lundi 17 mars 2014

L'univers à l'envers de Philip José Farmer

Année d'édition : 2014
Edition : le livre de poche
Nombre de pages : 235
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Après sa mort, survenue au cours d'un accident de voiture, Jack Cull s'était réveillé en Enfer.

Un Enfer très différent de ce qu'il avait imaginé, sans flammes, sans tourments éternels, mais avec des démons. De pauvres diables de démons devenus les esclaves des hommes et qui, pourtant, parvenaient à torturer leurs maîtres.

Jack Cull n'avait pas besoin d'un démon pour le faire souffrir. Le départ de Phyllis, qui l'avait abandonné pour le Premier Téléphoniste, suffisait amplement.

Et voilà que l'Enfer devenait chaos. Toute la ville souterraine, jadis construite par les démons, s'effondrait dans un cataclysme géant. Des milliers d'hommes et de femmes étaient tués et ne ressuscitaient plus, les démons eux-mêmes succombaient. Quel espoir de survie pouvait-il rester à Jack Cull, qui tentait de fuir en compagnie de la cruelle Phyllis et du mystique fou Fyodor ?




Cull vit en Enfer. Après un accident de voiture, il se retrouve sur en Enfer, mais dans un Enfer complètement à l'opposé de ce qu'il imaginait vivant. Ici, pas de flammes, pas de réels châtiments, pas de Lucifer trônant en maître absolu. Non l'Enfer est différent de bien des côtés et lorsque le lieu devient chaos et commence à s'effondrer, Cull ne pense plus qu'à fuir. Fuir, oui, mais pour aller où ?

L'univers à l'envers m'a complètement déstabilisée. Je ne m'attendais absolument pas à cela lorsque j'ai débuté la lecture. Philip José Farmer n'est pas un auteur accessible pour tous, de cela j'en suis certaine après avoir terminé ce roman. Déjà, j'ai trouvé le style de l'auteur plutôt vieillot et parfois indigeste, de quoi ralentir ma lecture et me donner une impression de longueur et de lenteur, déroutant pour un roman si fin. Non pas que je n'ai pas apprécié ma lecture, la question n'est pas là, mais j'ai été parfois complètement perdue par ce que je lisais. C'est tellement étrange et tellement atypique qu'on se demande parfois si on a bien compris ce qu'on vient de lire.

Parfois, le roman semble décousu et trop farfelu et je me dis que je ne suis peut-être pas le lectorat visé par ce genre de délires métaphysique. Parce que oui l'auteur joue avec son univers et prend plaisir à modifier tout ce que l'on pensait connaître de l'Enfer. En Enfer, les résidents se voient parfois soignés de leurs maux de vivants (maladie, grosse infirmité) et ils travaillent comme sur Terre pour « gagner » leur vie en Enfer. Certains démons sont complètement fous et loufoques, prenant des airs d'esclaves au service des humains. Même le personnage de Cull est déroutant. Il n'a rien du héros, il semble très peu motivé et quelque peu fatigué de cette vie-là, le souci étant qu'un étrange personnage ressuscite les morts de l'Enfer...

Oui ce roman est étrange et j'avoue ne pas avoir tout saisi. C'est avant tout la quête d'un groupe qui recherche X, un homme étrange, un messie qui pense détenir la vérité. Autant dire que ce n'est habituellement pas ma sauce et les descriptions de l'auteur n'ont fait que confirmer l'impression que j'avais de cet auteur. Je ne pense pas renouveler l'expérience.

Ma note : en toute franchise, je ne noterais pas ce roman, parce que je ne sais même pas si j'ai aimé ou pas. Je n'arrive pas à lui donner une notation tant il m'a troublée.


Chronique de Louve

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