jeudi 2 mai 2013

Le voleur de regards de Sebastian Fitzek

Année d'édition : 2013
Edition : l'archipel
Nombre de pages :
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Une vague de crimes d'une cruauté sans précédent s'abat sur Berlin. Un tueur en série s'infiltre dans les foyers en l'absence du père de famille, tue la mère, enlève l'enfant et accorde un ultimatum à la police pour le retrouver.
Passé cet ultimatum, l'enfant est assassiné. En référence à l'oeil gauche qu'il prélève sur ses victimes, les médias lui ont attribué un surnom : le Voleur de regards...
Alexander Zorbach, un ancien policier devenu journaliste, se rend sur une nouvelle scène de crime. Une mère de famille a été assassinée et son fils de 9 ans a disparu.
Alexander se retrouve pris dans l'engrenage du jeu machiavélique auquel se livre le Voleur de regards, qui veut lui faire porter le chapeau.
Zorbach a 45 heures pour retrouver l'enfant et prouver son innocence. Le compte à rebours est lancé...

Alexander Zorbach est un ancien policier devenu journaliste suite à une enquête qui l'a amené à tuer une femme ayant volé un bébé. Depuis, il ne cesse d'y songer et lorsqu'un tueur en série s'en prend aux enfants, il ne peut s'empêcher d'enquêter de son côté. Souffrant d'une vie sociale presque inexistante, Alexander délaisse son rôle de père pour son travail et c'est pour cela qu'il est divorcé. Mais l'enquête sur laquelle il travaille pour le journal est trop difficile pour la laisser de côté, aussi, prenant sur lui, il se jette à l'aveugle dans cette aventure qui en fera très vite l'un des acteurs principaux.

Sebastian Fitzek est un auteur dont je n'entendais que des éloges. N'ayant jamais lu ses ouvrages, je me suis lancée pour découvrir son style et la manière dont il inventait ses thrillers. Le premier constat est surprenant : j'ai dévoré ce livre en une soirée, accrochée que j'étais à la résolution de l'enquête ! L'auteur maîtrise son histoire de A à Z nous offrant là, l'un des meilleurs thrillers que j'ai lu depuis le début de l'année.

Ce qui surprendra bon nombre de lecteurs c'est la manière dont est écrit le roman. Il débute par l'épilogue et se finit par le prologue et ça donne vraiment une impression que l'histoire ne se finira en fait jamais. Ingénieux et réussi ! L'auteur décide de prendre le parti de plusieurs personnages. Lorsque l'on devient Alexander, le tout est narré par ce personnage, mais lorsqu'on découvre un chapitre via un autre protagoniste, c'est un narrateur omniscient qui du coup nous place en retrait et nous donne des clefs pour comprendre le mystère de ce tueur. Cependant, il faut bien l'avouer, l'auteur est fort, très fort puisque la fin a vraiment su me prendre par surprise, même si j'ai eu un doute ou deux qui très vite se sont dissipés.

Je ne savais pas moi-même où aller m'amener cette lecture. Le tueur est tout de même sadique puisqu'il tue des mères de famille et kidnappe leurs enfants, donnant plus de 44 heures à la police pour retrouver l'enfant. Passé ce délai, la victime meurt devant le manque d'air que lui donne sa prison. On suit vraiment l'enquête d'Alexander et de la police, chacun de leur côté pour trouver le lieu où est détenu cet enfant et l'identité du tueur ainsi que son mobile, et Sebastian Fitzek nous amène sur tellement de fausses pistes que la fin est surprenante.(Je n'aurais jamais pensé que le coupable soit si bien caché par l'auteur alors que dès le début, il est sous nos yeux!)

Alexander est un homme attachant dans le sens où il a vécu bon nombre de drames qui l'ont amené là où il est aujourd'hui et on sent que la roue ne tournera pas pour cet homme puisqu'il deviendra la victime d'un jeu machiavélique. Sa binôme dans l'enquête, Alina, est une jeune aveugle qui cache elle aussi bon nombre de secret et on sent vraiment sa détresse au fur et à mesure que l'enquête avance et que la résolution du mystère approche.

C'est à cela que je reconnais un excellent thriller, quand je ne me doute pas une seconde du dénouement, quand je ne m'ennuie pas puisque les recherches sont intéressantes et les personnages attachants. Mission réussie donc pour Sebastian Fitzek, un auteur sur lequel je vais vraiment me pencher !

Chronique de Louve
 

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