vendredi 20 juillet 2012

Le dernier homme bon de A. J. Kazinski

Année d'édition : 2012
Edition: le livre de poche
Nombre de pages : 718
Quatrième de couverture :
Un tueur sévit à travers le monde, avec des cibles pour le moins singulières : médecins, militants des droits de l'homme, avocats, qui, tous, œuvrent pour le bien. Sur le dos de ces « hommes bons », d’étranges brûlures… Deux policiers, l’un danois, l’autre italien enquêtent sur ces meurtres, épaulés par une astrophysicienne, Hannah. Niels Bentzon et Tommaso di Barbara vont tout tenter pour retrouver les prochaines victimes et les protéger. Venise ou Copenhague, où aura lieu le prochain drame ? Personne ne prend au sérieux ces personnages un brin fêlés, dont la quête semble perdue d'avance... Une intrigue éblouissante qui mêle religion, ésotérisme et science, et un dénouement à couper le souffle !

 

Comment parler de ce livre sans dire à quoi j'ai pensé avant de le lire? Le résumé me faisait penser au Da Vinci Code quand j'ai lu qu'on allait avoir à faire avec le judaïsme. Je me suis donc attendue à tout sauf à ce que j'ai lu. Bien sûr, il s'agit d'un thriller et le résumé est pourtant clair mais comme souvent je me faisais une autre idée de ce livre.

Le livre est découpé en trois parties et se déroule en alternance entre Venise et Copenhague, là où vivent les deux hommes qui vont enquêter sur ces meurtres. Ils seront aidés par une scientifique. J'ai beaucoup aimé ces trois personnages avec une petite préférence pour le personnage féminin.

Dès les premières pages, j'ai été plongée dans l'histoire et dans l'ambiance: noire, malsaine, énigmatique, dérangeante. Le style des auteurs, puisqu'A.J Kazinski est un pseudonyme inventé par deux écrivains, donne une impression de découpage cinématographique avec des petites scènes qui permettent au lecteur de s'y croire. Dès le début le ton est donné avec le meurtre d'un moine tibétain. Ce qui m'a pourtant gêné par la suite c'est que pendant près de deux cent pages on a énormément de mal à savoir où ils veulent en venir. A tel point que lorsque sur la presque fin on nous reparle du concept de mort imminente on se demande pendant une ou deux minutes ce que ça vient faire au milieu de cette enquête... Et puis, on se souvient et c'est là que ça cloche...Quel rapport avec ce qu'on a lu jusque là? J'avoue encore me poser la question... Sans compter que j'ai refermé le livre en n'y comprenant absolument rien. J'ai même eu l'impression que la fin avait été bâclée.

Pourtant j'ai beaucoup aimé ce livre. J'ai trouvé que les auteurs étaient extrêmement sérieux dans leurs démarches: les rebondissements sont inattendus et terriblement bien amenés;ils se sont vraiment bien documentés sur le monde géopolitique actuelle, les peuples du Moyen-Orient, le terrorisme, Internet, la Police, la religion juive etc. Grâce aux auteurs, j'ai aussi réussi à me mettre dans la tête de chacun de leurs personnages et imaginer ce qu'ils pouvaient ressentir. Mais ça ne suffit pas à me rappeler que malgré les courts chapitres, je n'ai pas vraiment retrouvé le genre que j'étais censé lire. Le dernier homme bon n'est selon moi pas vraiment un thriller; cependant je ne saurais dire dans quel genre le classer.

Vous l'aurez compris, pour moi, ce livre est un ovni. Mon avis est vraiment en demi-teinte. Je n'ai pas détesté ce livre parce que ce serait mentir, j'ai passé un très bon moment mais je lui trouve quelques défauts. Je rajouterais qu'il y a un détail qui m'a gêné: le traducteur n'a pas traduit les dialogues en anglais. Cela ne m'a pas gêné puisque je suis anglophone mais je pense aux gens qui ne le sont pas et ça peut agacer...

Je remercie donc Le livre de poche et Louve du forum Mort sûre pour ce superbe partenariat qui m'a permis de découvrir ce livre.

Ma note:
4/5

Chronique de Sassa

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