Année d'édition : 2016
Edition : ActuSF (Hélios)
Nombre de pages : 160 pages
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Alors que deux jumelles viennent au monde, l’une d’entre elles bénéficie d’une modification génétique qui lui permet de ne plus dormir. Huit heures d’éveil de plus par jour, un rêve pour apprendre, vivre et découvrir le monde... Huit heures qui feront aussi d’elle, un être à part.
Edition : ActuSF (Hélios)
Nombre de pages : 160 pages
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Alors que deux jumelles viennent au monde, l’une d’entre elles bénéficie d’une modification génétique qui lui permet de ne plus dormir. Huit heures d’éveil de plus par jour, un rêve pour apprendre, vivre et découvrir le monde... Huit heures qui feront aussi d’elle, un être à part.
Pour tout avouer, je ne m’attendais pas vraiment à ça en débutant cette
histoire. Je ne sais pas pourquoi, je pensais à quelque chose de moins
terre-à-terre. Néanmoins, j’ai beaucoup aimé ce roman et les réflexions
qu’il déclenche au fil des pages.
Comme beaucoup, j’ai souvent rêvé d’avoir des journées plus longues pour pouvoir faire toutes les choses que je n’ai pas le temps de réaliser (ou juste pour bouquiner tranquillou, cela dépend des fois !). Ici, pour Leisha, ne pas dormir n’est pas un rêve mais est sa réalité. Une réalité qu’elle n’a pas demandé et qui lui a donc été imposée à la naissance. Justement car son père voulait qu’elle ait le temps de faire toutes ces choses que le commun des mortels n’a pas le temps de réaliser en devant dormir.
Mais si Leisha ne peut pas dormir, Alice, sa sœur jumelle, est une enfant parfaitement normale. Nous découvrons donc dans ce roman le parallèle entre ces deux gamines qui, si elles sont jumelles, n’en sont pas moins génétiquement très différentes. J’ai d’ailleurs regretté que ce parallèle ne soit pas plus prononcé car on s’intéresse ici presque exclusivement à Leisha. Cependant, le roman s’attache à la manière dont les adultes comparent les traitent les deux enfants et on débute donc cette histoire avec la différence pointée du doigt.
Le roman ne s’arrête pas à ce fait de pouvoir dormir ou non mais s’intéresse à la marginalité de ces enfants qui deviendront des adultes et qui seront donc différents du reste de la société. Comment cette dernière va-t-elle réagir ? Saura-t-elle les accepter ou en aura-t-elle peur ? Saura-t-elle les intégrer ? Nancy Kress pose la question du rejet ou de l’acceptation d’une société qui voit des êtres « anormaux » l’intégrer. Mais qu’est-ce que la normalité après tout ?
Le courant de pensée de Kenzo Yagai propose aussi une vision du monde très intéressante, basée sur les échanges et sur la volonté de donner aux autres ce que l’on sait faire, pensant que ces autres donneront en échange ce que eux savent faire. Cette notion de communautarisme se heurte à l’individualisme de certains et propose des réflexions et des dialogues parfaitement d’actualité.
En bref un roman qui pousse à la réflexion sur la place de tout un chacun dans la société et qui mérite d’être lu et analysé.
Merci au forum Mort-Sûre et aux éditions ActuSF pour ce partenariat ~
Comme beaucoup, j’ai souvent rêvé d’avoir des journées plus longues pour pouvoir faire toutes les choses que je n’ai pas le temps de réaliser (ou juste pour bouquiner tranquillou, cela dépend des fois !). Ici, pour Leisha, ne pas dormir n’est pas un rêve mais est sa réalité. Une réalité qu’elle n’a pas demandé et qui lui a donc été imposée à la naissance. Justement car son père voulait qu’elle ait le temps de faire toutes ces choses que le commun des mortels n’a pas le temps de réaliser en devant dormir.
Mais si Leisha ne peut pas dormir, Alice, sa sœur jumelle, est une enfant parfaitement normale. Nous découvrons donc dans ce roman le parallèle entre ces deux gamines qui, si elles sont jumelles, n’en sont pas moins génétiquement très différentes. J’ai d’ailleurs regretté que ce parallèle ne soit pas plus prononcé car on s’intéresse ici presque exclusivement à Leisha. Cependant, le roman s’attache à la manière dont les adultes comparent les traitent les deux enfants et on débute donc cette histoire avec la différence pointée du doigt.
Le roman ne s’arrête pas à ce fait de pouvoir dormir ou non mais s’intéresse à la marginalité de ces enfants qui deviendront des adultes et qui seront donc différents du reste de la société. Comment cette dernière va-t-elle réagir ? Saura-t-elle les accepter ou en aura-t-elle peur ? Saura-t-elle les intégrer ? Nancy Kress pose la question du rejet ou de l’acceptation d’une société qui voit des êtres « anormaux » l’intégrer. Mais qu’est-ce que la normalité après tout ?
Le courant de pensée de Kenzo Yagai propose aussi une vision du monde très intéressante, basée sur les échanges et sur la volonté de donner aux autres ce que l’on sait faire, pensant que ces autres donneront en échange ce que eux savent faire. Cette notion de communautarisme se heurte à l’individualisme de certains et propose des réflexions et des dialogues parfaitement d’actualité.
En bref un roman qui pousse à la réflexion sur la place de tout un chacun dans la société et qui mérite d’être lu et analysé.
Merci au forum Mort-Sûre et aux éditions ActuSF pour ce partenariat ~
Chronique de Rinne
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