samedi 15 novembre 2014

Satan était un ange de Karine Giebel

Année d'édition : 2014
Edition : Fleuve édition
Nombre de pages : 415
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Lorsque François apprend que sa tumeur est incurable et qu'il ne lui reste plus que quelques mois à vivre, il monte en voiture et erre sans destination. En chemin, il prend en auto-stop, un autre fuyard, Paul. En quelques jours, les deux hommes apprennent à se connaître et à profiter de la vie.







Avant toute chose, je tiens à remercier les éditions Fleuve noir, ainsi que le forum Mort-Sûre et Louve pour m’avoir fait confiance et permis de découvrir ce roman en avant-première. Il sort le 13 novembre, alors tenez vous prêts !

Comme toujours avec les romans de Giebel, c'est un flot d'émotions contradictoires qui m'ont happée du début à la fin de cette histoire. Je n'avais même pas pris la peine de lire le résumé. À quoi bon ? C'est Giebel, et je sais que ses personnages seront poussés à l'extrême et qu'elle allait leur faire subir un sale moment. Une auteur sadique comme je les aime !

Dès le début, l'histoire m'a prise aux tripes. Qui est François, que lui arrive-t-il ? Pourquoi fuit-il, qu'a-t-il fait ? Qui est Paul, ce gamin qu'il prend en stop et qui semble ne pas être vraiment net ? Qui est l'ange, qui est le démon, parmi ces deux personnages ? On apprend vite la fatalité qui a poussé l'un des deux à partir. Et c'est par ses yeux qu'on découvrira ce qu'il en est pour l'autre.

Deux personnages diamétralement opposés dans leurs vies, leurs façons de penser, leurs attitudes. Deux personnages qui pourtant vont se comprendre, s'accorder et se « changer » mutuellement pour adopter les idéaux de l'autre. Tout est traité avec tellement de précisions et de finesse que d'une histoire banale, l'auteur en fait un événement remarquable.

Et le style de Karine Giebel y est aussi pour quelque chose ! Le rythme haché et rapide qu'elle nous offre nous permet de lire cette intrigue à une vitesse phénoménale ! C'est bien simple, le jour où j'ai commencé ce livre, je l'ai posé peu après, et j'avais déjà lu le quart. Ce n'est plus lire, à ce niveau. C'est dévorer.

Je suis incontestablement et officiellement fan de cette auteur ! Je ne peux plus passer à côté d'un de ses livres sans m'arrêter, c'est terminé. À chaque fois que je la lis, j'ai des frissons, une boule qui se forme dans mon ventre, et l'envie d'aller jusqu'au bout de ma lecture le plus vite possible. Et je suis triste quand finalement ça se termine... Car c'est si bon !

Chronique de Merryfantasy

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