jeudi 12 juillet 2012

Les chroniques de Talaméa, tome 1 Récit d'un chevalier mage de Nicolas Saint-Hubert

Année d'édition : 2011
Edition: Amalthée

Nombre de pages : 306

Quatrième de couverture :

Dans un monde nommé Talaméa dans lequel règne la magie, un chevalier-mage, Caine Turambor, soldat d'élite du Royaume Magique de Valador, doit faire face à une terrible crise : Ol'âsch, autoproclamé Souverain Sombre, seigneur d'Intûnëcat, s'est éveillé à nouveau et menace de conquérir le monde. Complots et trahisons vont mener Caine à la fuite et à la recherche d'aide dans une quête épique où il va apprendre à se connaître et se découvrir.





 

 
Merci à Louve du Forum Mort-Sûre et aux éditions Amalthée pour m'avoir offert ce partenariat!

Je dois avouer que j'ai eu un peu peur en commençant ma lecture. Le livre commence par une introduction de six pages où l'auteur nous décrit le monde de Talaméa. Tout y passe : la disposition des cinq continents et des sept mers les uns par rapport aux autres, la faune, la flore, le commerce, les peuples, les métaux, les religions, le calendrier... bref, c'est six pages très condensé et je me suis demandée si j'allais m'y retrouver si je ne retenais pas tout. Au terme du premier chapitre je me suis détendue et le monde riche que l'auteur a concocté s'impose petit à petit.


L'auteur a du talent, énormément de talent. Malgré deux ou trois retournements assez prévisibles, la majorité de l'intrigue est bien ficelée. Le personnage de Caine est en constante évolution tout au long du roman, prenant de plus en plus d'assurance (trop?) au fil de son périple. J'ai beaucoup aimé le meilleur ami de Caine, Jenad, qui est loyal, un peu plus bouffon et nonchalant que Caine. La plupart des personnages sont très intéressant et ont leurs caractères distinct sans être stéréotypés.


Mais j'en reviens au monde imaginé par l'auteur et je le trouve très complet. C'est ce qui m'a le plus fasciné. À part les six pages de l'introduction, tout est bien distillé tout au long du roman. J'ai adoré ce monde! J'ai hâte de lire la suite pour en connaître plus sur les autres continents que même les Valadoriens et les Zantariens ne connaissent pas.


Un seul point négatif, mais mineur, j'ai relevé une dizaine (c'est pas beaucoup une dizaine sur 300 pages^^) de tournure de verbe assez inhabituelles. Genre imparfait du subjonctif, "Il fallait que je parlasse" (?!?!). Mais ce n'est pas tout le temps écrit comme ça, je vous rassure! Les annexes en fin de page nous montre quelle imagination fertile l'auteur a et on ne peut que lui dire "chapeau" pour avoir pensé à ces détails!



4/5
 
Chronique de Selena
 

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