Année d'édition : 2017
Edition : Editions J'ai Lu
Nombre de pages :
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture : Après six saisons infructueuses, Minerva Dodger a abandonné l'idée de se marier. Son esprit vif, sa nature indépendante font fuir les prétendants, et seuls les coureurs de dot lui tournent autour. En revanche, elle n'a pas renoncé à la passion. Un soir, le visage dissimulé sous un masque, elle se rend au sulfureux Nightingale Club. Sa rencontre avec le duc d'Ashebury est explosive. Elle découvre le plaisir dans les bras de cet amant expérimenté et, au fil de leurs étreintes, leur complicité sensuelle se mue en une relation plus riche. Mais, terrifiée à l'idée de perdre celui qui est indispensable à son bonheur, Minerva refuse obstinément de lui dévoiler ses secrets.
Edition : Editions J'ai Lu
Nombre de pages :
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture : Après six saisons infructueuses, Minerva Dodger a abandonné l'idée de se marier. Son esprit vif, sa nature indépendante font fuir les prétendants, et seuls les coureurs de dot lui tournent autour. En revanche, elle n'a pas renoncé à la passion. Un soir, le visage dissimulé sous un masque, elle se rend au sulfureux Nightingale Club. Sa rencontre avec le duc d'Ashebury est explosive. Elle découvre le plaisir dans les bras de cet amant expérimenté et, au fil de leurs étreintes, leur complicité sensuelle se mue en une relation plus riche. Mais, terrifiée à l'idée de perdre celui qui est indispensable à son bonheur, Minerva refuse obstinément de lui dévoiler ses secrets.
Ce romance est un livre « doudou », vous savez
ces livres qui vous mettent du baume au cœur et viennent vous faire du
bien quand vous en avez besoin. C’est une romance historique pleine de
passion, de désir qui loin d’offrir un excès de sexualité offre surtout
un échange passionnant entre deux personnages que tout oppose mais qui
s’allie à merveille. C’est plutôt original et réussi son petit effet, le
lecteur est emporté au cœur d’une histoire où le double-jeu des
personnages ne le laissera pas indifférent.
Minerva
dodger n’est pas le genre de femme qui plaît et attire les hommes.
Depuis maintenant six saisons, elle se rend aux bals mondains sans avoir
rencontré son futur mari. Il faut dire que la demoiselle n’a pas sa
langue dans sa poche et n’hésite pas à partager ses opinions et ses
réflexions qui ne sont pas du goût de la plupart des hommes. Pourtant
des demandes en mariage, elle en a eu, mais la jeune femme a une dot si
importante qu’elle attire tous les chasseurs de dot de la société. Mais
Minerva aspire à bien plus qu’un mari, elle rêve d’amour, de désir et de
passion. C’est pourquoi elle décide de renoncer au mariage et de perdre
son innocence en se rendant au club de Nightingale, un club privé où
les maris viennent retrouver leur maîtresse et où les femmes, dont
l’anonymat est savamment gardé, viennent également prendre du bon temps.
Elle y rencontre le Duc d’Ashebury, un des vauriens d’Havisham à la
réputation sulfureuse, qui loin de la laisser indifférente, aurait même
tendance à la surprendre et à lui attiser le feu au corps.
L’auteure
dresse le portrait de deux personnages qui sont plutôt mal assortis,
qui ne ce sont jamais vraiment parlés alors qu’ils se croisent
régulièrement dans les bals mondains et qui pourtant dans un contexte
anonyme et intime vont peu à peu se rapprocher.
Minerva
Dodger est une jeune femme de caractère, élevée avec ses frères par un
roturier qui a réussi en ouvrant une salle de jeu, un père à la
réputation sauvage prêt à tout pour protéger sa fille. De cette
éducation, Minerva garde certains traits masculins de l’époque qui était
relativement mal vu chez une femme ; une répartie intelligente et
cinglante, une droite maîtrisée, des conversations ouvertes sur le monde
et l’économie, une franchise directe ainsi qu’une certaine autorité, le
genre de chose qui repousse les hommes plus qu’il ne les attire.
