Année d'édition : Janvier 2014
Edition : Pocket jeunesse
Nombre de pages :
Public visé : Young Adult
Quatrième de couverture :
Edition : Pocket jeunesse
Nombre de pages :
Public visé : Young Adult
Quatrième de couverture :
Aria Rose, la plus jeune héritière d’une des deux plus puissantes
familles rivales de Mystic City, se retrouve promise à Thomas Foster, le
fils des pires ennemis de ses parents. Leur union est sensée mettre fin
à des décennies de vendetta politique, et réunir les habitants des
Aeries, la classe dominante de la ville, contre les Mystiques bannis qui
errent et fomentent dans ses bas-fonds.
Mais Aria ne se souvient pas
être tombée amoureuse de Thomas ; de fait : elle se réveille un matin
avec de grandes zones d’ombres dans sa mémoire. Et elle ne parvient pas à
comprendre pourquoi ses parents auraient accepter de s’unir aux Foster
en premier lieu. Quand Aria rencontre Hunter, un rebelle et séduisant
Mystique des bas-fonds, elle commence à retrouver des bribes de
souvenirs, et comprend qu’il détient la clé de son passé.
Les choix qu’elle sera amenée à faire sauveront ou condamneront la ville – et sa propre existence.
Aria
Rose est l'héritière de l'une des plus puissantes familles des Hauteurs
de Mystic City. La jeune femme est élevée entourée de richesse et
d'insouciance, tandis que dans les Bas-Fonds, les pauvres et les
mystiques meurent de faim et sont drainés pour permettre aux riches des
Hauteurs de se protéger. Mais la jeune fille a perdu la mémoire
après une overdose dont elle doute de la véracité. Fiancé à Thomas
Foster, l'héritier de la famille ennemie de ses parents, la jeune femme
commence à douter sur le bien fondée de cette relation. Lorsqu'en plus
elle fait la connaissance de Hunter, un rebelle des bas-fonds, Aria
tente par tous les moyens de retrouver la mémoire. Mais certaines choses
doivent rester oubliées !
Mystic city est un roman troublant. La lecture s'est faite en demi-teinte,
dans le sens où parfois je le lisais avec ennui et à d'autres, je ne pouvais
plus le lâcher. Ce premier opus d'une saga de science-fiction jeunesse a de bons
points, mais aussi de moins bons points.
L'auteur a choisi d'utiliser Aria en tant que narrateur pour nous plonger
plus rapidement dans son monde et dans son quotidien. Du coup, et dès le début,
on sait que quelque chose ne va pas concernant son overdose au « stic» une
drogue très dangereuse. Car Aria ne semble pas être la jeune femme délurée et
aussi insouciante que le laissent penser ses proches. La demoiselle semble en
effet douter de la sincérité de ses propres parents concernant son overdose,
puisqu'elle-même avoue ne pas prendre de drogue et n'avoir aucun souvenir de ce
moment. On s'attache très vite à Aria qui est coriace et courageuse même si elle
se voile au début beaucoup la face vis-à-vis de certaines personnes qui lui sont
proches. J'ai trouvé l'évolution de sa relation avec Hunter touchante et réussie
en général et l'on prend plaisir à suivre ce couple maudit, qui n’est pas sans
rappeler Roméo et Juliette.
Concernant l'univers du roman, là aussi, j'ai été conquise. Mélange subtil de
technologies et de magies, Mystic City est un bon roman de science-fiction qui
trouvera très vite son public, fan de dystopie ou non. Les Hauteurs sont
réservées à l'élite, aux riches qui n'ont aucun pouvoir magique et qui
gouvernent en ne pensant qu'à eux et à leur famille. La pauvreté n'y existe pas
et l'on saisit de suite à quel point la jeunesse y est insouciante et délurée.
Drogue, alcool, soirée, tromperie, toute la jeunesse dans sa splendeur est
décrite dans ces Hauteurs tandis que dans les bas-fonds, les rebelles et les
mystiques se cachent et tentent de survivre. D'ailleurs, c'est une très bonne
chose d'ajouter une touche de magie à cet univers déjà intéressant. Cela apporte
une dose de piquant et évite de donner un côté trop déjà vu à l'intrigue. Passer
au travers des murs, soigner les blessures, revêtir l'apparence de quelqu'un
d'autres, voilà quelques exemples de pouvoirs que possèdent les mystiques et ils
enchanteront bon nombre de lecteurs.
Maintenant, j'ai tout de même trouvé que quelques points me gênaient. Tout
d'abord, le roman est beaucoup trop prévisible. Que ce soit la raison de la
perte de la mémoire d'Aria, ou sa véritable histoire d'amour, on le sent venir à
des lieux et la surprise n'est plus là. Il aurait été plus judicieux d'apporter
une forte dose de suspense, pour nous éviter de nous dire que tout ça on l'a vu
venir ! J'ai également trouvé certains personnages stéréotypés et trop excessifs
dans leur comportement pour leur donner le mauvais rôle. Thomas par exemple a
tout du beau garçon de bonne famille qui ne fait qu'agir dans l'intérêt de sa
famille, et cela ne le gêne absolument pas. Un charisme d'huitre à mes yeux pour
un personnage sans saveur. Même les parents d'Aria sont trop excessifs dans leur
comportement vis-à-vis de leur fille. Cela les rend inhumains et peu crédibles à
mes yeux. (Le sort du gondolier par exemple désigné au hasard et qui subit les
foudres du paternel, j'ai trouvé ce passage inutile et de trop.)
Au final, je dirais que Mystic City reste un bon premier tome et qui pour une
fois laisse disparaitre des personnages qui semblaient importants en vue d'une
suite beaucoup plus mouvementée. Une histoire qui trouvera très vite ses
lecteurs parce qu'elle possède de très bons ingrédients, même si elle souffre
d'une certaine prévisibilité.
Chronique de Louve
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