Année d'édition : 2016
Edition : Pocket
Nombre de pages : 600
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture : Rome, 1492. La belle Giulia Farnese épouse le jeune et séduisant Orsino et croit que la fortune lui sourit. Mais elle découvre bientôt que son mariage n'est qu'un leurre, orchestré par le cardinal Borgia, décidé à faire d'elle sa concubine.
Enfermée dans une prison dorée, espionnée par les serviteurs, Giulia résiste aux avances du cardinal. Elle peut compter sur le soutien de Carmelina, une cuisinière au lourd secret, et Leonello, un cynique garde du corps mû par la vengeance. Au milieu des convoitises et des complots, Giulia et ses acolytes doivent à leur tour manœuvrer pour survivre. Mais n'est pas intrigant qui veut...
Edition : Pocket
Nombre de pages : 600
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture : Rome, 1492. La belle Giulia Farnese épouse le jeune et séduisant Orsino et croit que la fortune lui sourit. Mais elle découvre bientôt que son mariage n'est qu'un leurre, orchestré par le cardinal Borgia, décidé à faire d'elle sa concubine.
Enfermée dans une prison dorée, espionnée par les serviteurs, Giulia résiste aux avances du cardinal. Elle peut compter sur le soutien de Carmelina, une cuisinière au lourd secret, et Leonello, un cynique garde du corps mû par la vengeance. Au milieu des convoitises et des complots, Giulia et ses acolytes doivent à leur tour manœuvrer pour survivre. Mais n'est pas intrigant qui veut...
J'ai découvert la plume de Kate Quinn avec sa
saga Rome. J'ai essayé un peu au hasard car je dois dire que je n'aime
pas les romances historiques ou romans historiques en général. Cette
auteure m'a fait changer d'avis sur ce genre-là. Du coup, je me suis dit
que j'allais retenter l'expérience avec cette nouvelle saga et je ne me
suis pas trompée, cette lecture a été un coup de cœur.
J'ai lu ce livre sans lire le résumé, et je dois avouer que parfois ce n'est pas plus mal. La lecture est totalement surprenante et on ne sait pas à quoi s'attendre. J'ai donc découvert que cette saga nous racontait l'histoire de la famille des Borgia, de l’ascension de Rodrigo à la papauté, la guerre contre les Français et au milieu de tout cela les "bâtards" de Rodrigo et la douce et belle Giulia, désignée comme la catin du Pape. Autant dire, que cela promet bon nombre d'intrigues et de coups dans le dos à la Cour.
Concernant les personnages, on les aime, on les déteste, on les envie ... Kate Quinn a un véritable don pour décrire ses personnages, ils ne sont jamais caricaturaux. Ils ont beaucoup de profondeurs et sont comme nous, ils ne savent pas toujours ce qu'ils veulent. Je dois avouer qu'au début Giulia m'apparaissait un peu superficielle, timide et naïve, mais son caractère s'affirme durant toute l'histoire, elle apprend de ses erreurs et n'en devient que plus forte et sûre d'elle. Leonello quant à lui, pourrait un peu faire penser au nain "rigolo" de l'histoire, mais il n'en est rien. Autant dire qu'il a un caractère bien trempé et de sacrés reparties qui m'ont fait sourire plus d'une fois durant ma lecture. J'avoue, j'ai un peu pensé au personnage de Tyrion Lannister dans Games of thrones. L'autre personnage principal est celui de la cuisinière Carmelina, dont on sait qu'elle cache un terrible secret, mais lequel ? Elle aussi est forte, sans doute car dans les cuisines les femmes ne sont habituellement pas en haut de la hiérarchie. Et elle a le désir de faire ses preuves pour montrer qu'elle peut être la meilleure dans son domaine.
C'était d'ailleurs très intéressant d'alterner les points de vue à la première personne du singulier parmi ces trois personnages. Cela permet d'avoir des visions différentes de la même scène.
Ensuite concernant l'histoire en elle-même, je ne me suis jamais ennuyée. Kate Quinn a le chic pour nous tenir en haleine, en se demandant quel coup fourré pourrait encore faire tel personnage. Car à la Cour, les intrigues sont légions surtout quand elle concerne le pouvoir et la religion. Chacun veut sa part du gâteau : autant les richesses que les plus belles femmes... Les vœux de célibat des prêtres et autres sont mises à mal. La guerre contre les Français commence à faire rage. J'avoue avoir trouvé un peu dommage de ne pas avoir davantage développé cette partie, pour se concentrer davantage sur la romance entre Giulia et Rodrigo, mais la fin du tome laisse envisager que ce point sera mis en avance dans le second tome. Il y a aussi une sous-intrigue intéressante à suivre concernant des meurtres "rituels" envers les femmes de basses classes, mais je ne veux pas dévoiler l'histoire davantage.
