vendredi 20 mai 2016

Orages de Estelle Tharreau

Année d'édition : 2016
Edition : Taurnada Éditions
Nombre de pages : 268
Public visé : Adulte / jeune Adulte
Quatrième de couverture :
Si vous éleviez seule une fille de seize ans et que votre petit ami devenait trop encombrant, refuseriez-vous un travail et une belle maison dans un village de carte postale où tout le monde semble prêt à vous aider ? Il est probable que non. Pourtant, vous auriez tort ! Les nuits d'orage peuvent s'avérer mortelles pour qui ne sait pas lire entre les lignes du présent et celles d'un passé enfoui depuis plus d'un siècle dans un cahier d'écolier jauni et écorné.











Béatrice est une mère célibataire qui trouve un emploi dans un petit village ainsi qu'une maison de fonction. Elle veut rattraper le temps perdu avec sa fille, Célia mais aussi fuir une relation désastreuse.
Dans ce hameau, les gens sont très accueillants, et semblent ravis de les recevoir dans leur petite communauté, il y a juste le boucher qui est très agressif et lui conseille de repartir.
Célia trouve elle aussi deux amis Yann et Maddy qui sont les enfants des deux familles ennemies et qui la mettent aussi en garde car les dernières occupantes , une mère et sa fille sont mortes dans d'étranges circonstances.

Dès le début du roman on est touché par cette mère célibataire qui avoue ses échecs sentimentaux et son désir d'offrir ce qu'il y a de mieux pour sa fille. On s'attache très vite aux personnages qui sont touchants : la mère qui culpabilise de ne pas pouvoir donner un foyer plus stable à sa fille; Célia qui se rend compte des efforts de sa mère mais qui reste malgré tout une adolescente et qui essaye de percer le mystère qui entoure les dernières locataires sans inquiéter sa mère!

Toutes deux vont faire des recherches qui partent dans deux directions opposées; Célia trouve un journal qui nous entraîne au début des années 1900 et qui est relié à la maison où elles habitent.

L'ensemble est très prenant, le suspens bien présent, et les habitants ne sont pas ce qu'ils paraissent! On retrouve vraiment l'ambiance pesante des milieux ruraux du début du siècle.
Un premier roman bien écrit pour lequel je n'aurai qu'un seul reproche , je trouve que la fin n'est pas assez aboutie, j'aurais aimé avoir plus de précisions concernant un individu dont je n'ai pas compris les motivations. 

Merci aux éditions Taurnada et à Louve pour ce partenariat

Chronique de Distact

1 commentaire:

  1. Merci de cette critique et à très bientôt pour d'autres moments de lecture. Estelle

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