roman, mis à part son héros particulier, c'est l'attachement des gens pour ce petit garçon qui ne semble pas vraiment dérangé d'être tel qu'il est. Du coup, même si certains vont se montrer vraiment mauvais avec lui (le brusquer, l'insulter, se moquer de lui...), d'autres vont très vite prendre sa défense et devenir des amis sur qui August pourra compter. C'est donc une belle leçon de vie qu'est ce roman et je ne doute pas qu'il vous plaira autant qu'il m'a plu. À lire d'urgence !!

Chronique de Louve 

samedi 9 mars 2013

Zombies Don't Cry de Rusty Fischer

Année d'édition : 2013 Edition : J'ai lu Nombre de pages : 371 Public visé : Adulte & Young adult Quatrième de couverture :
Moi, Maddy, lycéenne sans histoire, je ne croyais pas aux coups de foudre. Du moins pas avant d’en avoir été moi-même victime, et à deux reprises – laissez-moi vous expliquer.
La première fois, je venais de percuter Stamp, le nouveau, et, comme la majorité des filles de ce bahut, moi aussi je me suis mise à rêver de pouvoir un jour sortir avec lui. Ce qui a failli arriver…
Mais notre rencard a comme qui dirait été « électrique » puisqu’en chemin pour le rejoindre, j’ai justement été frappée… par la foudre ! Et j’ai beau essayer de me convaincre du contraire, je crains d’être devenue un zombie !!




Maddy est une jeune fille assez effacée. Vivant dans l'ombre de sa meilleure amie et voisine Hazel, une jeune fille extravertie et très jolie, elle n'attend rien de spécial de la vie. Même les trois filles mortes depuis le début des cours dans des accidents banals n'ont rien de vraiment alarmant pour elle. Pourtant un jour, elle percute de plein fouet un nouveau dans son lycée. Très vite, elle tombe sous le charme et sent qu'enfin les choses vont changer pour elle. Lorsque ce dernier l'invite à une fête, elle accepte bien vite. Désobéissant à son père, légiste de la ville, elle se rend donc à cette soirée, mais en route un éclair la frappe de plein fouet.Lorsqu'elle se réveille, en pleine nuit, dans la rue, elle se rend compte qu'elle n'est plus la même. Son coeur ne bat plus. Elle n'a plus besoin de respirer. Et là, elle découvre qu'elle est devenue un zombie. Mais heureusement pour elle, dans sa petite ville, elle n'est pas la seule à avoir cette nature particulière et très vite elle va comprendre que la mort des jeunes filles n'a rien d'anodin.

Zombies don't cry est un roman vraiment sympa à lire. Il m'a vraiment étonnée pour son humour et son second degré, présent du début à la fin. Se retrouver dans la peau de Maddy, une jeune fille pour une fois qui n'a rien d'exceptionnel et qui est d'une banalité affligeante, change beaucoup des autres héroïnes de littérature jeunesse. Et c'est en partie ce qui m'a le plus séduit dans ce roman. Parce que Maddy sait ce qu'elle vaut, elle est effacée, parce qu'elle le veut bien. Elle ne cherche pas à être célèbre, adulée ou admirée de tous. Elle veut simplement être normale et évoluer normalement. Du coup elle en devient vraiment attachante, je l'ai adoré pour sa simplicité et son naturel.

Après le côté fantastique est vraiment intéressant. L'auteur nous propose des zombies assez différents de ceux que l'on voit à la télé, mais qui ne sont pas sans rappeler Vivant de Isaac Marion ( sortie au cinéma ce mois-ci d'ailleurs). Maddie va nous faire découvrir le monde des zombies à travers son vécu et ses découvertes. Comme le fait de devoir se nourrir de cerveaux ( humain ou animal d'ailleurs, vivant ou mort). La raison nous est expliquée et c'est crédible surtout par le fait que dans d'autres films, c'est la raison qu'on évoque. Du coup, j'ai aimé de vivre une transformation par le biais d'un personnage et savoir un peu ce qu'on ressent lorsqu'on devient un zombie et ce qui nous change un peu. Après, je suis une fan des zombies (films, séries, romans, jeux vidéo) et forcément ça a joué sur mon appréciation de ce roman qui évite certains clichés et tente de nous donner du renouveau. Une très bonne idée puisque ça fonctionne.

