lundi 20 janvier 2014

Evariste de Olivier Gechter

Année d'édition : 2013
Edition : lokomodo
Nombre de pages : 428
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Diriger une start-up spécialisée dans le conseil est loin d’être facile. Surtout lorsque les conseillers que l’on recherche doivent posséder des pouvoirs paranormaux.
C’est pourtant le métier exercé par Evariste Cosson qui parcourt la capitale afin de dénicher ces perles rares. À mi-chemin entre le polar et le roman fantastique, Evariste nous entraîne dans un monde inquiétant et humoristique, qui porte un regard cynique sur notre existence et la vie parisienne.





Avant tout, j’aimerais remercier le forum Mort Sure ainsi que les éditions Asgard pour m’avoir permis de faire cette découverte.

Le résumé de ce roman m’a tout de suite interpellé quand j’ai lu les mots « phénomènes paranormaux » je n’ai pas hésité une seconde.

J’ai été agréablement surprise par la découverte de l’univers d’Olivier Gechter qui nous propose une lecture sur un thème fantastique, mais un fantastique revisité que nous n’avons pas l’habitude de côtoyer. Dans ce roman, les personnages et leurs vies sont normaux, rien de très fantastique mis à part quelques mentions de forme de magie, mais pas de créatures bizarres. Ce que j’ai trouvé le plus intéressant dans ce roman dit fantastique, c’est le côté « croyance aux phénomènes paranormaux », les gens y croient, en parlent, sans gêne, ce qui ne se passe pas toujours de cette manière dans notre monde.

La plume de l’auteur est fluide et très agréable à lire. Il glisse dans son roman des combats de sortilèges très plaisants à suivre.

Pour ce qui est des personnages, Évariste Cosson, le personnage principal, est un personnage qui m’a au début laissée un peu perplexe. Consultant en occultisme, il a le don de repérer les personnes atteintes de phénomènes paranormaux et il pratique certaines formes de magie. C’est un personnage qu’on apprécie très facilement et que j’ai pris plaisir à suivre tout au long du roman. Quant à son collègue, Gidéon, c’est le personnage que j’ai le plus aimé, assez grognon mais très drôle, il fait forcément sourire et ne peut que plaire à tout le monde. Quand au grand méchant Corlax, forcément celui-là personne ne l’aime !
Quant à Nadine, la propriétaire de l’entreprise, c’est une femme de caractère que l’on remarque. Mais j’ai plus apprécié le personnage de Coralie, jeune médium torturée, obligée de se couper du monde, je l’ai trouvé vraiment très émouvante, elle dégage énormément d’émotions.

Cependant, ce que j’ai le plus apprécié dans l’univers de ce roman, c’est sa touche policier/thriller très bien alliée au côté fantastique/magie du roman. Ce n’est pas un style qu’on peut lire chez beaucoup d’auteurs, ce mélange des genres et très sympathique à découvrir car il a un rendu  mystérieux, et ce côté thriller donne un rythme à l’histoire et donc à notre lecture.
Quant à la fin de l’histoire, elle était très déroutante mais en même temps très originale (comme le roman en entier) et elle m’a beaucoup plu !

En résumé, c’était pour moi une lecture plutôt déroutante du fait que je n’avais jamais lu une histoire avec deux genres aussi bien mélangés, avec des personnages attachants et une écriture très agréable à lire. Je suis contente d’avoir fait cette découverte, c’était une belle histoire que je n’oublierais pas de si tôt et je vous la conseille vivement. 

Chronique de Babynoux

Dies Irae de John C. Patrick

Année d'édition : 2013
Edition : Midgard
Nombre de pages : 224
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
En 1956, dans les Aurès, un commando massacre tout un village.
En 1979, trois policiers maquillent le meurtre de deux jeunes gens.
En 1996, à Angers, trois policiers sont exécutés à peu d’intervalle.
Pour le commissaire Costa Pedritis, il s’agit d’identifier le coupable avant qu’il ne frappe à nouveau. Le passé n’oublie jamais, et la vengeance est un plat qui se mange froid…









Une histoire de vengeance sur fond de polar mêlant politique et terrorisme.

On démarre notre histoire à la fin des années 50 alors que la décolonisation algérienne bat son plein, les soldats français torturent, violent et massacrent un village entier oubliant un enfant survivant apeuré. Puis, on se retrouve à Marseille fin des années 70, une bavure policière laisse deux familles endeuillées. Enfin, de nos jours à Angers, les trois policiers de Marseille se font assassiner les uns après les autres après avoir cité le "Notre Père". Le lieutenant Costa Pedritis est chargé de l’enquête.

Un roman au suspens et aux révélations surprenantes qui brille par ses références géopolitiques maîtrisées et une intrigue qui parfois nous échappe ; un subtil mélange de services secrets, de conspiration, de "non dits", de manipulation sociétaire et de réflexion sur les problèmes géopolitiques actuels.

L’auteur a effectué un beau travail de vocabulaire et de recherche, on sent sa maîtrise. Son écriture est fluide et très agréable à lire. Le texte est recoupé de petits paragraphes narrés par chacun des personnages, ce qui dynamisent le récit. Le tout est agrémenté d’annotations pour nous expliquer les termes et sigles spécifiques. La compréhension du texte n’en est que plus aisée. Par ailleurs, les personnages sont relativement tous bien individualisés et présentent des caractères bien définis ; Costa Pedritis, le lieutenant chargé de l’enquête, est directif, intelligent et a un bon instinct de flic. Gerber, professeur de Philosophie adepte du boudhisme et de la zénitude, maîtrisant les Arts Martiaux est un être froid, méthodique et mystérieux. Karim Ouslemane et Marika, le couple maghrébin ont subi les menaces intégristes pour leur "occidentalité". Enfin les terroristes sont présent sous forme d’un groupuscule infiltré dans la société française. L’œuvre du roman est de lier intimement tous ses protagonistes, qui a première vue n’ont aucun lien, dans l’enquête.

L’histoire n’est pas précipitée mais plutôt bien maîtrisée et bien amenée malgré le faible nombre de pages du roman. Le dénouement est déconcertant et fait appel à notre imagination.

Enfin, un petit mot pour Némo Sandman pour le graphisme de la couverture. Elle est juste sublime et reflète bien l’atmosphère de l’ouvrage.

Bref une lecture originale sans fausses notes et très justement calibrée. A lire tout simplement.
 
