Edition : pocket jeunesse
Nombre de pages :
Public visé : Young Adult
Quatrième de couverture :
Sous les rues de New York vivent les Avicen, une ancienne race aux chevelures de plumes et dont les veines sont parcourues de magie. Des enchantements séculaires les gardent dissimulés aux humains. Tous sauf une. Echo est une fugueuse, une pickpocket qui survit en vendant des trésors volés au marché noir, et les Avicen sont la seule famille qu’elle a jamais connu.
Echo est intelligente et audacieuse, et parfois impertinente, mais elle est d’une loyauté farouche avant tout. Alors quand une guerre antique arrive à ses portes, elle décide qu’il est temps d’agir.
Selon les légendes, il y a un moyen de mettre fin au conflit une bonne fois pour toutes : il faut trouver le Firebird, une entité mythique qui posséderait un pouvoir dont le monde n’a jamais été témoin. Ce ne sera pas une tâche facile, mais si la vie de voleuse a appris quelque chose à Echo, c’est comment trouver ce qu’elle veut… et comment en prendre possession.
Mais certaines tâches ne sont pas aussi simples qu’elles ne paraissent. Et celle-ci pourrait embraser le monde entier.
Difficile de passer à côté de ce titre au
regard de sa couverture magnifique, sombre et pleine de promesse sur le
contenu ! Le roman, malgré des situations sans surprises et presque déjà
vu dans le Young adult Fantasy offre toutefois un univers atypique et
fantastique !
A l’ombre de la société
humaine, deux peuples s’affrontent depuis des siècles ; les Avicens,
créatures de plumes et les Drakharins, créatures de feu. Echo, une jeune
humaine adoptée par une Avicen 10 ans plus tôt, se retrouve à la
recherche de l’Oiseau de Feu, qui semble être la seule chose capable de
faire cesser cette guerre. Mais elle n’est pas la seule en quête de
l’objet, et pour le trouver, elle devra coopérer avec l’ennemi, Caïus,
un mystérieux Drakharin.
Ce roman est mené
tambour battant par une jeune héroïne humaine de 17 ans, dynamique,
téméraire et pleine d’humour. Ayant quitté un foyer familial violent,
elle vole pour survivre depuis l’âge de 7 ans et vit dans une
bibliothèque où elle profite pleinement de sa passion des livres. C’est
aussi un personnage au bagout provocateur et ayant du répondant, ce qui
la met souvent dans des situations désagréables et de grands dangers.
Elle a été adoptée par l’Ala, une Avicen, elle partage depuis la vie de
ce peuple qu’elle considère comme sa famille, bien que l’inverse ne soit
pas forcément le cas. Du coup, c’est la seule humaine qui use de la
magie et voyage dans l’Entre Deux pour aller d’un point du monde à un
autre, pouvant se déplacer autant sur les terres des Avicens que des
Drakharins.
Les créatures de ces deux
peuples sont tous décrits comme plus beaux les uns que les autres tant
au sens figuré qu’au sens propre et portent physiquement la distinction
de leur espèce. Des plumages mordorées ou aux couleurs incroyables pour
les Avicens, des êtres mi-hommes, mi-oiseaux au goût prononcé pour les
sucreries. Des écailles iridescentes et des prunelles d’une intensité
captivante pour les Drakharins, des êtres mi-hommes, mi-dragons aux
charmes irrésistibles. Dans les légendes, il est dit que ces deux
créatures peuvent enfin trouver la paix grâce au pouvoir de l’oiseau de
Feu.
L’oiseau de Feu est secrètement
convoité chez les Avicen par l’Ala qui aspire à la paix entre les deux
peuples que la guerre sanglante dévastent depuis des siècles. Les
indices menant sur les terres drakharines, l’Ala demande à Echo de faire
usage de ses talents de voleuses pour faire des recherches pour elle.
Du côté des Drakharins, Caïus, le Prince Dragon souhaite également
mettre un terme aux querelles funestes des deux peuples pour offrir un
temps de paix à son peuple. Il devra cependant faire face à
l’incrédulité de certains de ces disciples qui ne croient pas en cet
artefact et qui considère cette recherche comme une perte de temps,
jusqu’à ce qu’il soit trahi et qu’il se voit obliger de fuir.
Dans
sa mission, Echo devra donc s’allier à Caius, soit un drakharin, peuple
considéré depuis toujours comme l’ennemi chez les Avicen et considérés
comme des créatures viles et violentes aux yeux d’Echo. Tous deux seront
accompagnés de Dorian, le Drakharin borgne fidèle allié de Caïus,
d’Ivy, l’innocente Avicen guérisseuse, meilleure amie d’Echo et de
Jasper, un voleur Avicen un brin bobo qui vit en marge de sa société.
Une équipe hétéroclite constituée de personnages attachants, aux
relations complexes, peut-être un peu trop rapides parfois mais qui
donnent lieu à des situations intimes irrésistibles, intenses et
comiques. C’est là, un des atouts charmes de cette série.
L’autre
atout, c’est l’univers créé par l’auteur, de magnifiques créatures, un
vocabulaire qui leur est associé, des distinctions physiques atypiques
et charmantes, des habitats propres à chacun, une culture, des
croyances, une organisation sociétaire, tout est bien pensé, bien
décrit, on s’immerge sans aucune difficulté. C’est parfois léger dans le
ton avec des traits d’humour et des échanges séduisants, c’est aussi
parfois plus sombre, la guerre, le feu, le sang, les tortures sont
omniprésents. Cela reste du young adult addictif, ça se dévore même si
les relations entre personnages sont attendues, que certaines actions
sont sans surprises, à force de lire ce genre, les codes deviennent vite
évidents. C’est toutefois très plaisant, captivant et invite le lecteur
dans un univers magique dépaysant qui l’évade complètement.
En
bref, une nouvelle fois PKJ offre une lecture addictive et
divertissante qui emporte le lecteur dans un univers fantastique où se
côtoient des personnages beaux et attachants. On craque forcément !
Je remercie Louve du Forum Mort Sure et les éditions PKJ pour ce partenariat.
Chronique de Walkyrie
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