D'ailleurs le second point que j'ai apprécié, c'est la romance très légère de ce roman. On a une petite histoire d'amour, enfin plutôt une amourette puisque Maddy tombe sous le charme de Stamp, un sportif beau gosse qui arrive dans son lycée et semble la trouver à son goût. Mais lorsqu'elle devient zombie, Maddy sait qu'elle ne peut rien attendre de cette relation et c'est là qu'on a un changement avec les autres romans YA, c'est qu'elle ne va pas tenter de quand même avoir une relation puisqu'elle ne peut pas. Elle va accepter les règles des Anciens, et s'éloigner de Stamp et peu à peu découvrir que ce n'est peut-être pas forcément son genre de garçons. En effet, elle va peu à peu se sentir plus proche d'un autre garçon, zombie lui aussi, mais je n'en dirais pas plus, si ce n'est qu'à la fin, la réaction de Maddy envers Stamp est vraiment sublime et pour ça j'ai trouvé qu'elle avait beaucoup de courage et de bienveillance en elle.

Au final, j'aurais trop de choses à en dire et j'ai beaucoup aimé ma lecture, même s'il m'a manqué d'un tout petit quelque chose pour en faire un coup de coeur. Une belle histoire, avec de l'action, de l'humour, du suspense et très peu de romance, mais qui devrait quand même ravir bon nombre de lecteurs ! 
 
Chronique de Louve

lundi 4 mars 2013

Le Chant des Âmes tome de Frédérick Rapilly

Année d'édition : 2012
Edition : pocket
Nombre de pages : 406
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Alors que la police s’oriente vers un rituel satanique, Marc Torkan, ex-grand reporter, est chargé d'une contre-enquête par son ancien rédacteur en chef. Accompagné d’une photographe inexpérimentée, il comprend rapidement que la police fait fausse route : la veille du meurtre, la victime semble s’être rendue à une rave-party. L’enquête prend un tournant inattendu lorsqu’en Thaïlande, un deuxième cadavre est retrouvé en marge d’un évènement similaire. Pour le journaliste et sa coéquipière, la chasse au scoop se transforme en chasse à l’homme. Seuls, ils se lancent sur la piste d’un tueur en série, qui choisit ses proies dans le tumulte et la fièvre des nuits électro.




Le corps de Clara a été retrouvé dans la forêt de Brocéliande. La jeune femme a été torturée avant d’être tuée. Mais pourquoi ? Qui pouvait lui en vouloir à ce point ? Marc Torkan, un ancien journaliste pour Paris Flash qui a quitté le métier cinq ans auparavant, est rappelé par son ancien patron – et beau-père – Patrick Boudou. Ce dernier lui demande de mener l’enquête. Mieux que ça, il lui a envoyé Katie, une photographe américaine venue tenter sa chance à Paris, pour qu’elle le seconde. Alors qu’il avait tiré un trait sur sa vie passée afin de se dédier au métier d’antiquaire, Marc accepte et va remonter une piste tout autre que celle suivie par la police. De la Bretagne à Paris, en passant par la Thaïlande, Dubaï ou l’Espagne, cette enquête va nous conduire aux quatre coins de la planète.

Le thriller est un genre que je ne lis pas souvent. Et j’avoue que j’ai été très agréablement surprise par Le Chant des âmes. En effet, le rythme est particulièrement soutenu et tient le lecteur en haleine du début à la fin. De plus, malgré quelques passages quelque peu oppressants, il n’y a rien de vraiment glauque et je n’ai pas eu de souci pour lire ce livre. Moi qui pensais que les thrillers étaient tous macabres…

En outre, cet ouvrage nous plonge dans le monde de la musique. Ainsi, chaque début de chapitre est introduit par un extrait d’une chanson de Nick Cave & The Bad Seeds. De plus, alors que les débuts de l’enquête laissaient penser que le meurtre de Clara était l’œuvre d’adeptes de Black Metal, et plus précisément du groupe Sons of Gaël, Marc découvre que Clara s’était rendue à une rave party. On découvre ainsi l’univers de la musique techno, ses DJs, ses adeptes… Pour poursuivre leurs investigations, Katie va demander l’aide de Jullian, une de ses amies DJette, connue dans cet univers sous le pseudo de Lady J.

J’ai particulièrement aimé le personnage de Marc Torkan. On découvre qu’il s’agit d’un écorché vif. On apprend qu’il a perdu Caroline, son épouse, cinq ans auparavant. Mais le lecteur va devoir attendre de le connaître mieux, avant de savoir ce qu’il lui est arrivé et quelles furent les circonstances de cet accident. Tout semble tabou, et cela ne fait qu’attiser la curiosité du lecteur. Et lorsque l’on commence à entrevoir ce qu’il s’est réellement passé, on ne peut qu’avoir de l’empathie pour cet homme qui a tout perdu. Fin limier, il ne lâche rien et on admire son sens du travail accompli. D’autres meurtres s’enchaînent, mais Marc et Katie feront tout pour trouver quel est cet adepte de musique prêt tuer et à mutiler pour… pourquoi ? Lisez et vous saurez !