Chronique de Walkyrie

Les sept vies du marquis de Jacques Ravenne

Année d'édition : 2014
Edition : fleuve noir
Nombre de pages :
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Le 2 juin 1740, Monsieur Sade, père, quittait le lit de sa maîtresse pour aller faire la connaissance de son fils.
Quatre ans plus tard, le petit Donatien grandit au milieu des dettes, des calomnies, des adultères, seuls cadeaux que son père ait laissés à sa mère.
Que va devenir Sade marié contre son gré à une femme repoussante pour éponger les dettes de la famille ? Qui peut prétendre connaître la véritable histoire de cet écrivain au nom familier et à la réputation sulfureuse ? Un seul entre tous: Joseph Fouché, Ministre de la police. Et cet homme, qui a eu le dossier Sade entre les mains, va révéler au fils aîné du divin marquis toute la vérité sur son père, et sur ses sept vies : libertin sous Louis XV, prisonnier sous Louis XVI, politique sous la Révolution, écrivain sous le Directoire, réputé fou sous l’Empire, Sade a aussi été un grand amoureux follement aimé en retour. Et quant à sa septième vie, vous la découvrirez dans ce roman...
 

 


1740, Donation Alphonse Sade vient de naître. Dès lors, le jeune garçon va grandir avec un père absent, rempli de vice et qui n'a aucune considération pour son fils ou son épouse. Donatien va donc très vite prendre le même chemin et découvrir les plaisirs de la chair, de l'argent et des jeux érotiques. Plus qu'un auteur scandaleux, Sade était avant tout un homme torturé et complexe.

Les sept vies du marquis est un roman qui m'a troublée. Je pensais en connaître déjà beaucoup du marquis de Sade, auteur dont j'apprécie les oeuvres, et bien je me trompais. Jacques Ravenne s'est documenté de A à Z sur Sade et sa famille, on le sent, et c'est étonnant de voir un auteur qui souhaite faire davantage connaître l'homme pour ce qu'il a fait et qui il était, que pour ses scandales et oeuvres à polémiques. Je me suis prise d'affection pour Sade et j'avais tendance à prendre sa défense en me disant que vu son père, je comprenais mieux pourquoi il était devenu aussi obsédé et troublé. 

Le roman se divise d'ailleurs en plusieurs parties pour bien suivre toutes les étapes de la vie de cet homme complexe. On le découvre amoureux, obsédé même par cette femme qu'il ne peut avoir et donc, il va reporter toute sa haine vers d'autres femmes qu'il va maltraiter pour se venger de cette autre femme qui se refuse à lui. D'ailleurs, la femme qui va devenir son épouse est assez fade au début, très effacée. Elle restera fidèle à son époux presque jusqu'au bout et en toute franchise j'étais tout de même étonnée de la voir aussi accrochée à cet homme qui n'a aucun amour ou aucun respect pour elle. Suffit de voir la manière dont il lui parle et dont il évoque leurs ébats amoureux... wahou impressionnant ! 

Sade est aussi un père, chose que l'on oublie bien vite, pour la simple et bonne raison qu'il va très tôt se retrouver à la bastille et donc ne pas voir ses deux fils et sa fille grandir. Ce qui ce révèle être une bonne chose pour eux, vu la manière dont leur père se transforme et dont il perçoit les choses. On ne peut lui en vouloir au fond, il n'est que le fils de son père et ce sang qui coule dans leurs veines semble perverti.

J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à cette lecture parce qu'elle nous dépeint un tas de personnages emblématique pour l'époque et qui ont tous eu un impact sur l'avenir du marquis de Sade. Une belle façon de redécouvrir l'auteur ! 
 
Chronique de Louve
 

mercredi 15 janvier 2014

La Maison de la nuit Tome 3 : Choisie de P.C. Cast & Kristin Cast

Année d'édition: 20103
Editions : Pocket jeunesse
Nombre de pages : 260 pages
Public visé : Young Adult
Quatrième de couverture :
La vie sentimentale de Zoey est un véritable casse-tête : elle n'a plus un mais trois petits amis ! Et ses ennuis ne s'arrêtent pas là. Pendant que des assassins, humains, sèment la mort dans la Maison de la Nuit, Lucie, sa meilleure amie, rate sa transformation en vampire. Elle ressuscite sous la forme d'une morte vivante et erre désormais dans les rues à la recherche de sang frais... Zoey doit impérativement trouver un moyen de la sauver. Mais elle ne sait comment s'y prendre. Et demander conseil à ses amis les plus proches risquerait de les mettre en danger. Son seul appui ? Aphrodite, son ennemie jurée...
 
 
Zoey est toujours sous le choc d'avoir découvert que sa meilleure amie est devenue une morte-vivante. Pire, elle doit en plus jongler avec les trois garçons pour qui elle craque, sans savoir lequel elle souhaite réellement garder comme petit ami. Profitant de l'absence de Neferet, Zoey en profite pour aider Lucie à retrouver une grande part de son humanité et c'est grâce à son ennemie de toujours Aphrodite qu'elle parvient à la sortir de la rue pour la cacher en sécurité. Pourtant, lorsqu'un professeur est retrouvé assassiné dans l'école de la nuit, Zoey comprend que les choses ne seront une fois de plus pas de tout repos.

Ce troisième tome de la maison de la nuit est beaucoup plus intrigant que les précédents. Maintenant que le décor et l'univers ont bien été plantés, on prend plaisir à suivre les aventures de Zoey, même si elle reste toujours aussi tête à claque de par son comportement avec les garçons. Ce que j'aime dans l'univers, c'est que les vampires ne ressemblent pas à ceux que l'on a l'habitude de côtoyer en littérature et qu'en plus la magie est assez présente dans la maison de la nuit avec les réunions où Zoey appelle les éléments. J'ai d'ailleurs trouvé ça très original et sympathique et ça aide à grandement apprécier l'intrigue.

Ce troisième tome se focalise particulièrement sur Lucie et sur les histoires de coeur de Zoey qui ne sait plus où donner de la tête. Lucie qui est revenue d'entre les morts et qui agit comme un monstre sans coeur, même si on sent bien qu'au fond, elle joue de sa nouvelle nature et qu'elle est dévastée. Ne pas supprimer le personnage, mais le faire évoluer de la sorte m'a vraiment plu puisque cela apporte une touche de piment dans l'intrigue, surtout lorsque l'on voit les échanges verbaux entre Lucie et Aphrodite qui m'ont bien fait sourire. La transformation de Lucie est donc lente, mais visible et nous donne très envie de découvrir ce que l'auteur réserve à ce personnage !

