mercredi 1 juillet 2015

Le Pensionnat de Mlle Géraldine, tome 1 : Etiquette & Espionnage

Année d'édition : 2015
Edition : le livre de poche
Nombre de pages : 377
Public visé :  Young Adult
Quatrième de couverture :
C’est une chose que d’apprendre à faire une révérence comme il faut. C’en est une autre que d’apprendre à faire une révérence en lançant un couteau. Bienvenue au Pensionnat de Melle Géraldine. Angleterre, début du 19e siècle. Sophronia, 14 ans, est un défi permanent pour sa pauvre môman : elle préfère démonter les horloges et grimper aux arbres qu’apprendre les bonnes manières ! Mrs Temminnick désespère que sa fille devienne jamais une parfaite lady… aussi inscrit-elle Sophronia au Pensionnat de Melle Géraldine pour le Perfectionnement des Jeunes Dames de Qualité. Mais Sophronia comprend très vite que cette école n’est peut-être pas exactement ce que sa mère avait en tête. Certes, les jeunes filles y apprennent l’art de la danse, celui de se vêtir et l’étiquette ; mais elles apprennent aussi à donner la mort, l’art de la diversion, et l’espionnage – le tout de la manière la plus civilisée possible, bien sûr. Cette première année au pensionnat s’annonce tout simplement passionnante.
Situé dans le même univers que la série du Protectorat de l’ombrelle mais 25 ans plus tôt, on retrouve dans Étiquette et Espionnage le sens de l’aventure et l’humour décapant de Gail Carriger.





Je n’avais encore jamais lu de livre de Gail Carriger, et pourtant cela faisait quelques temps que j’avais bien envie de découvrir son univers!

Et j’ai donc commencé ma découverte avec la saga Le pensionnat de Mlle Géraldine…

Ce livre, sur livraddict, est classé dans deux catégories : jeunesse et Fantasy. Je trouve que ce classement lui convient bien, mais j’aurai ajouté steampunk, car la mécanique est bien présente dans cette saga.

Pourquoi est ce que je vous parle de cela ? Tout simplement parce que je n’apprécie pas spécialement ce genre littéraire.

Après avoir souligné ces quelques éléments, passons maintenant à ce que j’ai pensé de ce livre.

Le début a été très laborieux pour ma part. En effet, j’ai trouvé que le début du récit est assez brouillon et que cela a tendance à partir un peu dans tous les sens. De plus, les éléments de steampunk m’ont vraiment gêné, car je n’accroche pas du tout à ce genre.

L’univers que Gail Carriger a crée est vraiment très riche. En effet, le monde de Sophronia, notre héroïne, ne ressemble pas vraiment au nôtre. Ainsi, c’est avec un soucis de détail important que l’auteur construit ce monde. Sauf que pour le lecteur, cela fait beaucoup d’un coup, et j’avoue avoir été perdu durant les premiers chapitres.

Heureusement, notre héroïne l’est presque autant que nous par son arrivée dans sa nouvelle école. Ainsi, nous découvrons beaucoup de choses avec Sophronia, et le sentiment de malaise disparaît rapidement.

Donc, après les premiers chapitres passés, je me suis vraiment plu à découvrir l’univers, et surtout à me demander ce que notre héroïne allait encore inventer !

Car nous suivons Sophronia, qui est une jeune adolescente de 14 ans ! Autant dire que ce n’est pas une jeune fille très posée, et elle adore découvrir son nouveau pensionnat de nuit, à l’abri des regards !

J’ai beaucoup aimé ce personnage, un peu à contre courant des personnages classiques.

Le fait que ce soit une adolescente par contre m’a éloigné d’elle plus que ce n’aurait été le cas avec une héroïne plus âgée. En même temps, c’est un livre jeunesse. Mais dans l’ensemble, cela ne m’a pas beaucoup gêné.


J’ai donc adoré cette découverte du pensionnat, cette timide ouverture sur la politique du monde, l’intégration de Sophronia dans un univers inconnu pour elle…

Je pense que ce livre peut aussi bien plaire à des adultes qu’à des adolescents. Il y a de tout dedans : beaucoup d’amitié, des vampires, des loups garous, des machines, de l’intrigue, un tout petit peu d’amour… vraiment complet !


Après des débuts assez difficiles dût notamment au style steampunk que je n’apprécie pas plus que cela, j’ai finalement vraiment accroché avec cette histoire !

L’univers est totalement inédit et vraiment approfondie, ce qui change de beaucoup de romans !

J’ai été immergé dans le monde Sophronia très rapidement, et j’ai adoré découvrir son univers ! Je recommande donc ce livre et j’ai hâte de lire le 2 (dès qu’il sortira en poche, je n’aime pas avoir des collections non assorties).

Chronique de Roxou

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