Année d'édition: 2012
Editions : Pocket
Nombre de pages : 544 pages
Public visé : Adulte /
Quatrième de couverture :
Lorsque sa collègue Aurore l'appelle en pleine nuit pour couvrir avec elle un meurtre atroce, David, photographe de presse, se rend sur les lieux du drame. Un fossoyeur pris d'une folie hallucinatoire vient de massacrer sa femme et ses enfants avec un fusil à pompe, avant de se donner la mort. Le lendemain, un adolescent, se croyant poursuivi par des ombres, menace de son arme les patients d'un hôpital et tue Kristel, la compagne de David. Mais qui est à l'origine de cette épidémie meurtrière? Est-ce un homme ou un démon? Le journaliste, qui n'a plus rien à perdre, va se lancer à la poursuite de Nathaniel, l'enfant des cimetières, jusqu'aux confins de l'inimaginable... Thriller gothique époustouflant, L'Enfant des cimetières est servi par une écriture nerveuse terriblement évocatrice qui laisse le lecteur hypnotisé par l'horreur. Attention, si vous commencez ce livre, vous ne pourrez plus le lâcher!
Editions : Pocket
Nombre de pages : 544 pages
Public visé : Adulte /
Quatrième de couverture :
Lorsque sa collègue Aurore l'appelle en pleine nuit pour couvrir avec elle un meurtre atroce, David, photographe de presse, se rend sur les lieux du drame. Un fossoyeur pris d'une folie hallucinatoire vient de massacrer sa femme et ses enfants avec un fusil à pompe, avant de se donner la mort. Le lendemain, un adolescent, se croyant poursuivi par des ombres, menace de son arme les patients d'un hôpital et tue Kristel, la compagne de David. Mais qui est à l'origine de cette épidémie meurtrière? Est-ce un homme ou un démon? Le journaliste, qui n'a plus rien à perdre, va se lancer à la poursuite de Nathaniel, l'enfant des cimetières, jusqu'aux confins de l'inimaginable... Thriller gothique époustouflant, L'Enfant des cimetières est servi par une écriture nerveuse terriblement évocatrice qui laisse le lecteur hypnotisé par l'horreur. Attention, si vous commencez ce livre, vous ne pourrez plus le lâcher!
David, jeune photographe
pour un journal est invité par sa collègue Aurore sur les lieux d'un carnage
sans nom. Cette dernière le prie de rapidement prendre des photographies du lieu
du drame. Mais David finit par avoir mauvaise conscience de gâcher son talent
pour de tels articles. Très vite, Kristel, sa compagne, réussit à lui faire
comprendre qu'il mérite mieux que ça. Et lorsque celle-ci finit elle aussi tuée
par le neveu du fossoyeur qui a tué sa femme et ses enfants avant de se donner
la mort, David sent que quelque chose se trame de plus complexe. Pourquoi tant
de personnes se donnent-elles la mort autour de lui et pourquoi sont-elles
toutes effrayées par les ombres et par un étrange garçon albinos ?
La quatrième de couverture
prévient qu'on ne peut plus lâcher ce roman et c'est vrai! J'ai lu ce roman
comme s'il ne faisait pas 544 pages, mais 200, soit très rapidement parce que
j'étais happée par l'intrigue. J'ai eu un coup de coeur, une fois de plus pour
un roman de Sire Cédric, même si j'ai quelques petites choses à lui
reprocher.
Le style est toujours aussi
agréable. Vif, fluide, élégant, nous enfonçant sans cesse dans l'horreur sans
pour autant nous écoeurer. J'ai trouvé ça plutôt soft et j'attendais davantage
de descriptions sur l'horreur des scènes de crimes du roman, au vue de tous les
avis sur le net, comme le plus effrayant des romans de Sire Cédric. Eh bien non,
je trouve de fièvre et de sang plus sombre et plus angoissant, même si l'enfant
des cimetières est un petit bijou.
L'histoire m'a beaucoup
plu. Vraiment. Cette tension permanente des personnages pour réussir à découvrir
comment échapper à la mort m'a plu, tout comme le commandant Vauvert qui lui
doit trouver le coupable pour faire cesser ces morts autour de lui et le côté
cauchemardesque de l'intrigue est bien présent. On flotte entre réalité et
surnaturel. Entre rêves et cauchemars. La barrière qui sépare les deux est fine,
trop fine et parfois j'avais moi-même du mal à interpréter ce que je lisais,
ignorant si le personnage sombrait dans la folie ou si ce qu'il pensait voir
était vrai.
La folie est donc au coeur
de ce roman parce que nos personnages succombent les uns après les autres face à
cette peur d'être observé, de finir dévoré par les ombres et surtout de voir des
choses dans leur tête. Et l'auteur a très bien su rendre juste cette phase-là
des personnages où nous même en tant que lecteur on se demande ce qui est vrai
de ce qui vient de leur esprit.
L'enquête avance comme tout
bon roman de Sire Cédric, rempli de cadavres découverts, de tueries
sanguinaires, mais j'en attendais un peu plus à ce niveau, même si je pense que
vu le sujet, l'auteur a voulu se montrer plus subtil un peu comme dans le jeu de
l'ombre. J'ai donc été séduite et j'ai adoré ma lecture pour toutes les raisons
évoquées ci-dessus. Cependant, deux trois-points ne m'ont pas vraiment
convaincue.
J'ai par exemple trouvé que
la fin était trop facile et un peu trop rapide.David qui du jour en lendemain
devient un assidu sorcier et parvient à résister à l'enfant et à ses ombres m'a
semblé trop facile, j'aurais voulu le voir davantage éprouver de difficultés
face à cet être étrange. Tout comme Aurore qui en devient une victime et qui
pourtant en réchappe alors qu'elle est décrite comme un amas de chair
sanguinolent, c'est trop facile à mon sens.
Ce sont surtout des points
pour chipoter parce que moi j'ai adoré ce roman qui a totalement su me divertir
et c'est une des raisons pour laquelle j'apprécie autant de lire Sire Cédric.
Mes nuits en deviennent blanches non par peur de m'endormir, mais par besoin de
finir ses romans !
Chronique de Louve
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