vendredi 31 mai 2013

La Lune Rouge de Doriane Pene

Année d'édition : 2011
Edition : Mélibée
Nombre de pages : 358
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
En des temps anciens il existait une reine. Elle portait en elle un fragment de l’essence du feu appelé « le Shin », c’est pour cela qu’elle fut nommée Ameshka. Les humains de ces temps libérèrent une menace qui, pour prendre fin, exigeait un important sacrifice. La reine fut donnée en sacrifice et la menace s’écarta enfin. Alors que tous pensaient que l’équilibre résisterait à jamais, le sceau fut brisé. Ameshka, tirée de son sommeil, prit vie dans une enveloppe humaine qui était inapte à supporter le poids du Shin. Seule au milieu d’une race d’humain qu’elle ne comprend pas, Ameshka doit retrouver le chemin de sa terre natale avant que le Shin ne la consume et cette terre avec elle.



J’ai reçu ce roman dans le cadre des partenariats Mort-Sûre, pour chronique. Lorsque je l’ai sorti de son emballage, j’ai été agréablement surprise par la qualité de la couverture. Certes, le choix d’une guerrière en petite tenue n’est peut-être pas le plus heureux, mais esthétiquement, cette couverture est belle et sobre (en général je n’aime pas beaucoup les couvertures de romans fantasy, que je trouve trop chargées).

Par contre, j’ai joué de malchance avec ce roman car la lecture, elle, n’a pas tenu ses promesses. De ce fait, j’ai préféré « arrêter la casse » et je l’ai stoppée au bout de 60 pages.
Le constat est très simple : je ne peux pas en lire trois lignes sans trouver une coquille. Ce roman n’a tout simplement pas été corrigé. Je n’avais jamais eu entre les mains un roman édité contenant encore autant de défauts de forme : orthographe, conjugaison, accords, syntaxe, grammaire, vocabulaire (ocre à la place de âcre, par exemple !). J’ai préféré ne pas les relever, mais je ne pouvais pas poursuivre ma lecture dans ces conditions.

À cela se sont ajoutés des soucis de fond qui ont achevé de me faire décrocher. Le prologue était prometteur, mais qu’une mère ne réagisse pas plus que ça lorsqu’elle trouve sa fille dérivant dans le courant d’une rivière, bien vivante, alors qu’elle est censée être à la morgue, le corps carbonisé, cela m’a sortie de ma lecture.
Il semble que le roman n’a pas plus bénéficié d’une direction littéraire que de corrections de forme…
C’est dommage, car l’idée qui en est le fondement m’avait séduite, de son côté.

Chronique de Roanne

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