lundi 1 février 2016

Les sept merveilles tome 4 : Le roi maudit de Peter Lerangis

Année d'édition : 2015
Édition : Pocket Jeunesse
Nombre de pages : 288
Public visé : Young-Adult
Quatrième de couverture : UN GARÇON Jack McKinley, un garçon ordinaire, a un problème extraordinaire: dans six mois, il va mourir. UNE MISSION Il apprend, comme trois ados de son âge, qu'il est porteur d'un gène hérité d'une civilisation perdue... Leur mission : sauver le monde, s'ils veulent sauver leur peau. SEPT MERVEILLES À la recherche du quatrième talisman, Jack et ses amis vont devoir affronter la plus périlleuse des épreuves, à Olympie, au pied de la statue de Zeus...






Cette série jeunesse est vraiment excellente depuis ses premiers tomes, des univers atypiques, un mélange savoureux d’action et de mythologie, des personnages indépendants et attachants, on les dévore sans aucune modération… Pourtant, ce tome – ci est une exception, à vouloir s’éloigner du schéma initial, l’auteur a pris le parti d’être moins dans l’action, moins dans le voyage au cœur des « sept merveilles » et peut-être, un peu plus dans les révélations et l’évolution des personnages. Un tournant certes intéressant mais qui a donné à ce tome une platitude sur près d’un tiers du roman, quel dommage !

On avait quitté notre trinôme sur une révélation étonnante alors que le dernier loculus avait été détruit. De retour chez eux après avoir été récupéré par le père de Jack, ils tentent chacun de reprendre une vie normale en attendant de trouver une solution pour sauver leur peau, sauf qu’Amy a une crise et que c’est in extremis qu’elle survit. De là le trio décide de repartir à l’aventure sur les trace de la statue de Zeus à Olympie qui ne les mène pas à Olympie mais à Routhouni…

Ce tome est vraiment différent des tomes précédents, il est déjà plus court (moins de 300 pages) et la trame narrative de l’auteur n’a rien à voir. On peut y voir trois parties distinctes.

Dans la première, le roman est assez plat, ça manque de force et d’action, on suit les protagonistes de retour chez eux. Pour ne pas susciter trop de curiosités, ils ont monté tout un mensonge. Jack et Chris vivent ensemble chez le père de Jack, ce dernier ayant adopté Chris. Amy est chez sa mère en Californie, et elle sait également de quoi il retourne concernant la longue absence de sa fille. La question de leur survie est évoquée, ils s’attendent à avoir des « crises », leurs quatorze ans approchant à grand pas. Curieusement, Jack et Chris ne présentent aucun symptôme, Amy par contre frôle la mort. On s’ennuie donc un peu à suivre ce passage, leur retour à la maison, leur questionnement continuel et les anciennes menaces adolescentes…

Dans la seconde partie, le trio d’adolescents décide d’attirer l’attention des Massas et pour cela s’oriente vers la merveille de la statue de Zeus à Olympie en Grèce. Il se retrouve malgré eux à réveiller une statue qui les prend en chasse. De là, on entre un peu plus dans ce qui fait le charme de cette série jeunesse, l’aventure et la mythologie. Un peu d’action qui anime, enfin, le roman ! Le père de Jack s’implique de plus en plus dans les missions de son fils et malgré sa désapprobation le soutien dans ce qu’il entreprend. La mort approchant, les personnages prennent encore en maturité et en efficacité, ces gamins sont intelligents et attachants. On suit leur plan, leur choix et leur aventure avec beaucoup d’empathie.

Dans la dernière et troisième partie, on retrouve complètement le rythme dense et haletant des autres tomes et le lot de révélations qui va avec. On se retrouve sur l’île secrète du Karai institut qui a été colonisée par les Massa et qui prépare le monde à une ère nouvelle : le réveil de l’Atlantide. Le danger est donc toujours omniprésent et la survie des élus : Jack, Chris et Amy devient difficile. Par ailleurs, on en apprend davantage sur les Massa : leur motivation, le visage de leur chef, leur plan futur ainsi que sur les Karai et leur chef l’Omphalos. Par ailleurs, de nouveaux et (d’anciens) personnages entrent en jeu. La dernière partie est particulièrement vive, stressante, addictive et le dénouement est juste explosif, ce qui relève efficacement le niveau de ce tome, et promet (j’espère) un tome 5 extraordinaire !

Après en soi le roman se lit très vite, le style de l’auteur est fluide et efficace, les chapitres nommés de manière souvent humoristiques sont toujours courts et concis, il n’y a pas vraiment de longueurs dans ce tome, juste un premier tiers plat et ennuyeux.

Je me répète mais, encore une fois, PKJ a fait un beau boulot sur la couverture, elle est vraiment superbe !

En bref, un tome qui souffre d’un manque probant d’action en début de récit et d’un manque de développement de la merveille par rapport aux autres, bien qu’elle réserve une sacrée surprise à la fin. Je reste donc sur une note de déception après la lecture de ce tome, malgré cela, cette série reste de qualité et la fin vaut vraiment le coup de s’attarder sur le prochain opus.

Je remercie Louve du forum Mort Sure et les éditions PKJ pour ce partenariat.
 
Chronique de Walkyrie

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