dimanche 22 février 2015

Insatiable de Meg cabot

Année d'édition: 2015
Editions : Livre de poche
Nombre de pages : 387
Public visé :  Young Adult
Quatrième de couverture :
Dialoguiste pour la série TV « Insatiable », Meena Harper possède un don : elle prédit la mort des gens. Ce qui lui permet de sauver la vie de certains d’entre eux. Son rêve de devenir rédactrice en chef de la série se voit réduit à néant quand la place est donnée à sa rivale Shoshona. Manquant de se faire dévorer par des chauves-souris, Meena est sauvée par Lucien Antonescu, le prince des ténèbres, venu à New York mettre fin à une série de meurtres impliquant certains de ses sujets. Lorsque Meena l’apprend, il est trop tard : elle est déjà amoureuse. Partagée entre le doute et l’épouvante, elle est forcée de se rendre à l’évidence quand elle se retrouve impliquée dans une véritable guerre de clans.






Du coup, je vais commencer ce retour de lecture par une petite remise en contexte... quand j'ai découvert la plume de Meg Cabot, j'ai apprécié la fraîcheur de ton associée à des personnages bien sympa, des narratrices pleine de caractère, des personnages secondaires bourré de peps et des intrigues un peu délurées. C'est tout à fait ce que j'aime en matière de lecture détente.
Jusqu'ici, je ne connaissais que ses romans destinés aux ados.

Lorsque j'ai découvert le titre Insatiable, je me suis tout d'abord amusée... du titre, justement. Connaissant l'auteur, je me doutais qu'il cachait forcément un pied de nez vis-à-vis des séries bit-lit les plus, hum, branchées fesses ?...
Bref, je me suis demandée ce que ça pouvait camoufler.
Donc, forcément, quand la version poche est arrivée en SP ici même, je me suis positionnée dessus et, par chance, j'ai décroché ce part'. Je n'ai pas été déçue ! Un roman de Meg Cabot destiné aux adultes, au final, c'est aussi bon et entraînant que ceux catalogués YA.

Si le titre et le visuel de la couverture annoncent de la pure bit-lit, je dirais qu'ils ne trompent pas sur la marchandise, tout en la parodiant dans une certaine mesure.
En effet, dans Insatiable, on retrouve tous les ingrédient de ce sous-genre de l'urban fantasy, mais soit exploités d'une façon amusante ou justifiée, soit critiqués, détournés et joyeusement malmenés.
Tout d'abord, le titre... Insatiable n'est pas du tout lié au comportement de la narratrice mais à... son travail ! Car il s'agit du titre d'un vieux soap à succès pour lequel elle est dialoguiste. Et cela a son importance car tout part de ce job, dans lequel elle voit une promotion lui passer sous le nez à cause de la fille à papa, nièce des fondateurs de la série, qui non seulement lui pique la place alors qu'elle n'en fiche pas une, mais veut introduire des vampires dans la série ; sous prétexte que c'est la mode et que la série concurrente qui les lamine, en terme de parts de marchés, en comporte.

Or, Meena n'aime pas les vampires. La nouvelle orientation prise par les nouveaux producteurs d'Insatiable ne lui plait pas du tout. Elle déteste l'image véhiculée par les vampires dans les médias. Elle n'y croit pas, d'ailleurs, aux suceurs de sang... quand bien même elle est affublée du don de prédire la mort des gens autour d'elle... elle n'a aucune foi en l'existence de créatures surnaturelles.
Autant dire qu'elle n'est pas au bout de ses surprises quand Lucien Antonescu fait irruption dans sa vie, suivi de près par Alaric Wulf, qui, de son côté, préfère les vampires à l'état de petits tas de cendres. Je me suis beaucoup amusée avec ce roman, entre le chien hystérique, le frangin qui la joue gros boulet, la voisine pas futée et intrusive, son époux qui tente désespérément de rattraper ses gaffes et les nonnes badass. Sans être déçue sur le fond, car si Lucien Antonescu en personne a quitté sa Roumanie natale pour New York, ce n'est pas anodin... et comme toujours avec Meg Cabot, on aborde avec justesse un sujet d'actualité. Dans le cas d'Insatiable, la traite des blanches contemporaine (je ne spoile rien, c'est notifié dès le premier chapitre...).

Chronique de Roanne

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