Année d'édition : 2016
Edition : Actu SF (Helios Noir)
Nombre de pages : 384
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Bienvenue à Vernais, une station balnéaire sans histoire. Sauf que les macchabées ont une fâcheuse tendance à s’y accumuler. Est-ce à cause de ce corps découvert noyé dans la piscine d’un homme d’affaires local ? De ces tueurs russes venus d’on ne sait où ? De l’enlèvement de Félicien Faderne,
un humble informaticien qui se retrouve captif d’une tueuse impitoyable ? De cette demeure abandonnée, vite surnommée « la maison de l’horreur », où s’empilent les cadavres mutilés d’hommes, de femmes et d’enfants ? Lorsque la folie s’empare des hommes, personne n’en ressort intact…
Edition : Actu SF (Helios Noir)
Nombre de pages : 384
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Bienvenue à Vernais, une station balnéaire sans histoire. Sauf que les macchabées ont une fâcheuse tendance à s’y accumuler. Est-ce à cause de ce corps découvert noyé dans la piscine d’un homme d’affaires local ? De ces tueurs russes venus d’on ne sait où ? De l’enlèvement de Félicien Faderne,
un humble informaticien qui se retrouve captif d’une tueuse impitoyable ? De cette demeure abandonnée, vite surnommée « la maison de l’horreur », où s’empilent les cadavres mutilés d’hommes, de femmes et d’enfants ? Lorsque la folie s’empare des hommes, personne n’en ressort intact…
Tandis que Felicien se fait enlever, Margot Farges découvre un corps
sans vie dans sa piscine. La police au courant, c'est ensuite une maison
pleine de cadavre qui est fouillée de fond en comble. Que se passe-t-il
? Qui sont tous ces morts dont certains semblent être là depuis des
mois ?
Là tout de suite, je me demande par où commencer... Parce que ce thriller me pose un gros problème. Vraiment. Je n'ai pas aimé, mais je n'ai pas détesté non plus. Oui, je sais. Ca ne vous aide pas du tout. En fait, j'ai rencontré plusieurs phases pendant ma lecture. Des moments où j'étais captivé, ravie des événements. Des moments où je baillais, ennuyée par ce que je lisais. D'autres où j'étais carrément perplexe parce que la connexion entre les différents événements et personnages est très longue à se faire. Oui, très longue... à la fin quoi.
Ce n'est pas vraiment le style de l'auteur qui m'aura posé problème, même si honnêtement j'ai trouvé qu'il comblait certains vides de son roman avec des passages sans aucun intérêt. Un héros qui sort son chien, une autre qui s'épile dans son bain. Un gros clin d'oeil au 101 dalmatiens. Un peu comme si l'auteur avait besoin de nous promener un maximum pour que les révélations fonctionnent. Et bien même sans nous offrir des séquences ennuyeuses et sans intérêt et saura surprendre le lecteur. Seulement, c'est la méthode qu'utilise Gilles Vidal qui ne me va pas.
Là tout de suite, je me demande par où commencer... Parce que ce thriller me pose un gros problème. Vraiment. Je n'ai pas aimé, mais je n'ai pas détesté non plus. Oui, je sais. Ca ne vous aide pas du tout. En fait, j'ai rencontré plusieurs phases pendant ma lecture. Des moments où j'étais captivé, ravie des événements. Des moments où je baillais, ennuyée par ce que je lisais. D'autres où j'étais carrément perplexe parce que la connexion entre les différents événements et personnages est très longue à se faire. Oui, très longue... à la fin quoi.
Ce n'est pas vraiment le style de l'auteur qui m'aura posé problème, même si honnêtement j'ai trouvé qu'il comblait certains vides de son roman avec des passages sans aucun intérêt. Un héros qui sort son chien, une autre qui s'épile dans son bain. Un gros clin d'oeil au 101 dalmatiens. Un peu comme si l'auteur avait besoin de nous promener un maximum pour que les révélations fonctionnent. Et bien même sans nous offrir des séquences ennuyeuses et sans intérêt et saura surprendre le lecteur. Seulement, c'est la méthode qu'utilise Gilles Vidal qui ne me va pas.
- Citation :
- "Quand elle découvrir le corps qui flottait sur le ventre, les bras en croix, dans le bleu indigo de l'eau chlorée, elle porta sa main droite à la bouche, ses yeux s'écarquillèrent et ses cheveux se dressèrent sur sa tête.
