Année d'édition : 2015
Edition : edition du petit caveau
Nombre de pages : 240
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Je m’appelle Andrew Weiss, et beaucoup me considèrent comme le vampire le plus arrogant sur Terre. Jusqu’à présent, je menais la parfaite vie d’acteur riche et célèbre.
Mais William, notre perturbé roi, m’a ordonné d’abandonner mon métier et de me débarrasser d’Amanda, ma compagne fan de créatures des ténèbres. Pire que tout pour mon ego, une de mes semblables clame que je ne suis qu’un vampire d’opérette, un séducteur patenté !
Le seul gars capable de m’aider à devenir plus monstrueux semble être Gordon Sheppard, un écrivain de romans d’horreur réputé pour sa misanthropie. Sauf qu’il n’est pas ce qu’il semble être. Quelqu’un veut sa peau et… la mienne.
Pour couronner le tout, ai-je signalé que ma chère Amanda me harcèle pour devenir un vampire ? A croire qu’elle n’en a qu’après mon sang !
Voilà une fin d’année qui s’annonce mortellement compliquée…
Edition : edition du petit caveau
Nombre de pages : 240
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Je m’appelle Andrew Weiss, et beaucoup me considèrent comme le vampire le plus arrogant sur Terre. Jusqu’à présent, je menais la parfaite vie d’acteur riche et célèbre.
Mais William, notre perturbé roi, m’a ordonné d’abandonner mon métier et de me débarrasser d’Amanda, ma compagne fan de créatures des ténèbres. Pire que tout pour mon ego, une de mes semblables clame que je ne suis qu’un vampire d’opérette, un séducteur patenté !
Le seul gars capable de m’aider à devenir plus monstrueux semble être Gordon Sheppard, un écrivain de romans d’horreur réputé pour sa misanthropie. Sauf qu’il n’est pas ce qu’il semble être. Quelqu’un veut sa peau et… la mienne.
Pour couronner le tout, ai-je signalé que ma chère Amanda me harcèle pour devenir un vampire ? A croire qu’elle n’en a qu’après mon sang !
Voilà une fin d’année qui s’annonce mortellement compliquée…
Un roman bien trop long à démarrer mais qui vaut le coup d’oeil pour ses personnages atypiques !
Andrew
Weiss est un vampire, considéré par ses pairs comme étant une créature
inoffensive, trop douce et conciliante avec l’être humain, un vampire
ressemblant typiquement à ces bellâtres des lectures adolescentes.
Mannequin et acteur de série B, il est riche, futile et amoureux d’une
humaine écervelée, Amanda, qui rêve d’être transformée. Alors qu’Andrew
aspire à transformer son image insipide, il se retrouve mêlé à une
histoire de lettres de menace sur un auteur humain à la demande d’un ami
Incube, qui lui vaut d’être rapidement pris pour cible. Par ailleurs,
William, le chef de la famille vampire tant redouté, a d’autres projets
plus sombres pour Andrew.
Le début de
lecture de ce roman est franchement difficile, c’est longuet, sans
action, et on ne sait pas trop où veut nous amener l’auteure. Elle prend
(trop) le temps de poser son univers mais surtout ses personnages.
Heureusement que les personnages sont fascinants et le ton plein de
dérision, car cela suffit à maintenir l’intérêt de cette histoire.
Histoire, plutôt originale, puisqu’elle met en scène un héros masculin,
fait assez rare pour le signaler, vampire de son état, bourré de clichés
modernes sur sa nature. Si le roman est donc très difficile à démarrer,
il présente des personnages fortement assaisonnés et volontairement
caricaturés ce qui apporte une bonne dose d’humour au récit.
Andrew
est l’archétype du vampire sexy, matérialiste et séducteur, on compare
sa fadeur aux vampires moderne tel Edward de Twilight, manquant
cruellement de charisme à l’image d’un Lestat ou mieux encore d’un
Dracula. Il se croit à chaque relation fou amoureux, attache une grande
importance à son look et à son image, image qu’il entretient avec une
certaine futilité en tant que mannequin et acteur de mauvais film. Il
prend pourtant conscience lors d’une discussion familiale que tous les
autres vampires ne le voit qu’à travers son image insipide. Il souhaite
dès lors changer, cherchant à travers des romans comment ressembler
davantage à la sombre créature qu’il est. C’est ainsi qu’il se met en
quête de l’auteur Gordon Sheppard, un misogyne, dont le héros littéraire
n’est autre qu’un vampire. La rencontre est pour le moins détonante !