Le Chant des âmes est donc un thriller captivant, avec une intrigue captivante que Frédérick Rapilly a su mener d’une main de maître de la première à la dernière page.

Merci au forum Mort-sure et aux Editions Pocket pour ce partenariat !

Chronique de Anne-Sophie

séquestrée de Shevy Stevens

Éditions : Pocket
Genre : Thriller
Pages : 383
Prix : 7.20€
Quatrième de couverture :   
Annie a été séquestrée. Elle a passé douze mois d'enfer dans une cabane perdue au fond de la forêt. Annie est libre, enfin, mais les séances chez le psychologue lui font revivre chaque minute. Annie est sauve, le plus dur est derrière elle. Du moins le croit-elle...









Je tiens tout d’abord à remercier le forum Mort-sure et les éditions Pocket pour cette superbe découverte.

Annie, une trentenaire, agent immobilier, a été séquestrée pendant douze mois. Au travers de ces trois-cents pages, elle nous fait revivre les pires moments de sa vie. Je n’en dirais pas plus, je vous laisse la surprise.
Séquestrée est un thriller qui se dévore page par page. J’ai été très intriguée de commencer par la fin si je puis dire. On sait où en est l'enquête, ce qui s'est passé et comment l'héroïne a pu en sortir. Car oui, Annie est sortie des griffes du Monstre, mais pas de la peur qui la gouverne. J’ai beaucoup aimé cette façon de raconter l’histoire avec les yeux d’Annie qui opère une rétrospective de ces douze mois enfermée dans une cabane. En parallèle, elle nous parle de sa vie actuelle, sa paranoïa, l’incompréhension voire l’ignorance de ses proches.
Elle se sent terriblement seule. De plus, c’est impressionnant de voir à quel point le Monstre l’a changé. Il a exercé un véritable contrôle sur tout ce qu’elle faisait et même après qu’elle se soit libérée, elle a gardé certaines habitudes. Je me suis sentie emportée dans cette cabane avec Annie subissant les humiliations, les contrôles constants, l’emprisonnement. On partage sa peine, l’abîme dans lequel elle se trouve après tout ça.
On essaie de voir le bout du roman, mais Chevy Stevens a fait fort. On ne sait pas où on va, quel sera le dénouement, le mystère total. Annie m’a tenu la main jusqu’au dénouement où je suis restée pantoise, je n’avais rien deviné.

Annie est une femme indépendante, elle sort avec Luc depuis quelques mois, mais on sent bien qu’elle tient à son autonomie. Au cours du roman, on la voit toucher le fond, essayer de sortir la tête de l’eau. Tout le courage dont elle a fait preuve pendant sa séquestration et même après, comment aurions-nous réagi ?
Le Monstre, c’est ainsi qu’Annie l’appelle, faute de savoir son prénom. Autoritaire, dominant, caractériel, il traite Annie comme une poupée, une servante. Il a un sacré grain, je vous le dis.
L’auteur arrive à nous faire douter des proches d’Annie. L’ont-ils toujours soutenu ? Luc est un homme généreux qui n’a eu de cesse de rechercher Annie avec Christina, sa meilleure amie. La mère d’Annie est une alcoolique qui n’arrive pas à être fière de sa fille, tantôt attachante, tantôt insupportable, on ne sait pas trop sur quel pied danser.

Chevy Stevens m’a embarquée, elle n’aurait pu mieux faire. Ses mots pèsent sur nous comme une épée de Damoclès, la sueur parcourt notre échine lors de l’enlèvement et la séquestration, la peur fait partie de nous tout du long. On est paumé, on lit entre les lignes pour pouvoir retrouver le bon chemin et arriver à la fin, on reprend notre respiration.
C’est le premier roman que je lis de cette auteur et elle est très douée, très peu d’auteurs m’ont emportée comme elle l’a fait. Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu de thriller, j’étais contente d’avoir été choisie pour ce partenariat.
Séquestrée est magnifique roman pour se remettre dans le bain de l’horreur et du suspens. J’ai été plus que séduite, il y a un coté jouissif à lire un roman qui vous transporte autant dans des sentiments que nous ne voudrions jamais ressentir autrement. 
Chronique de Chtitepuce