samedi 9 mai 2015

Merry Gentry, Tome 9 : Frisson de Lumière de Laurell K. Hamilton

Année d'édition : 2015
Edition : j'ai lu
Nombre de pages : 510
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
« Depuis que la nouvelle de ma grossesse s'est répandue, tous les nobles de la Féerie se précipitent à ma cour dans l'espoir que je fasse des miracles pour vaincre leur stérilité. Pourtant, entre la recherche de subsides et l'arrivée imminente des jumeaux, j'ai comme qui dirait d'autres préoccupations. L'une d'elles porte le nom de Taranis : non content d'avoir abusé de moi, le Roi de la Lumière et de l'Illusion revendique haut et fort la paternité de l'un des enfants. Bien que je sois sûre qu'il se trompe, il va falloir que je trouve un moyen de l'empêcher de nuire. Définitivement. »







Je tiens à remercier le forum Mort Sûre et les éditions J'ai Lu pour cette découverte.

Je tiens avant tout à préciser que je n'avais lu aucun autre tome de Merry Gentry avant de me lancer dans celui-ci. Mon avis sur ce tome 9 sera donc d'un point de vue bien différent de quelqu'un qui aurait lu toute la série. Heureusement pour moi, les références aux tomes passés et les explications sur les évènements qui s'y sont déroulés sont nombreuses. Je n'ai donc guère eu de mal à me plonger dans l'univers de cette série.

Comme je l'espérais pour une série de bit-lit, Merry Gentry est une bonne lecture "popcorn" (pour reprendre le nom donné par une amie chroniqueuse). Comme le popcorn, cela se dévore facilement, ça fait passer un bon moment sans prise de tête.
Au début de ce tome 9, Merry accouche, et l'intrigue principale du roman va tourner autour de la protection de ses enfants et de leur intégration au monde de la féérie. Pour de la bit-lit, je m'attendais à beaucoup d'action et de rebondissements. Au final, ce n'est pas le cas dans Merry Gentry (en tout cas dans ce tome-ci). Il ne se passe en fait pas grand-chose durant ce tome 9, les choses avancent calmement. Mais la lecture n'en est pas pour autant ennuyeuse. La grande galerie de personnages, tous aussi intéressants les uns que les autres, y est pour beaucoup. J'ai trouvé l'univers féérique de Merry Gentry très bien construit, et c'est une des grandes richesses de ce roman. On a envie d'en apprendre plus sur tous les peuples, toutes les magies, toutes les règles qui régissent les deux cours de la féérie.

J'ai beaucoup aimé Merry. Elle est entourée d'hommes beaux, grands et forts, mais c'est elle qui reste aux commandes malgré son 1m50. C'est elle la princesse de féérie, et elle a vraiment un caractère de dirigeante. Toutefois, elle ne tombe pas non plus dans la caricature inverse de la femme forte qui n'accepte aucune aide. Elle sait reconnaître les moments où elle doit accepter la protection de ses compagnons, sans pour autant à ce moment-là devenir une petite princesse en détresse. Elle est juste consciente de ses limites.
J'ai aussi aimé détester sa tante, la reine des Unseelies. Puis finalement la trouver un peu plus sympathique qu'au premier abord (surtout en comparaison de son oncle le roi des Seelies, qui est lui véritablement fou).
Dans les compagnons de Merry, je crois que ma préférence va à Mistral (le plus ténébreux du lot dans ce tome 9).

Deux points m'ont un peu déçue :
- les scènes hot. Elles sont plutôt bien écrites, mais je n'ai pas du tout vu leur intérêt par rapport à l'intrigue de ce tome.
- la question centrale de tout ce tome : "qui sont les vrais pères de chaque enfant ?", ne trouve même pas de réponse avant la fin du tome. J'ai trouvé dommage que le tome ne soit pas construit autour d'un véritable arc narratif complet, et que cette porte ne soit pas refermée à la fin.

En conclusion, j'ai tout de même passé un très bon moment avec ce tome 9, malgré mon ignorance du reste de la série. De ce que j'ai pu en apercevoir, l'univers de Merry Gentry mérite qu'on le découvre, ne serait-ce que pour la richesse de son background, très bien construit !

Chronique de Sytra

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