J'ai appréciée aussi de découvrir cette période de l'histoire admirablement bien décrite, surtout concernant les us et coutumes de cette époque, car j'avoue je n'y connais pas grand chose étant une piètre élève en cours d'Histoire.
Autre point concernant ce livre, c'est qu'il parle aussi beaucoup de cuisine et de recettes. J'avoue d'ailleurs avoir eu faim durant cette lecture, en imaginant les superbes desserts crées par Carmelina. Rien que d'y repenser j'en ai l'eau à la bouche...
Ce livre est donc un coup de cœur du début à la fin sauf que je suis sortie énervée de la fin du roman ... C'est quoi cette manière de terminer un livre sur un retournement de situation ? C'est une torture que de ne pas savoir ce qu'il va se passer et que vont devenir les personnages, car leur destin semble bien mal engagé à la fin de ce premier tome.
Je ne sais pas si j'arriverais à attendre la sortie poche pour pas que les livres soient dépareillés dans ma bibliothèque.
Merci aux éditions Pocket et au forum Mort-Sûre pour leur confiance.
J'ai lu ce livre sans lire le résumé, et je dois avouer que parfois ce n'est pas plus mal. La lecture est totalement surprenante et on ne sait pas à quoi s'attendre. J'ai donc découvert que cette saga nous racontait l'histoire de la famille des Borgia, de l’ascension de Rodrigo à la papauté, la guerre contre les Français et au milieu de tout cela les "bâtards" de Rodrigo et la douce et belle Giulia, désignée comme la catin du Pape. Autant dire, que cela promet bon nombre d'intrigues et de coups dans le dos à la Cour.
Concernant les personnages, on les aime, on les déteste, on les envie ... Kate Quinn a un véritable don pour décrire ses personnages, ils ne sont jamais caricaturaux. Ils ont beaucoup de profondeurs et sont comme nous, ils ne savent pas toujours ce qu'ils veulent. Je dois avouer qu'au début Giulia m'apparaissait un peu superficielle, timide et naïve, mais son caractère s'affirme durant toute l'histoire, elle apprend de ses erreurs et n'en devient que plus forte et sûre d'elle. Leonello quant à lui, pourrait un peu faire penser au nain "rigolo" de l'histoire, mais il n'en est rien. Autant dire qu'il a un caractère bien trempé et de sacrés reparties qui m'ont fait sourire plus d'une fois durant ma lecture. J'avoue, j'ai un peu pensé au personnage de Tyrion Lannister dans Games of thrones. L'autre personnage principal est celui de la cuisinière Carmelina, dont on sait qu'elle cache un terrible secret, mais lequel ? Elle aussi est forte, sans doute car dans les cuisines les femmes ne sont habituellement pas en haut de la hiérarchie. Et elle a le désir de faire ses preuves pour montrer qu'elle peut être la meilleure dans son domaine.
C'était d'ailleurs très intéressant d'alterner les points de vue à la première personne du singulier parmi ces trois personnages. Cela permet d'avoir des visions différentes de la même scène.
Ensuite concernant l'histoire en elle-même, je ne me suis jamais ennuyée. Kate Quinn a le chic pour nous tenir en haleine, en se demandant quel coup fourré pourrait encore faire tel personnage. Car à la Cour, les intrigues sont légions surtout quand elle concerne le pouvoir et la religion. Chacun veut sa part du gâteau : autant les richesses que les plus belles femmes... Les vœux de célibat des prêtres et autres sont mises à mal. La guerre contre les Français commence à faire rage. J'avoue avoir trouvé un peu dommage de ne pas avoir davantage développé cette partie, pour se concentrer davantage sur la romance entre Giulia et Rodrigo, mais la fin du tome laisse envisager que ce point sera mis en avance dans le second tome. Il y a aussi une sous-intrigue intéressante à suivre concernant des meurtres "rituels" envers les femmes de basses classes, mais je ne veux pas dévoiler l'histoire davantage.
J'ai appréciée aussi de découvrir cette période de l'histoire admirablement bien décrite, surtout concernant les us et coutumes de cette époque, car j'avoue je n'y connais pas grand chose étant une piètre élève en cours d'Histoire.
Autre point concernant ce livre, c'est qu'il parle aussi beaucoup de cuisine et de recettes. J'avoue d'ailleurs avoir eu faim durant cette lecture, en imaginant les superbes desserts crées par Carmelina. Rien que d'y repenser j'en ai l'eau à la bouche...
Ce livre est donc un coup de cœur du début à la fin sauf que je suis sortie énervée de la fin du roman ... C'est quoi cette manière de terminer un livre sur un retournement de situation ? C'est une torture que de ne pas savoir ce qu'il va se passer et que vont devenir les personnages, car leur destin semble bien mal engagé à la fin de ce premier tome.
Je ne sais pas si j'arriverais à attendre la sortie poche pour pas que les livres soient dépareillés dans ma bibliothèque.
Merci aux éditions Pocket et au forum Mort-Sûre pour leur confiance.
Chronique de Noisette
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