Année d'édition : 2012
Edition : La madolière
Nombre de pages : 220
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Morts Dents Lames est une collection de textes sanglants, dérangeants, morbides et violents. Tout ce que la littérature lissée du moment n'offre plus aux lecteurs en mal de sensations fortes.
Rangez vos couteaux et vos lames de rasoir, les auteurs de cette anthologie ont sorti les leurs pour vous découper des tranches de vies aux petits oignons. De l'inquisiteur pervers &aecute; l'anatomiste fou, du cannibale improbable au légiste pointilleux, de la fille innocente à l'adolescent complexé, la victime se cache parfois là où on ne l'attend pas.
19 nouvelles, 19 expériences de ce que la violence fait de mieux.
Edition : La madolière
Nombre de pages : 220
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Morts Dents Lames est une collection de textes sanglants, dérangeants, morbides et violents. Tout ce que la littérature lissée du moment n'offre plus aux lecteurs en mal de sensations fortes.
Rangez vos couteaux et vos lames de rasoir, les auteurs de cette anthologie ont sorti les leurs pour vous découper des tranches de vies aux petits oignons. De l'inquisiteur pervers &aecute; l'anatomiste fou, du cannibale improbable au légiste pointilleux, de la fille innocente à l'adolescent complexé, la victime se cache parfois là où on ne l'attend pas.
19 nouvelles, 19 expériences de ce que la violence fait de mieux.
Je tiens tout d'abord à remercier les Editions La Madolière et le forum Mort Sure
pour ce partenariat aussi sanglant que savoureux. La quatrième de
couverture m'avait intriguée, même carrément séduite, et c'est une
véritable traversée en eaux (très) troubles qui nous est proposée. Et si
la couverture de Bastien Lecouffe-Deharme vous tape dans l'oeil autant
qu'a moi, je vous invite à faire une visite de son site Ici
Le sous titre du recueil, "Hommage à la Violence", annonce la couleur : Morts Dents lames est une promenade dans 19 univers différents, perversions et éclaboussures sanglantes à foison ! Non que la violence me fasse saliver particulièrement, même si j'ai une attirance particulière pour les romans et les films d'horreurs .Par contre, ce que j'appelle la “boucherie” me plaît moins (Level 26 et Saw, par exemple).
J'ai particulièrement apprécié les biographies originales qui précèdent chaque nouvelle et nous permettent de faire connaissance avec leur auteur.
On ne ressort pas complètement indemne de certains récits, je pense en particulier aux Frangins du 77 et à Petits crayons rouges sur le plan humain, à Anatomie,une histoire de l'horreur, Adelphe Ambroisie ou encore Poupée Larsen que j'ai lu en me répétant “quelle horreur” comme une litanie salvatrice . Toutes les nouvelles, les 19, m'ont plu. Faits divers, drame familial, penchants sadiques ou masochistes : l'horreur est bien humaine, plausible, et n'en est que plus inacceptable et odieuse.
En conclusion: Ce recueil est une véritable expérience , on passe par toute une palette d'émotions qui va de l'excitation à l'horreur la plus profonde,quand ce n'est pas un peu des deux à la fois. Cela m'a donné envie de découvrir les autres écrits des auteurs.
Deux conseils : âmes sensibles s'abstenir. A déguster par petites doses, pour profiter de chaque nouvelle comme il se doit.
Bonne lecture !
Le sous titre du recueil, "Hommage à la Violence", annonce la couleur : Morts Dents lames est une promenade dans 19 univers différents, perversions et éclaboussures sanglantes à foison ! Non que la violence me fasse saliver particulièrement, même si j'ai une attirance particulière pour les romans et les films d'horreurs .Par contre, ce que j'appelle la “boucherie” me plaît moins (Level 26 et Saw, par exemple).
J'ai particulièrement apprécié les biographies originales qui précèdent chaque nouvelle et nous permettent de faire connaissance avec leur auteur.
On ne ressort pas complètement indemne de certains récits, je pense en particulier aux Frangins du 77 et à Petits crayons rouges sur le plan humain, à Anatomie,une histoire de l'horreur, Adelphe Ambroisie ou encore Poupée Larsen que j'ai lu en me répétant “quelle horreur” comme une litanie salvatrice . Toutes les nouvelles, les 19, m'ont plu. Faits divers, drame familial, penchants sadiques ou masochistes : l'horreur est bien humaine, plausible, et n'en est que plus inacceptable et odieuse.
“Parfois,
je pleure et Thomas aussi. Elle [maman] se fâche, devient rouge
écarlate et nous balance des gifles qui dévissent la tête. Nos crayons
rouges dans les mains, nous écrivons nos punitions, sans relâche, les
doigts gonflés et douloureux. Parfois jusqu'au sang. Des fois, William
reste immobile et refuse d'écrire. Maman l'attrape par le bras et le
jette sur la croix de Jésus-Christ. Nous n'y croyons plus, depuis
longtemps. Jésus a peur de papa et préfère se taire à jamais.”
(p.51, Les petits crayons rouges de Nolween Eawy)En conclusion: Ce recueil est une véritable expérience , on passe par toute une palette d'émotions qui va de l'excitation à l'horreur la plus profonde,quand ce n'est pas un peu des deux à la fois. Cela m'a donné envie de découvrir les autres écrits des auteurs.
Deux conseils : âmes sensibles s'abstenir. A déguster par petites doses, pour profiter de chaque nouvelle comme il se doit.
Bonne lecture !
Chronique de Hellza
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