mardi 11 juin 2013

Rebecca au Nom du Sang Tome 1 de Jacq Julie

Année d'édition : 2012
Edition : Mélibée
Nombre de pages : 362
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :

Être damphire n est pas facile tous les jours. Surtout lorsque tout le monde vous voit comme un monstre. Mes parents veulent que je vive cachée pour me protéger. Trop têtue, j ai refusé. Cette période de ma vie est révolue. J ai quitté l Ariège pour étudier l histoire, ma grande passion, dans la plus prestigieuse université au Canada sans rien dire à personne. Mais voilà, en voulant fuir mon passé, les ennuis me sont tombés dessus à vitesse grand V. Là-bas, je suis tombée sur les seuls vampires qui travaillent pour Linus, le monstre qui est dans tous mes cauchemars. À côté de ça, une secte de vampire qui veut dominer le monde et me veut moi, au passage. Ajoutons une meute de loups et le compte est bon. Que demander de plus, peut-être vivre assez longtemps ? Ben là c est mal parti parce que je suis dans un sacré pétrin.


Sarah est une dhampir. Mi-vampire-mi-humaine elle a décidé de partir étudier loin de ses parents pour pouvoir s'isoler un peu et tenter de mettre le plus de distance entre elle et Linus, un vampire dont elle a très peur. Une fois au Canada, ses parents ignorent qu'elle s'est rendue là-bas, elle découvre la vie à l'université et le quotidien qu'elle offre. Sarah qui se fait désormais appeler Rebecca pour brouiller les pistes se rend bien vite compte qu'un autre étudiant est lui aussi un vampire. Et pas n'importe lequel.

Rebecca au nom du sang est un roman dont je ne garderais hélas pas un très bon souvenir. Le style de l'auteur est simpliste et les répétitions de mots sont trop nombreuses chose qui a tendance à vite me gêner. Par exemple, l'auteur utilise une surabondance d'auxiliaires et du coup rend ses phrases répétitives et assez lourdes. L'absence de vocabulaire aurait pu ne pas me troubler dans ma lecture, mais ça et là j'ai décelé un côté hachuré à la plume avec des phrases trop courtes, des tournures maladroites et des oublis de mots. Autant dire que le départ n'était pas très positif.

L'autre souci majeur c'est l'utilisation du narrateur. L'auteur n'a pas su se décider entre un narrateur interne et un narrateur omniscient et on passe du « je » au « il » sans arrêt et sans que rien n'indique les changements. Je me suis donc beaucoup perdue entre les différents points de vue, donnant une trop grande lenteur au roman où en plus l'action se fait désirer.

L'héroïne qui a vingt-cinq ans agit comme une adolescente de quatorze ans à de nombreuses reprises dans son comportement avec ses amies et j'ai trouvé qu'elle était très molle, sans réelle saveur alors qu'elle est censée représenter un prédateur, puisqu'elle se nourrit de sang et a une nature plus forte que les humains, chose très peu mise en avant dans le roman.

À cela s'ajoute de nombreuses incohérences au niveau de l'intrigue où l'auteur désigne tantôt l'héroïne sous le nom de Rebecca, tantôt sous le nom de Sarah et à force avec les autres personnages dont il faut retenir le nom, j'étais vraiment perdue. Il y a également d'autres incohérences temporelles où l'héroïne explique que plusieurs mois ce sont écoulé, mais au final un personnage juste après explique qu'une seule semaine a passé depuis un incident, du coup j'ai complètement oublié tous mes repères de temps pendant ma lecture et c'est une chose que je n'apprécie pas, puisque j'aime savoir où j'en suis et ce qu'il se passe.

L'histoire se promettait intrigante et intéressante, mais j'ai ressenti l'effet inverse. Il est dit qu'une meute de loups s'en mêle, mais ils tardent à apparaître tout comme l'action à proprement parler. C'est un premier tome qui se centre trop sur les nouvelles amitiés de l'héroïne et pas assez sur sa nature. (Avec bon nombre d'éléments déjà trop présent en littérature YA)

Rebecca au nom du sang est donc un roman qui avait du potentiel, mais dont je pense il faut revoir la narration et raccorder le tout avec de la relecture et du travail pour le rendre aussi attirant que les romans de vampires sur le marché.

Chronique de Louve

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