mercredi 17 septembre 2014

Doglands de Tim Willocks

Année d'édition : 2014
Edition : pocket
Nombre de pages : 352
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Keeva, sa mère, l'a nommé Furgul, ce qui signifie « le brave ». Et son courage est sa meilleure arme. Car il est né dans La Fosse de Dedbone, un lieu ou règnent la violence et la loi du plus fort, ou les faibles sont écrasés sous les bottes du maître des lieux.
Furgul est un sang-mêlé, le fils d'Argal, un mystérieux hors-la-loi qui n'aurait jamais dû approcher Keeva. Et, à La Fosse, les bâtards sont condamnés à mourir. Alors pour survivre, Furgul doit fuir.
Déjà, il entend l'appel des « Doglands » – cet endroit ou les chiens seraient libres de courir avec les vents. Mais il s'est juré qu'un jour, il reviendrait...




Tout d'abord, un grand merci au forum Mort Sure et aux éditions Pocket pour cette découverte.

Voici un livre peu commun, un livre dans lequel nous ne sommes pas à la place d’un humain ou d’une créature surnaturelle, mais à la place d’un chien.

Furgul est un chien bâtard. Au début de ce roman, Furgul est enfermé dans une cage à la Fosse de Dedbone, dans ce qui semble être un refuge pour chien, mais un refuge un peu particulier car les humains appliquent la violence sur ses animaux. Seulement, dès les premières pages de ce livre, nous entrons dans la tête de Furgul. Le lecteur EST le chien. Nous ressentons la peur que lui ressent dans ce refuge où règne la violence envers les animaux, la haine qu’il nourrit envers les hommes qui apparaissent abominables, et ce sentiment d’envie de liberté qui grandit en lui au fur et à mesure.

Le roman évolue dans l’ordre croissant. Au début Furgul est enfermé dans une cage, il est craintif, il est faible et l’univers est malsain, étouffant. Puis Furgul et les autres chiens se révoltent, on ressent cette envie grandissante de liberté et de joie qui émane des animaux et surtout de l’esprit de Furgul, très vite il n’est plus faible, il devient courageux, fort et très intelligent, il décide de partir et de rejoindre les « Doglands », les chiens qui sont libres et court comme bon leur semble. Ainsi une deuxième partie du roman qui se passe loin de la violence, dans une étendue de nature qui reprend ses droits et laisse les animaux vivre leur vie comme ils l’entendent. Mais son courage fait de Furgul un chien redoutable, et déterminé, il souhaite retourner à la Fosse de Dedbone pour retrouver et libérer sa mère Keeva, et rien ne l’en empêchera.

J’ai beaucoup apprécié ce roman, on entre dans l’histoire dès les premières pages, on suit un parcours haletant, plein d’obstacles mais dans la peau d’un chien si courageux on ne doute de rien, on sait qu’il peut y arriver.

Je n’avais jamais lu de roman de Tim Willocks et ce fut une très bonne découverte, malgré un début de roman assez lent car il faut mettre l’histoire en place (ce n’est pas partout que l’on vit une histoire dans la tête d’un chien), l’histoire est bien tournée, j’admire l’auteur pour toutes les connaissances qu’il a sur les chiens. A travers son roman, Tim Willocks nous propose ainsi une vision très réaliste de la maltraitance des animaux, mais aussi et surtout de la solidarité qu’il existe entre eux et qui fait leur force.

En résumé, c’est une découverte très plaisante, être un chien, ressentir sa colère lorsqu’il est battu, sa peur et son incompréhension des hommes, c’est une expérience très enrichissante pour aussi comprendre son animal de compagnie.

Bref, Ça change d’être un chien ! Et je vous conseille vivement de tenter l’expérience le temps d’une lecture!


Chronique de Babynoux

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