mercredi 11 mars 2015

Douze ans, sept mois et onze jours de Lorris Murail

Année d'édition : 2015
Edition : Pocket jeunesse
Nombre de pages : 301
Public visé : Young Adult
Quatrième de couverture :
Walden est abandonné en pleine forêt par son père, qui veut en faire un homme.

Une cabane perdue au fond des immenses forêts du Maine. C’est là que Walden se retrouve à l’issue d’une improbable virée avec son père à bord d’une vieille Chevrolet rouge. À partir de maintenant, le garçon va devoir jouer les Robinson et se débrouiller pour survivre dans les bois. Ne lui restent que quelques boîtes de conserves, un livre de Thoreau et une carabine.

À la fin de chaque journée, Walden note son âge sur une écorce de rondin : douze ans, sept mois et quatre jours, au moment où commence son étrange apprentissage…

Une extraordinaire odyssée dans la nature, où chaque événement quotidien devient une épreuve.


Walden, un garçon de douze ans, est abandonné par son père dans une cabane située dans la forêt. Ce père aimerait que grâce à cette épreuve, son fils devienne un homme, ait moins peur. Il devra alors affronter ses peurs et s'en sortir seul, sans beaucoup de nourriture. Lorsqu'il est abandonné, Walden a douze ans, sept mois et trois jours. Il découvre rapidement qu'il devra survivre jusqu'à temps d'avoir douze ans, sept mois et onze jours. Mais que se passera-t-il le onzième jour ? Son père viendra-t-il le chercher ?

Ce roman est divisé en deux parties. Dans la première partie, nous suivons Walden au sein de la forêt. Je me demandais pourquoi son père l'avait abandonné avec un peu de nourriture, un livre de Thoreau et une carabine. Quel père peut abandonner ainsi son enfant, au milieu de nul part ? On obtient la réponse dans la deuxième partie du roman qui est consacrée à Jack, son père.

Walden semble en effet peu sûr de lui, pas sportif, peureux... Alors qu'il arrive à survivre seul dans cette forêt, il pense souvent à son père et au fait qu'il sera fier de lui lorsqu'il lui racontera tout ce qu'il a fait. Il prend donc un peu plus confiance et affrontera ses peurs. Malheureusement, je n'ai pas assez ressenti ces affrontements face à ses peurs. J'aurai aimé que cette partie du livre soit plus sombre et que Walden soit mis dans des situations plus difficiles. Finalement, à part être abandonné par son père, ce qui est déjà énorme, il ne souffrira pas beaucoup au sein de cette forêt, tout est assez simple. Ce n'est que mon ressenti, mais je pense que le côté jeunesse ressort beaucoup à cause de ces facilités.

J'ai préféré la deuxième partie de ce roman où l'on découvre Jack et son passé. On découvre alors les raisons de l'abandon de son fils. Cette partie est plus sombre, cela m'a plus plu.

Pour conclure, c'est roman qui se laisse lire mais qui n'a rien de transcendant pour moi. Il plaira certainement à de plus jeunes lecteurs.

Je  remercie Louve, Mort-Sûre ainsi que les éditions Pocket Jeunesse pour cette découverte dans le cadre d’un partenariat.

Chronique de Titisse

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire