vendredi 7 février 2014

Apocalypse Z, Tome 1: Le Début de la Fin de Manel Loureiro

Année d'édition : 2014
Edition : Panini Books
Nombre de pages : 480
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Alors qu'un groupe de rebelles caucasiens attaque une base militaire, ils libèrent un terrible virus qui se répand très vite sur toute la surface de la planète. Les personnes contaminées meurent mais reviennent à la vie, continuent à marcher avec un seul objectif : se rassasier en dévorant les non-infectés. Les autorités prennent alors les choses en main en créant des zones sécurisées où ils réunissent la population. Mais cela n'est pas suffisant. Les non-morts sont bien trop nombreux et peu à peu détruisent toute forme de civilisation.

Tout cela nous est raconté par un avocat de Pontevedra. Il nous raconte la fin du monde et comment il a du se battre pour survivre et trouver d'autres survivants. Pour cela, il est obligé de quitter son domicile. Emportant son chat avec lui, il se rend bien vite compte que tous les lieux qu'il pensait être sûrs ne le sont dorénavant plus. Le monde est devenu celui des non-morts.




Ce roman se présente sous forme de posts à la première personne. Le narrateur a la trentaine et il est avocat. Il a perdu sa femme deux ans et demi auparavant. Sur les conseils de son psy, il a commencé à tenir un blog qui est en fait un journal intime. Il ne s'y épanche pas de façon larmoyante, rien de cela : c'est un partage de ses journées qui lui permet de tenir le coup, un constat de ce quotidien qui continue malgré la perte de son épouse. Ce blog et la présence de son chat Lucullus, l'aident à combattre la dépression dans laquelle il aurait pu sombrer.
Les éléments de la catastrophe se mettent en place petit à petit, au fil des posts. Il entend parler d'un incident à l'étranger, qui fait boule de neige, les pays sont les uns après les autres contaminés par un mal mystérieux. Il assiste à l'arrive de la catastrophe chez lui, en Espagne. Le récit sous forme de posts rend la narration très dynamique. On est immergé totalement dans cette apocalyse, on frissonne avec le narrateur !

Je ne m'attendais pas à me couler avec autant de facilité dans ce personnage. Le fait qu'il n'étalle pas ses états d'âme, mais nous mette dans l'action, dans l'immédiat, est vraiment génial. Certes, il raconte ses journées, donc on se doute qu'il ne s'est pas fait bouffer par un humain infecté. Mais le doute plane jusqu'à la dernière page : se fait-il mordre ? Ses compagnons de route survivent-ils à la journée qu'il raconte ? Son journal est-il lu par un autre survivant ? J'ai été prise par le suspens, jusqu'au bout, et je n'ose en dire trop de peur de vous dévoiler ce roman qui m'a tenu en haleine !

Le personnage est attachant. Il ne s'appitoie jamais sur son sort, autant qu'il ne se vante pas d'un grand héroïsme. La présence de son chat est un dérivatif émotionnel drôle et touchant à la fois.
Je me contenterai de vous dire que j'ai été surprise et ce n'est pas souvent ! Pas de grosses ficelles, pas d'enchaînement attendu ou grossier. Je ne savais vraiment pas ce qui attendait les personnages au post d'après, et c'est tout simplement génial. Des livres sur les zombies, j'en ai lu pas mal , et celui-ci me surprend agréablement (autant que l'avait fait Paris Zombies de Philippe Morin l'an dernier). Je n'ai qu'une hâte : avoir la suite entre les mains. Je vais devoir attendre le mois de juin pour cela, et ça va être loooong d'ici !

*** Merci aux Editions Panini Books et au forum Mort Sure pour ce partenariat ***


Chronique de Hellza

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