Puis elle hurla.
C'était sans doute la première fois de sa vie que sa gorge émettait un hurlement de ce type." Page 23
Voilà le premier corps découvert et Margot qui est intensément troublée. On peut la comprendre, déjà qu'avec son mari ce n'est pas folichon, mais trouver en prime un cadavre dans leur piscine, moi aussi ça me ficherait la trouille. Enfin, j'espère.
L'auteur offre des détails assez sordides sur l'état des corps sans vie. C'est assez gore et franchement glauque. Pas de souci à ce niveaux-là, on est dans un thriller pas très joyeux, avec des macchabées à la pelle. Le but étant de trouver qui est le meurtrier et surtout pourquoi il agit comme ça. La révélation est surprenante, mais en même temps ce n'est pas un personnage clef donc cela amoindri la surprise. Vraiment. Et honnêtement, le schéma narratif fait qu'on n'est pas spécialement pressé de trouver l'identité du tueur en série. Pourquoi ?
Tout d'abord parce qu'il y a une profusion de personnage dans ce roman. Beaucoup trop à mon goût. Je ne suis pas gênée en général lorsqu'un roman propose de découvrir le périple de plusieurs héros. Seulement dans le sang des morts, on n'a le temps de s'attacher sur aucun. Les passages sont trop courts et on n'a pas la sensation que l'accent est mis sur l'enquête. Sur les scènes de sexe ok, sur des séquences banales du quotidien, là aussi oui, mais sur l'enquête, on a trop peu d'éléments.
J'avais envie de suspense et de tension avec ce roman et malheureusement je n'ai eu aucun des deux. J'ai trouvé le roman dans l'ensemble sympathique, mais pas exceptionnel. En fait, entre Félicien, enfermé avec une tueuse à gage et dont on se demande ce qu'il fait là. Stan, le flic qui préfère de loin rejouer des séquences de Disney avec Lucky, sa chienne, que de se concentrer sur l'enquête. Ces deux frères qui ne s'entendent pas spécialement et qui vont devoir faire leur deuil, ensemble. Cette femme de policier isolée, déprimée et qui s'enfonce dans une noirceur de plus en plus destructrice à cause du secret de son mari... tant de personnages qui seront liés par un fil presque invisible.
Non vraiment, j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose à ce roman qui nous laisse grandement sur notre faim. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages dont certain ne pense qu'au sexe (comme cette femme délaissée, Margot) ou Walter dès lors qu'Irène repointe le bout de son nez.
- Citation :
- " Elle ferma les yeux et revécut en détail la scène torride et son apothéose, ce qui l'excita à l'extrême et la poussa à se caresse dans l'eau tiède parfumée. Ca faisait des lustres et des lustres qu'elle n'avait pas joui pareillement...." page 91-92
Voilà où en sont rendus quelques personnages alors qu'on trouve des cadavres dans leur jardin. Margot et son époux Franck m'ont semblé n'être qu'une crème chantilly sur un gâteau. Ils apportent une certaine décoration, mais ne sont pas utiles dans la durée pour l'intrigue.
Alors oui, certains tableaux dressés par l'auteur sont beaux. Comme cet homme qui depuis des années se rend dans le même café, à la même place, espérant que la femme de sa vie revienne auprès de lui. Touchant surtout lorsqu'on a le fin mot de l'histoire. Vignes et sa femme Viviane sont émouvant également. On sent le secret qui les sépare de plus en plus jusqu'à ce que la fatalité les rattrape.
En bref, le sang des morts c'est un mélange de bonnes idées, de trop de personnages et d'un lecteur qui ne sait pas du tout où on l'amène et qui du coup ne se sent pas concerné par la découverte du coupable. Non franchement, je m'en fichais royalement de l'identité du criminel préférant lire les portraits de nos différents personnages. Mais pour un thriller, ce n'est pas bon signe que de mettre l'enquête de côté.
Les plus :
- Certains personnages touchants.
- Le petit clin d'oeil à disney (oui j'ai trouvé ça amusant et fun !)
- Les descriptions de scènes de crime.
Les moins :
- Trop de personnages
- Trop de fils qui se croisent et se décroisent selon la trame principale.
- Trop de passages sans lien direct avec la résolution des meurtres.
Chronique de Louve
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