Concernant l'autre point important du roman, j'avoue avoir été un peu plus sceptique. Les relations sentimentales de Zoey sont exaspérantes. Je peux comprendre son attirance pour Erik puisque c'est son petit ami et qu'il est très protecteur avec elle depuis le début de la saga. Mais la voir hésiter et jouer avec lui m'a vraiment gonflée. Concernant Heath, là aussi je peux le comprendre de par leur lien particulier qui les rend forcément attirés l'un par l'autre. L'appel du sang étant très fort pour notre héroïne et du coup, cette relation qui dure depuis tellement longtemps ne m'étonne pas. Là où ça m'a par contre semblé trop prévisible, c'est avec Loren le professeur. J'ai senti le final arriver dès le début de cette attirance tordue et je n’ai pas compris que Zoey n'ouvre pas les yeux et se donne aussi facilement à un homme aussi mystérieux.

En bref, ce troisième tome est tout de même plus intrigant que les premiers et on sent une réelle évolution des personnages et de l'intrigue. De l'action, de la magie, un peu de drame et d'amour et nous avons là une saga qui plaira à bon nombre de lecteurs !

Chronique de louve

Une aventure d'Alexia Tarabotti, Le Protectorat de l'ombrelle, tome 3 : Sans honte de Gail Carriger

Année d'édition : 2013
Edition: le livre de poche
Nombre de pages : 421
Public visé : adulte
Quatrième de couverture :
Miss Alexia Tarabotti, devenue Lady Alexia Woolsey, se retrouve dans une situation délicate. C’est LE scandale de la saison. Elle doit s’enfuir en Italie, à la recherche de réponses.
Une histoire de vampires, de loups-garous et d’imprévus…







Alexia a été rejeté par Lord Maccon qui ne peut accepter que l'enfant qu'elle porte soit de lui. Criant à l'infidélité, la pauvre jeune femme se retrouve seule, car même sa famille ne veut l'héberger devant le scandale de sa situation. C'est Lord Akeldama qui propose de la prendre sous son aile, car même la reine Victoria l'a exclu du Cabinet Fantôme. Mais le vampire disparaît soudainement et Alexia se voit devenue la cible des autres vampires qui ne souhaitent pas la laisser vivre sa grossesse en paix. La seule chose qu'il lui reste à faire, c'est de fuir en Italie pour tenter de trouver des réponses sur sa condition et prouver à tous que son enfant est bien celui de Lord Maccon.

Ce troisième tome d'Alexia Tarabotti est juste un bijou. Je l'ai autant apprécié que les deux précédents et je trouve que dans cette saga, l'auteur nous offre une réelle évolution des personnages et de l'intrigue principale. L'humour est toujours aussi présent et nous fait sourire à de multiples reprises. Le style est vif, agréable et on voyage aux côtés de notre héroïne atypiques avec plaisir ! C'est la saga bit-lit la plus intelligente que j'ai pu lire jusqu'à présent grâce aux nombreux clins d'oeils et surtout à cette manière d'amener de l'humour là où on ne l'attend pas. Alors oui, ce troisième opus est dans la même lignée que les précédents, mais c'est ça qui me plait à moi. Au moins, je sais que je vais passer un agréable moment et m'amuser des aventures d'Alexia.

J'avais d'ailleurs hâte de lire ce troisième opus surtout vu la manière dont s'était terminé le précédent et c'est avec plaisir que j'ai suivi les mésaventures d'Alexia et de sa grossesse. (Étant moi-même enceinte je peux vous dire que je me suis parfois reconnue dans ce qu'il lui arrivait !). La pauvre subit tellement qu'elle en vient à regretter de porter un enfant au début du roman. Heureusement, peu à peu elle finit par éprouver de l'attachement à son futur enfant et du coup, on se demande comment évoluera ce côté maternel d'Alexia et quelle sera la nature de son bébé. C'est d'ailleurs la question au centre du roman et jusqu'au bout on a très peu d'éléments de réponses, laissant planer le doute et beaucoup de mystère sur ce bambin.

La relation entre Lord Maccon et Alexia est tendue, mais explosive et les voir évoluer pour le meilleur et pour le pire (enfin surtout le pire dans le cas présent) est franchement extra et nous donne envie d'avoir un happy end pour nos deux tourtereaux. S'ajoute à cela une panoplie de personnages tous plus attachants les uns que les autres : Mme Lefoux, la français et inventrice qui ne peut s'empêcher de suivre Alexia partout, Floote l'ancien majordome qui la suite aussi partout afin de la protéger. Lyall, le second de Lord Maccon qui devient quelqu'un d'important et sur qui tout repose au sein de la meute, le temps de Maccon s'enivre et déprime.

Bref, ce troisième opus est juste excellent et j'ai bien hâte de lire la suite ! Une saga que je recommande sans restriction !

Chronique de Louve

Carrie de Stephen King

Année d'édition : 2013
Edition : Le livre de poche
Nombre de pages : 252
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture
Carrie White a seize ans et est étudiante dans un lycée. Déjà petite, elle avait le don de déplacer les objets à distance de par sa seule volonté. Sa mère est une puritaine obsédée par le diable et le péché. Elle est le souffre-douleur de la classe et elle est profondément malheureuse. C'est alors qu'une surprise bouleverse sa vie : elle est invitée par Tommy Ross, le boy-friend d'une de ses ennemies, au bal de l'école. Malheureusement, ce rendez-vous est un piège..








J'avais visionné le film de ce roman de Stephen King dans mes débuts d'adolescence vers les 12 ans. Et je dois dire que j'avais vraiment aimé ce dernier. Quand j'ai vu que le Forum Mort-Sûre ainsi que Livre de poche offrait la possibilité de découvrir le roman sous sa nouvelle édition, je me suis dites, c'est le temps ou jamais de lire le roman et voir si j'aime autant que le film. Vous comprenez que si vous êtes en train de lire mon avis, c'est que j'ai finalement été sélectionné pour découvrir celui-ci.

Il y avait plus de 20 ans que je n'avais pas lu de Stephen King et je dois dire que j'ai adoré dans l'ensemble ma lecture ainsi que la plume de l'auteur, qui est différente de mes souvenirs de jeunesse. Je vois surement la chose d'un autre oeil maintenant que je suis adulte.

King nous raconte l'histoire de Carrietta White dite Carrie, fille de Margareth White une fanatique du catholicisme. Elle est tellement fanatique qu'elle pense que "sa" fille vient directement du démon à cause de ses pouvoirs de télékinésie. Bref, on nous raconte comment Carrie vivait sa solitude, son isolement envers les autres adolescents ainsi que les mauvais traitements que sa mère lui infligeait au nom de Dieu ainsi que les autres étudiants de son collège. Sentant son aptitude de télékinésie grandir, elle provoquera un incident qui chamboulera la ville de Chamberlain ainsi que la vie de ses habitants. Tout ça à cause d'une mauvaise blague faite par des étudiants qui haïssent Carrie.
 
Au sujet des ... PERSONNAGES :
J'ai beaucoup aimé le personnage de Carrie. Tourmentée, solitaire, timide et persécutée par ses semblables. Malgré ses airs de vulnérabilité se cache une jeune femme forte, qui ne demande qu'une chose, quitter cette coquille qui l'emprisonne et de vivre une vie comme tout humain aspire à le faire. Entre une mère qui la maltraite et la prend pour le diable en personne et des étudiants qui se moquent continuellement d'elle, une colère incontrôlable sommeille en elle. Et j'adore le fait qu'elle a une aptitude pour la télékinésie. Ça lui donne un certain contrôle et pouvoir sur les événements en quelques sortes. J'ai également aimé le personnage de Sue malgré le fait qu'au début du roman, elle rigole de Carrie avec ses autres camarades (mais à mon avis, c'est seulement pour bien paraître auprès des autres filles). On voit rapidement qu'elle essaie de se racheter auprès de Carrie indirectement. Le personnage de l'amoureux de Sue, Tommy, est aussi intéressant d'autant plus qu'il accepte la demande de cette dernière par amour pour elle. Mais il se rendra compte que le cygne noir n'est finalement pas si disgracieux qu'on le dit. Il faut dire que même si j'ai aimé quelques personnages de ce roman, j'ai aussi détesté certains d'entre eux dont Margareth White, la mère de Carrie ainsi que la richissime Christine Hargensen, qui brutalise régulièrement notre télékinésiste. Non mais quelle peste est-elle cette dernière. J'avais juste envie de lui sauter à la gorge et de l'étrangler un peu plus à chaque fois. Le pire, c'est que dans la vraie vie, plusieurs étudiants vivent des situations similaires. Et la mère de Carrie est littéralement une vieille folle finie. Je fais juste en parler et la rage me monte aux joues!!! Bref, deux personnages qu'on arrive à déteste avec une telle facilité...

Au sujet du ROMAN et de l'AUTEUR :
J'avoue que dans l'ensemble, j'ai bien aimé ma lecture. Le scénario du livre est intéressant et plutôt fidèle à mes souvenirs du film de 1976. Bref, le film est fidèle au roman... King nous offres beaucoup de description dans ce roman afin de bien nous situer et également pour que nous ressentions l'ambiance qui plane dans l'histoire. À plusieurs moments, j'avais l'impression de lire un fait vécu tellement on se laissait prendre par la plume de l'auteur et ses multiples descriptifs. Par contre, j'ai été freiné dans ma lecture et ce à de multiple moment... Non par la plume de l'auteur, mais par les interventions que l'on place ici et là afin de donner un aspect plus véridique à l'histoire. Comme si des spécialistes livraient des confidences sur le dossier médical de Carrie ainsi que des témoignages de gens ayant côtoyé de près ou de loin Carietta. Malgré l'importance que peuvent avoir ces interventions afin de comprendre comment Carrie vivait et ainsi que le déroulement des événements tragiques, je trouve qu'elle casse beaucoup trop le rythme de lecture du lecteur... Et il n'est pas si évident de savoir quand l'intervention se termine et quand le roman recommence. Bref, on se perd un peu dans le texte. De plus, je dirais que l'autre point négatif est qu'il n'y a pas vraiment de chapitre. Ce qui donne une impression de longueur épouvantable au roman... Malgré que ce dernier soit divisé en trois sections, dont la première fait presque la moitié du livre.

Bref, une lecture qui m'a tenu en haleine, car malgré les longueurs des séquences, j'avais tout de même hâte de retourner à ma lecture. Mais malheureusement, les interventions ont fait que je n'ai pu apprécier à sa juste valeur ce livre "historique" de Stephen King. En fait, j'en suis venue à les "skippers" finalement, tellement je n'en pouvais plus et que ça commençait à assombrir mon appréciation du roman. Un excellent roman d'horreur qui nous donne l'impression d'y être réellement et de finalement, connaître cette Carrie diabolique !!! Je ne peux que vous le recommander si  vous êtes fan de Stephen King et de sensation forte :-)

Ma note : 3/5

Chronique de Froggy

Furor de Fabien Clavel

Année d'édition : 2013
Edition: J'ai lu
Nombre de pages : 288
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Rien n'a jamais préparé les soldats d'Auguste à l'enfer de la Germanie : la pluie, le froid, la boue, les maladies, la hargne des Chérusques dont les attaques éclair déciment les troupes. La forêt de Teutoburg a déjà avalé trois légions et elle n'est toujours pas repue. Mais, pour cette poignée de Romains en déroute réunis par les circonstances, un espoir demeure : peut-être pourront-ils se cacher dans cette étrange pyramide, noire comme l'obsidienne, dressée au milieu du bourbier. Est-ce là le séjour d'un dieu ? Ces gens pacifiques et monstrueux qui hantent son abord sont-ils ses disciples ? Quel est cet étrange signe hélicoïdal répété à l'envi sur chacune de ses parois ?






Furor un livre fantasy qui avait l’air intéressant. Le résumé par contre ne disait pas grand-chose, je trouve. Je ne savais pas à quoi m’attendre lorsque j’ai commencé le livre. J’avançais donc dans l’inconnu. J’avais déjà lu un livre de cet auteur : le miroir aux vampires, que j’avais vraiment bien aimé. Du coup j’avais quand même hâte d’en lire un autre. Je remercie donc le forum Mort Sure et J’ai lu pour m’avoir permis de lire ce roman.

Je trouve que Fabien Clavel sait nous tenir en haleine, on veut savoir ce qu’il va se passer et il y a toujours beaucoup d’actions. Les chapitres sont coupés en fonction des personnages principaux : Flavia, Caius Pontius, Longinus et Marcus. C’est toujours difficile avec ce fonctionnement de se rappeler qui est qui, ce qui s’est passé avant avec ce personnage... j’ai toujours un peu de mal. La chose qui m’a le plus gêné, ce sont les pensées des personnages qui sont écrit en italique dans le texte. Le reste est écrit en troisième personne. Le souci avec les pensées, c’est qu’il n’y a pas de ponctuation. Tout est écrit d’un trait sans point, sans virgule… plusieurs fois j’ai du relire car je trouvais que ça ne voulait rien dire. C’était très difficile à déchiffrer.

Il y a beaucoup, beaucoup trop de batailles, et pas assez d’aventures, je trouve. Malgré qu’on veuille en savoir plus sur les Germains et sur la fameuse Pyramide, l’histoire est trop prise par la grande bataille. La première partie n’est que sur une grande bataille, les personnages ne font que se battre. J’aurais aimé un peu plus d’aventure, de dialogues… etc, même si je trouve que le tout se lit très vite. Et d’un côté je dis qu’heureusement il y avait les pensées des personnages sinon on s’embêterait bien. Les moments que j’ai préféré sont ceux avec Flavia, car il n’y avait pas de guerres. J’avais envie qu’elle s’en sorte, qu’elle puisse s’enfuir. Et surtout j’avais envie d’en savoir plus sur elle. Par contre la deuxième partie du roman est très intéressante où nos quatre personnages qui ne s’étaient pas encore vraiment rencontré, vont enfin se retrouver ensemble vers la fameuse pyramide.

Flavia a été capturé toute petite par les Romains, ils se servent d’elle comme prostitué durant leur voyage. Elle a tout oublié de son passé, même son vrai nom. J’ai trouvé ce personnage vraiment intéressant et je me suis tout de suite dit que cette fille allait rester jusqu’à la fin et elle serait surement l’une des clés finales de l’histoire. Ensuite, j’ai bien aimé Longinus, un simple fantassin qui se retrouve au milieu de la bataille. Lui aussi, j’avais envie qu’il s’en sorte, car il méritait de vivre. Il est là sans le vouloir. Par contre, j’avais envie que Marcus meurt très vite. Je n’aime pas du tout ce personnage, il se croit supérieur et il prend Flavia pour une moins que rien. Et enfin Caius, je ne savais pas trop quoi pensé de ce personnage, même si je ne le portais pas de mon cœur et qu’il avait aidé Longinus, je trouvais qu’il cachait quelque chose. Bref, je n’arrivais pas à le cerner.

Bref, un roman qui m’a convaincu, malgré les nombreuses de batailles. On ne s’ennuie pas une secondes, le livre se lit vraiment très vite. Les personnages sont intéressants et tout le long on a envie d’en savoir plus sur eux mais aussi sur la fameuse Pyramide qu’ils n’arrêtent pas de parler. Merci encore au forum Mort Sure et à la maison d’édition J’ai lu.

Chronique de Sandra

Le maitre du haut château de Philip K.Dick

Année d'édition : 2013
Edition : j'ai lu
Nombre de pages : 378
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Et si Hitler avait gagné la Seconde Guerre Mondiale?

En 1947, les Alliés ont capitulé devant les forcent de l'Axe.

Les Etats-Unis sont partagés entre l'Allemagne nazie à l'Est et le Japon à l'Ouest. Dans cette partie du pays, le vie reprend peu à peu son cours, dans une ambiance mêlant culture asiatique et occidentale.






Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier le forum Mort-Sure et les éditions J’ai Lu pour ce partenariat, même si malheureusement cette lecture ne m’a pas emballé plus que ça. Je pense que je m’attendais à un récit totalement différent et du coup je n’ai réussi à entrer pleinement dans l’histoire originale présentée par l’auteur.

L’univers de ce roman est assez « perturbant » puisqu’on se retrouve dans un monde où les forces allemandes ont remporté la seconde guerre mondiale et où l’Amérique se retrouve logiquement sous gouvernance japonaise. Une vie pas facile pour les américains pures souches qui se contentent de vivoter avec l’angoisse que leurs faits et gestes soient sévèrement jugés et punis. Pourtant, ils ont presque tous adopté la culture asiatique en utilisant le « Yin King », un livre qui leur sert d’oracle pour répondre à leurs questions, quand d’autres se perdent dans la lecture d’un roman de science fiction qui parle d’un monde où Hitler n’aurait pas gagné contre les alliés. Une utopie censurée par les dirigeants allemands, mais encore tolérée outre atlantique.

Les descriptions rendent ces changements d’habitudes très crédibles et j’ai vraiment aimé l’ambiance donné à ce pays, même si j’ai trouvé que l’auteur allait un peu loin en parlant des prouesses spatiales qui permettent à l’Homme de conquérir la planète Mars. Un petit point noir qui m’a aussi gêné dans le style de l’auteur : l’abondance de détails économiques et politiques avec abréviations indigestes à la clé. Je me suis donc retrouvée noyer dans ces chapitres d’où mes difficultés à avancer dans ma lecture.

Un autre petit problème, le rythme des péripéties. Je m’attendais à vivre une aventure palpitante, mais en réalité j’ai trouvé ça vraiment trop lent même si ce choix d’écriture permet de connaitre les personnages en profondeur. En effet, le narrateur change à chaque chapitre et comme les protagonistes sont très nombreux, l’histoire manque d’action à mon gout par rapport aux explications sur leurs quotidiens. Dommage l’intrigue m’aurait plu davantage si les différents éléments se débloquaient un peu plus vite. Malgré tout la fin m’a agréablement surprise. Je ne m’attendais pas vraiment à ça.

Au final, je conseille ce roman à ceux qui aiment les intrigues historiques détaillées et une psychologie de personnage très développée. Pour moi, ça n’aura pas été une lecture facile que je prenais avant d’aller dormir, mais j’ai quand même aimé avoir une vision du monde différente que celle que nous vivons… 
 
Chronique de Yezahel

Chasseuses d'aliens Tome 5 : Sanglante extase de Gena Showalter

Année d'édition : 2013
Edition : j'ai lu
Nombre de pages : 507
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Lui, c'est McKell, un guerrier vampire au sang mêlé capable de manipuler le temps par à-coups.
Elle est une agente humaine de l'AIR, Alien Investigation and Removal, envoyée pour le capturer. Un jeu du chat et de la souris s'ensuit, et le jeu n'a jamais aussi chargé sexuellement. Alors qu'ils devraient être ennemis, ils deviennent amants. Et ensemble, ils vont devoir découvrir la vérité sur les origines de McKell avant d'être séparés de force... pour toujours...







Ava Sans est agent de l'A.I.R à New Chicago. Toujours accompagnée de Noelle sa fidèle alliée, elles utilisent des méthodes musclées et expéditives pour mener à bien leur mission sous l'autorité de Mia. Leur nouvelle mission ? Prélever un échantillon du sang de Victor McKell afin d'en faire des expériences pour stopper un virus alien qui transforme ses victimes en cannibales. Pour les deux jeunes femmes, la mission semble simple, pourtant tous les agents de l'A.I.R ont échoué à approcher Victor, un vampire dangereux et solitaire. Lorsqu'Ava et lui se rencontrent, cela finit par faire des étincelles et aucun des deux ne se montre insensible au charme de son adversaire. Mais pour Ava, hors de question de craquer pour son ennemi lorsque la vie d'humain est en jeu.

Chasseuses d'aliens est une saga que j'aime énormément. C'est simple, chaque héroïne est atypique, caractérielle, courageuse et têtue. Ava n'échappe pas à la règle et se montre être une adversaire coriace ainsi qu'une grande gueule. Elle n'hésite pas à dire tout haut ce qu'elle pense, sans prendre de gant pour le plus grand plaisir de son amie Noelle. La relation entre les deux jeunes femmes est d'ailleurs complexe. Elles sont à la fois amies et rivales, elles s'adorent, mais se chamaillent sans cesse. Une amitié explosive qui étonnera Victor.

Gena Showalter nous propose un cinquième opus qui reste dans la lignée des précédents, sans pour autant devenir rengaine. Certes, on a toujours le droit à l'histoire d'amour ou de sexe du roman, mais ce qu'il y a autour est tellement complexe et intéressant, qu'en général on passe outre ce détail redondant. L'on retrouve avec plaisir cette unité de l'A.I.R menée maintenant par Mia Snow, héroïne du premier opus qui a depuis pris du grade au sein de l'organisation. Les missions de l'organisation sont d'ailleurs plus risquées puisqu'ici on assiste à la servitude des êtres humains par une reine Alien qui leur inocule un virus les transformant en cannibale fou à lier.

L'action est toujours au rendez-vous comme les passages érotiques qui font un peu partie de la saga. Pourtant, ils ne sont pas présents à tout bout de champ, l'auteur alternant positivement action et sexe pour éviter d'en faire trop. Je regrette juste que ce couple-ci soit vers la fin super mièvre et que cela ne colle pas avec le caractère des personnages au début. Eux qui sont froids, solitaire et ont une armure de glace pour se protéger des sentiments, à la fin se transforment en bisounours (plus olé certes, mais tout aussi mignon-mignon).

La saga ne s'essouffle pas encore pour notre plus grand bonheur et la saga promet encore quelques tomes intriguant, mais pas trop j'espère pour éviter de tourner en rond. À quand une rencontre entre toutes nos héroïnes ?
 
Chronique de Louve

lundi 6 janvier 2014

Chroniques lunaires tome 2: Scarlet de Marissa Meyer

Année d'édition : 7 novembre 2013
Edition : Pocket Jeunesse
Nombre de pages : 477
Public visé :  Young Adult
Quatrième de couverture : Bien loin de l'asie et du royaume du Prince Kai, la grand-mère de Scarlet Benoit est portée disparue. Scarlet réalise alors qu’elle n’a jamais su qui était vraiment son aînée et quels dangers pouvaient bien la menacer. Quand elle rencontre Wolf, un mystérieux street-fighter qui semble savoir où est sa grand-mère, elle n’a d’autre choix que de lui faire confiance. C’est en menant leur enquête que Scarlet et Wolf croisent la route de Cinder. Ensemble ils se ligueront contre Levana, la vicieuse Reine lunaire prête à tout pour asservir les Terriens et épouser le Prince Kai.





Je l'attendais ce second tome, grâce à Mort-Sûre et aux éditions Pocket, je suis comblée.
J'avoue avoir eu une nette préférence pour la couverture VO que je trouve plus assortie à la première. Du reste, la française reste très sympathique pour les yeux.

Nous avons quitté Cinder, emprisonnée dans l'attente de son exécution pour nous rendre dans un petit village de France, Rieux, où vit Scarlet et sa grand-mère. Cette dernière a disparu et sa petite-fille la cherche désespérément. Dans sa quête, elle croise le chemin de Loup, un homme mystérieux et sauvage qui vit du combat de rue.

Malgré une alternance des points de vue entre Cinder et Scarlet, ce second est très axé sur cette dernière.
Un bon parti pris qui permet de faire avancer l'histoire d'une autre façon et de nous faire découvrir petit à petit les origines de Cinder.
Avant cela, Marissa Meyer nous fait languir en installant les bases de sa nouvelle "héroïne", Scarlet. Une jeune fille au fort caractère et têtue comme une mule. Elle m'a bien plu, autant que Cinder, elles dégagent une certaine force, mais différente. Scarlet a quelque chose de plus brut de décoffrage qui fait beaucoup d'étincelles avec Loup.
Bien que calme, il dévoile un tempérament "animal" au cours de ses combats. Même si j'ai bien aimé leur relation, je la trouvais "courue d'avance", sans surprise.

Ce second opus est peut-être moins dynamique que le premier, mais l'auteur finit une sorte de cycle où le puzzle du passé de Cinder se reforme petit à petit.
Le dernier quart n'épargne pas nos différents héros et donne un coup de fouet au lecteur. Une nouvelle quête s'annonce.

La plus de Marissa Meyer est toujours aussi agréable, elle nous ballote d'héroïne en héroïne avec facilité, sans que le lecteur ne perde le fil. J'ai retrouvé chacune avec plaisir. On s'imprègne toujours aussi facilement de l'univers, comme si on y était.

J'ai vu que Pocket avait sorti une nouvelle sur l'avant Cinder, il faudrait que je me la procure. J'ai aussi remarqué que Marissa Meyer avait fait une autre nouvelle, placé entre Cinder et Scarlet, sur Loup (si je ne dis pas de bêtise), mais elle n'est pas encore sorti en France. Peut-être une bonne raison pour moi de lire en VO.

En conclusion, je suis toujours aussi fan du monde que nous offre Marissa Meyer. Elle revisite les contes d'une façon originale et il me tarde (encore une fois) de lire la suite.

Chronique de Chtitepuce

Les Sept Merveilles tome 1 Le réveil du colosse de Peter Lerangis

Année d'édition : Février 2014
Edition : Pocket jeunesse
Nombre de pages :
Public visé :  Young Adult
Quatrième de couverture : 
Le lendemain de son treizième anniversaire, Jack MacKinley se réveille sur une île mystérieuse où on lui révèle qu’il n’a plus que six mois à vivre. Une organisation mystérieuse peut le sauver, mais à une seule condition : Jack et trois autres adolescents doivent retrouver sept objets magiques perdus : les Loculi. Ils leurs sauveront la vie s'ils sont correctement combinés. Mais il y a un souci : les Loculi ont disparu depuis plus de mille ans, disséminés au sein des ruines et des reliques des « sept merveilles » de l’ancien monde. N’ayant personne vers qui se tourner et aucune échappatoire, les quatre jeunes n’ont d’autre choix que d’accepter cette quête. Leur première étape : le colosse de Rhodes. Ils y découvriront que leurs vies ne sont pas les seules à être en danger…




Quand un roman est aussi intelligemment bien écrit et amené, cela donne une pépite livresque à ne pas manquer ! Je remercie Louve du Forum Mort Sure et les éditions "PKJ" pour ce partenariat qui fut passionnant du début à la fin !

Jack est un adolescent ordinaire de 13 ans élevé par un père absent et occupé à ses révisions scolaires jusqu'au jour où il est enlevé et se retrouve dans un centre isolé. Là, il rencontre trois autres adolescents du même âge que lui et apprend qu'il ne leur reste que 6 mois à vivre à cause d'un gène ancestral. Ce gène est cependant censé leur conférer à chacun un pouvoir ou une aptitude spécifique. Afin de pouvoir survivre, nos quatre adolescents devront partir à l'aventure et résoudre de nombreux mystères.


C'est un ouvrage passionnant sur fond de mythologie grecque et de génome humain qui respecte les codes du genre tout en présentant une histoire très originale. C'est rythmé, dense et superbement bien écrit. En effet, une écriture efficace, accrocheuse voire addictive rend ce roman particulièrement facile à lire.

Les personnages principaux sont tous très attachants et présentent des caractères bien individualisés ; Jack, notre narrateur est un garçon ordinaire, sympa et réfléchi, Amy est une punkette geek aux cheveux roses, Marco a la carrure d'un jeune homme et présente une force puissante pour son âge, enfin Chris est "l'intello" et le "froussard" du groupe. On ne les imagine pas super héros et pourtant !  Leurs pouvoirs se développeront et leur seront nécessaires dans leur aventure. Par ailleurs, les personnages secondaires ne sont pas en reste, des adultes surtout qui apportent une touche de maturité au récit, entre autre ; Professeur Beghag, le scientifique dont on doute tout le long de la lecture ou encore Torquin, le géant roux de la sécurité aux pieds nus.

On est donc happé dès les premières lignes dans une intrigue prenante, bien ficelée et sans temps mort. On navigue entre les créatures surgissant de l'ère préhistorique, des colosses de pierre ou encore au cœur d'un labyrinthe volcanique aux phénomènes inattendus ;  un subtil mélange de science et de quête historique à la Indiana Jones Jr, teinté de fantastique qui assure un cocktail efficace.

Une série très prometteuse, excellente même dès ce premier tome qui contentera pleinement les assoiffés d'aventures mêlant amitié et sacrifice. Un des meilleurs roman jeunesse que j'ai pu lire à ce jour, je me jetterai probablement sur le tome 2 dès sa sortie !
 
Chronique de Walkyrie

Témoin des morts de Elisabeth Herrmann

Année d'édition : 2014
Edition : fleuve noir
Nombre de pages : 461
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
À 29 ans, Judith Kepler est une jeune femme taciturne et solitaire. Après des années d'errance, cette orpheline a décidé de mettre son caractère bien trempé au profit d'un métier hors du commun : nettoyeuse de maisons dans lesquelles une personne est décédée. Scènes de crime, scènes ordinaires de décès, elle a tout vu. Un jour, Judith est appelée au domicile d'une jeune femme assassinée, Christina Borg, et découvre des documents qu'elle croyait disparus : son dossier d'admission dans un orphelinat de RDA dans les années 1980. Pourquoi cette femme possède-t-elle ces fichiers ? Aurait-ce un lien avec le meurtre ? Dévorée par la curiosité, Judith contacte un ancien agent des services de renseignement d'Allemagne de l'Ouest, Quirin Kaiserley, dont elle a trouvé le nom chez Christina. Ensemble, Quirin et Judith entament une enquête à hauts risques pour retracer l'histoire familiale de la jeune fille, intimement liée à celle de son pays. Et découvrir que les blessures de la guerre froide ne sont pas encore refermées...







Allemagne, 1985 dans un orphelinat. Martha Jonas l'une des gardiennes découvre qu'une nouvelle enfant à fait son entrer dans l'orphelinat. Mais tous s'emploient à l'appeler Judith alors qu'elle s'appelle Chantal. Martha n'a pas le choix, elle doit céder à la requête de ses supérieurs et joue leur jeu. Pourtant, elle ne peut s'empêcher de se demander où se trouve alors la véritable petite Judith.

Des années plus tard, Judith est devenue nettoyeuse de maisons là où il y a eu un mort. La jeune femme est assez renfermée et n'a aucune vie sociale. Lorsque sa dernière mission de nettoyage fait ressurgir son passé, Judith va alors enquêter sur cette femme qui a été assassinée et qui la connaissait, semble-t-il. Mais certains secrets feraient mieux de rester cachés et de ne jamais éclater au grand jour.

Témoin des morts proposait un spitch ultra intéressant et sa couverture donnait le ton. Seulement, très vite, j'ai déchanté. Je me suis beaucoup ennuyée pendant ma lecture n'y trouvant que peu d'attrait. Certes, Élisabeth possède une manière de raconter efficace et à aucun moment je n'ai trouvé le style lourd ou indigeste. Ce qui m'a ennuyée vient surtout des personnages et de l'intrigue en elle-même qui avance trop lentement à mon goût. Judith a pourtant du charme et des atouts non seulement de par son métier très intrigant, mais aussi de par sa vie sociale inexistante. Parce que du coup, on se pose des questions sur la raison de cette solitude et ce qui fait qu'elle a choisi ce métier, mais le tout est à peine évoqué, ainsi Judith est un personnage qui même si elle est l'héroïne n'est pas assez creusé. Sa personnalité est juste survolée et j'ai trouvé que parfois elle manquait de crédibilité.

Autre reproche c'est que le roman est trop lent. Certains passages n'apportent rien à l'histoire et ne font que l'étoffer superficiellement, au point de parfois nous endormir. C'est du moins, ce que j'ai ressenti. D'ailleurs, j'ai aussi regretté que toute l'histoire ne tourne qu'autour d'un fait politique et rien d'autres. Les thrillers politiques sont dangereux dans le sens où il faut vraiment offrir quelque chose de solide aux lecteurs pour éviter de le perdre en cours de route ou de le voir s'enfuir. Pour le coup, ici j'ai trouvé que l'auteur ne nous donnait pas suffisamment de substance et de matières à nous permettre de nous envoler aux côtés de Judith dans son enquête.