Minerva rêve d’amour et certainement pas d’un mariage arrangé et de
bonne facture, en six années aucun homme ne s’est aventuré à tenter quoi
que ce soit avec elle, pas même un baiser, seul sa dot semble avoir sur
eux un effet attractif. Minerva se sent donc assez banale, peu
séduisante et accepte son sort de future vieille fille, préférant
renoncer au mariage. C’est un personnage féminin franchement attachant
qui offre une touche d’humour rafraîchissante, elle est peut-être vierge
mais loin d’être innocente, elle a de la conversation, n’hésite pas à
dire tout haut ce qu’elle pense quitte à blesser, adore les jeux
d’argent et mal se comporter en volant les cigares de son père et
fouinant dans sa réserve de scotch. Sous les trait de Lady V, elle se se
rend dans ce club privé, le Nightingale, légende urbaine londonienne où
les mœurs sexuelles ne seraient plus un tabou. La passion et le désir
animeraient les hommes et les femmes. Minerva souhaite connaître ce
sentiment d’être désirée d’un homme pour autre chose que son argent et
espère bien connaître une folle nuit de passion. Asche va beaucoup
l’intriguer, la détromper sur les rumeurs et sa réputation, et elle va
peut-être même y voir des choses qui ne lui semblait pas possible,
encore moins avec le Duc d’Ashebury, intensément courtisé par les
femmes.
Le duc d’Ashebury, Nick pour
les intimes, fait parti de ceux que l’on appelle les vauriens
d’Havisham. L’homme vit sa vie comme il l’entend entre aventure aux
quatre coins du monde et aventure amoureuse sans lendemain. Il faut dire
qu’il est plus que séduisant et que son indomptabilité en attire plus
d’une. Pourtant, le Duc doit faire face à des difficultés financières
dues à ce qu’il considère comme une tare. Il porte aussi un passé qui le
hante encore ayant perdu ses parents à l’âge de huit ans dans un
violent accident ferroviaire. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé avec les
jumeaux Almott et Loke, élevé par un marquis fou, sans véritable marque
d’affection si ce n’est le lien fraternel qui unit aujourd’hui, les
quatre « frères ». Nick ne croit donc pas en l’amour. J’ai bien aimé ce
personnage masculin sous ses airs de charmeur notoire, il y a tout de
même un certain respect pour l’innocence de celle qui se fait appeler
Lady V, un discours galant et plein de bon sens, le personnage est bon
malgré sa réputation, qui a profondément du mal à dépasser ce passé qui
le ronge et à assumer ses difficultés financières, persuadé d’être
déshonorant vis à vis de ses parents décédés. Ashe guette les femmes du
club, cherchant celle qui lui fera momentanément oublier ses cauchemars,
et jette son dévolue sur cette jeune femme toute de blanc vêtue et au
masque de plume, Lady V. Sa rencontre avec Lady V l’enthousiasme d’un
point de vue charnel, celle avec Minerva l’intrigue par sa personnalité
unique dans la gente féminine.
Autour
des deux protagonistes principaux, des personnages secondaires viennent
apporter un avant goût des titres à venir, on pense inévitablement à
Edward Almott, dont le jumeau marié s’est assagi et posé auprès de sa
femme, ce qui n’est pas au goût du vaurien qui ne croit qu’en l’alcool,
aux femmes et aventures extravagantes, ce n’est pas un très beau
portrait pourtant le personnage et son humour grandiloquent sont
certainement plus profonds que cela, affaire à suivre dans le tome 2.
Lorraine
Heath joue relativement bien de sa plume pour écrire une belle romance
sensuelle et très intense. Elle use aussi malheureusement de ces codes
typique de la romance historique avec cette façon bien singulière qu’on
les personnages de tout le temps ressasser leur problème, Minerva qui
avec son physique banal et sa dot faramineuse pense ne jamais connaître
l’amour, Asche qui vit mal le décès de ses parents et pire encore ce
handicap qui l’empêche de gérer correctement ses affaires, mais
honnêtement on s’immerge tellement avec plaisir dans cette lecture
divertissante, addictive et pleine de bons sentiments qu’on occulte les
défauts.
En bref, une romance très
addictive entre deux personnages bien individualisés et antagonistes,
l’un étant une espèce de vilain petit canard souffrant de ne pas être
aimé pour ce qu’elle est, l’autre séduisant bourreau des cœurs qui
s’échappe de ses tourments dans la décadence, le tout dans un subtile
jeu de séduction et de double-jeu, on passe un sacré bon moment en
compagnie de ses vauriens. J’avoue avoir très envie de connaître les
prochaines histoires des vauriens encore célibataires, Edward, le
débauché et alcoolique notoire détesté par sa belle sœur et
l’énigmatique Locke élevé par un père devenu fou à la suite du décès de
sa femme. Un excellent début de série pour ce premier tome !
Je remercie Louve du forum Mort Sure et son partenaire les éditions J’ai Lu pour ce partenariat.
Chronique de Walkyrie
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