Andrew, déçu, se retrouve malgré tout à enquêter sur les lettres de
menace que reçoit cet auteur, voyant là un moyen d’assouvir un ancien
rêve, celui d’être détective privé. Le moins que l’on puisse dire, c’est
qu’Andrew n’a pas inventé l’eau chaude et qu’il subit encore une fois,
une humiliation cinglante dans cette enquête. Pire encore, il se
retrouve rapidement victime, avec une balle dans le cœur. Exposé ainsi,
le personnage semble un peu simplet, cultivant ses pectoraux pour
attirer l’attention, mais Andrew révèle bien des surprises au fur et
mesure du roman, surtout sur la fin où son côté métrosexuel en prend un
coup et où les neurones semblent venir enfin se greffer à son cerveau.
L’évolution est plutôt sympathique et le personnage devient vite
attachant et prend en épaisseur une fois qu’il a subit les huées de ses
pairs et les réflexions assassines de certaines humaines…
Par
ailleurs, le roman est surtout attractif pour ses personnages
secondaires qui promettent des moments plaisants, divertissants, pervers
et violents. Les autres vampires entre autre ; William est le chef de
famille ou le roi vampire, un peu givré et psychopathe, c’est un bel
homme au charme félin, mais qui adore la mort ou plutôt la donner de
façon pas toujours très propre. Il est peu contrôlable et les autres le
respecte uniquement parce qu’il les effraye. Enfin, si ce n’est Keita
(mon préféré !), l’eurasien ne l’entend pas de cette oreille, un lien
étroit l’unit à William, il est impassible, froid et méthodique. Ses
(très) rares petits sourires lui confèrent un charme irresistible même
si souvent ils sont dus à des pensées légèrement perverses. Irina, est
une lionne, l’africaine est une chasseuse… d’homme au sens propre du
terme, Sérénité est la petite dernière, une geek aux répartis acerbes
surtout avec Andrew et elle est jubilatoire ! Enfin, il y a le russe qui
s’anime dès qu’il est question de tuer. Les incubes ne sont pas en
reste, Owen, un des seuls amis d’Andrew (et accessoirement ex aussi, oui
Andrew est bisexuel) est un acteur né dans le larmoiement et Andrew
saute à grand pas chaque fois ! Et puis il y Madeleine, le spectre au
pouvoir assez… effrayant !
Ces personnages
divers sauvent la mise car le manque d’action dans les deux premiers
tiers du roman fait traîner notre lecture. Pourtant, le dernier tiers,
malgré son côté précipité et très changeant sur l’ambiance générale, est
nettement plus palpitant avec son lot d’action, de meurtres, de
tortures et de sang. On change du tout au tout, les personnages se
révèlent, la violence sanguine se réveille et la fin laisse entrevoir un
futur tome prometteur ! Du coup, on démarre le roman avec beaucoup de
lenteur et on accélère incroyablement à la fin. Enfin, pour continuer
dans le négatif, l’intrigue est assez peu surprenante, on devine
rapidement l’auteur des lettres et qui se cache derrière les tentatives
de meurtre, le titre du roman n’est pas très subtil de ce côté là !
L’auteure
a toutefois un bon style et jongle aisément d’une écriture élégante à
un style nettement plus familier, si le personnage d’Andrew est plutôt
sobre et gentil garçon dans sa façon de s’exprimer, d’autres personnages
en jettent, Sérénité et Gordon Sheppard en tête ! C’est percutant et
bourré de références tant littéraires (anciennes comme modernes) que
médiatiques (série TV et films). L’auteure se moque et on adore ça !
En
bref, un bilan en demi-teinte pour ce roman qui n’aura pas su
complètement me convaincre, des personnages hauts en couleur mais une
histoire bien trop longue à démarrer. Toutefois, la fin me laisse
songeuse et je suis franchement curieuse de voir ce que réserve
l’auteure à ses personnages…
Je remercie Louve du forum Mort Sure et les éditions du petit Caveau pour ce partenariat plutôt surprenant.
Chronique de Walkyrie
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire