vendredi 27 septembre 2013

Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir de J.Heska

Année d'édition : 2011
Edition : Éditions Seconde Chance
Nombre de pages : 186 pages
Public visé : Adulte / Young Adult
Quatrième de couverture : « Je m’appelle Jérôme et je ne suis pas quelqu’un de populaire. Invisible pour mon entourage, insipide pour mes collègues, insignifiant pour ma petite amie.
Un jour, je suis tombé sur un article dans un magazine censé m’aider à régler un certain nombre de problèmes dans ma vie. Ça m’a emmené un peu plus loin que prévu…
Ah oui, le « un peu plus loin », c’est devenir le chef de file involontaire d’un mouvement philosophique qui a révolutionné le monde. »





Avant de vous parler de mes impressions concernant « Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir », je tiens à remercier le forum Mort-Sure et les éditions de la Seconde Chance pour ce partenariat qui m’a permis de découvrir et d’apprécier un roman qui n’a rien à voir avec mes habitudes de lectures. Je pensais avoir un peu de mal à entrer dans une histoire contemporaine, mais au final j’ai dévoré les 180 pages de ce livre. C’est un coup de cœur.

J’ai eu un petit peu peur en découvrant les pensées philosophiques du préface et qui dressent le portrait d’une société qui n’a « plus à craindre l’intolérance, l’obscurantisme et le totalitarisme »… Heureusement ce n’est qu’une mise en bouche un peu amère avant de plonger au cœur d’un récit prenant et facile à appréhender dès la page suivante. C'est d'ailleurs le cas tout au long du roman. Il faut dire que chaque chapitre débute par une citation du genre : « La vie, c’est comme Mario Bros 1. On passe son temps à trimer pour ramasser des pièces, on est obligés d’avancer pour affronter de nouveaux dangers, on subit sans cesse les mêmes épreuves répétitives, le temps est limité et on finira quand même par mourir. Mais surtout, on a beau poursuivre l’aventure, la princesse est toujours dans un autre château ». Celle-ci est ma préférée mais il y en bien d’autres toutes aussi amusantes. En plus de cette particularité, j’ai vraiment apprécié le style d’écriture de l’auteur et le rythme qu’il donne à son histoire. On suit le héros au travers d’un journal intime qui raconte les faits marquants de sa journée. Il n’y a donc pas de descriptions à rallonge ou de blabla inutile. En gros on y trouve l’essentiel : les ressentis du personnage, ses actions dans son environnement immédiat et les réactions de son entourage. Il n’en faut pas plus pour entrer dans la tête de Jérôme et de vouloir en savoir toujours plus sur son quotidien de gentil pris en grippe par les méchants.

Je me suis très vite attaché au personnage de Jérôme. Le pauvre accumule les bourdes et se laisse toujours prendre pour une poire par ses collègues ou sa petite amie au point qu’il passe pour le looser de service. On peut facilement imaginer ce qu’il peut ressentir lorsqu’il est humilié de la sorte et comprendre pourquoi il s’isole de plus de plus. Le personnage est poussé à l’extrême, mais on a tous vécu un jour ou l’autre ce genre de situation… Mais de cette faiblesse, il va en faire une force !  Inspiré par la lecture d’un article de psycho, il décide de passer à l’action et de faire remarquer aux antipathes combien leur comportement est nuisible et destructeur. Rapidement rejoint par son meilleur ami, Étienne, un geek fan de starwars et de la série Noob (héhéhé ça m’a bien fait rire d’entendre parler de cette série jusque dans un livre) son idée prend forme et de nombreuses personnes rejoignent le « mouvement Cimondiste». J’ai trouvé d’ailleurs assez cohérent qu’il ne se sente plus à sa place de leader quand sa nouvelle philosophie devient une véritable petite entreprise, alors que lui ne voit plus trop l’intérêt de se battre maintenant qu’il se sent reconnu à son travail et dans sa vie privée… Il peut paraitre naïf et égoïste, mais moi je le vois comme un homme qui voulait simplement sortir de son isolement social et qui n’ambitionnait pas du tout de devenir le héros des autres du jour au lendemain.

Je m’attendais à une fin vraiment catastrophique et j’ai eu peur pour le Jêrome enfin bien dans sa peau… Mais l’auteur m’a agréablement surprise. Et au final le dernier chapitre n’est que le résultat de toutes les stratégies misent en place tout le long du roman. Génial !

Alors même si ce roman reste une utopie à mes yeux même avec une vision sur l’avenir aussi loin que 2185, cette lecture m’a fait du bien au moral ^^ A découvrir pour les idées cimondistes qui font réfléchir et pour le style de l’auteur Wink Maintenant je pousserai la curiosité à lire les autres ouvrages de J.Heska.
 
Chronique de Yezahel

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