Un thriller qui a du potentiel, mais qui à mon sens n'est pas assez exploité. A réserver pour des amateurs de Thrillers politique!  

Chronique de Louve
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Avant toute chose, je tiens à remercier les éditions Fleuve noir, ainsi que le forum Mort-Sûre et Louve pour m’avoir fait confiance et permis de découvrir ce roman.

Je pourrais décomposer ce roman en trois parties: le début, la fin et... le "reste". La fin, car elle m’a scotchée et a permis de donner tout son sens à ce complot politique présenté dans cette histoire. Mais je n’en dirais pas plus à ce sujet, il vous faudra lire! Le début, pour son originalité et l’intérêt que j’ai pu y porter: imaginez-vous dans l’Allemagne à l’époque de la chute du Mur, lorsque le pays était divisé en deux, RFA et RDA. Imaginez-vous une très petite fille qui se retrouve sans parents, dans un foyer, et que l’on retrouve environ vingt ans plus tard, nettoyeuse de scènes de mort, et devant nettoyer la scène de crime d’une femme qui se trouvait dans le même foyer qu’elle. Toutes les bases étaient là pour faire une bonne histoire.

L’ennui, c’est qu’il y a la troisième partie, le "reste". Je suis Française, et même si j’ai suivi des cours d’histoire et que je suis un peu familiarisée avec l’histoire de l’Allemagne, je n’en suis pas au point de connaître les noms (et surtout diminutifs) des institutions, et j’ai donc été embarquée dans un monde politique que je ne connais absolument pas. En soit, ce n’est pas trop un problème, car après tout, je peux apprendre. Mais il y avait beaucoup trop de détails pour que je m’y retrouve. Je me suis retrouvée noyée assez rapidement, à retourner en arrière pour comprendre les termes de Stasi, de BND... Et dans ce trop de détails géopolitiques, j’en ai eu trop peu sur l’histoire même de Judith: l’auteur passe trop rapidement sur les faits concernant le meurtre. Comment Judith a-t-elle compris que Borg était dans le même foyer; comment diable Quirin s’est-il retrouvé sur le même ferry que Judith alors que dans la scène précédente il discutait avec un autre personnage?

Je comprends que le fil rouge soit politique, mais j’avoue qu’il y avait un décalage au niveau de la quantité d’informations données à ce niveau, et cela m’a vraiment ennuyée. Je me suis retournée parfois à tourner les pages et à espérer qu’il y ait un peu plus d’actions dans tout ce fouillis d’informations. Heureusement que la fin m’a surprise! Un avis donc un peu mitigé, car je pense que le côté politique ne me convient pas trop. Objectivement, je pense que ce roman est très bon, et qu’il plaira aux fans de thrillers géopolitiques, et à toute personne familiarisée avec les institutions et l’histoire allemandes.

Chronique de merryfantasy

jeudi 2 janvier 2014

Les variants, tome 2 : Les fuyants de Maxfield Academy de Robison Wells

Année d'édition : 2013
Edition : MSK
Nombre de pages : 283
Public visé :  Young Adult
Quatrième de couverture :
Benson pensait avoir échappé à la Maxfield Academy.
Il avait tort..












J'attendais ce second tome avec grande impatience, tellement la fin du premier était frustrante ! Enfin, dans le bon sens. Elle était juste trop ouverte pour que l'on s'en tienne à ça. Mais, à la lecture de ce second tome, je suis assez déçue par certaines choses. J'en attendais beaucoup, surtout beaucoup de réponses et je reste sur ma faim... Ce n'était pas vraiment ce à quoi je m'attendais.

Ce deuxième tome reprend exactement là où l'on s'est arrêté avec le premier : la fuite de Benson et Becky. Quand j'ai compris ça à la première page, j'ai eu peur de ne pas bien suivre l'histoire à cause de certains oublis probables. Finalement, j'ai été étonnée de constater que tout revient très facilement, comme si je venais à peine de finir le premier tome alors qu'il y a neuf mois de cela !
Le début s'annonce très prometteur tant il y a de nouveaux éléments et de nouvelles explications (ce qu'on attend avidement à la fin du premier tome !). Mais mon enthousiasme est très vite retombé. Certes, la tension est toujours palpable, les scènes de danger toujours stressantes mais l'histoire tourne tout de même en rond pendant une bonne centaines de pages... Les rebondissements s'enchainent mais se ressemblent, c'est le même schéma. Il faudra attendre la toute fin pour qu'il y ait enfin du changement, enfin de nouvelles explications et bien plus d'action... Et ces informations passées, il n'y a, à nouveau, plus grand chose à se mettre sous la dent... J'attendais énormément de cette fin, j'espérais quelque chose d'énorme rapport aux explications mais de ce côté, je suis déçue, il n'y a rien d'exceptionnel...
Le nouveau décor m'a beaucoup plu ainsi que les nouvelles informations même si j'ai l'impression qu'il m'en manquait, ou alors c'est parce qu'elles ne sont pas incroyables que j'ai eu cette impression. Il y avait vraiment matière à rendre ce tome aussi meilleur que le premier, si ce n'est plus... Et pour un dernier tome, je trouve dommage qu'il reste encore des questions en suspens, des situations imprécises ou encore des informations pas très claires.

Du côté des personnages, j'ai rencontré le même problème que dans le premier tome, à savoir qu'il y en a trop. Parfois, je ne me souvenais plus du tout de qui il s'agissait alors que Benson s'en rappelait parfaitement... Ils n'apparaissent que temporairement donc ce n'était pas contraignant mais autant savoir à qui l'on a à faire.
Benson est toujours fidèle à lui-même : malin, intelligent, solidaire... Néanmoins, il se débrouille beaucoup mieux quand Becky est avec lui, elle lui apporte beaucoup d'idées qui leur permettent d'échafauder quelques plans... Le plus important est qu'il en reste humain, il fait plein d'erreurs parce qu'il pense beaucoup aux autres mais ça ne le rend que plus crédible et intéressant.

Je ne suis pas déçue du roman tout entier car j'ai été ravie de retrouver Benson et les autres, ainsi que le peu d'informations qu'il manquait dans le premier et que j'attendais impatiemment. Mais le premier tome laisse tellement envisager une suite encore meilleure, qu'elle en devient fade par son contenu répétitif et peu abondant. Il faut attendre surtout la fin pour avoir de l'action et je trouve cela dommage comparé au premier tome qui en est bourré... Cette suite nous apporte quelques éclaircissements mais rien de bien transcendant.

Chronique de Grenouille2010