mardi 27 août 2013

Hush Hush tome 3 Silence de Becca Fitzpatrick

Année d'édition : 2013
Edition: pocket jeunesse
Nombre de pages : 437
Public visé : Young Adult
Quatrième de couverture :
Après une lutte acharnée entre deux mondes que tout oppose, une quête désespérée vers un amour qui semblait voué à l’échec, Patch et Nora voient leur passion mise à l’épreuve.
Quand Nora se réveille à l’hôpital après ce qu’elle croyait être un banal accident de voiture, elle apprend qu’elle est portée disparue depuis plusieurs mois. Seulement, Nora ne se souvient de rien de ce qui s’est passé pendant toute cette période, ni même d’avoir rencontré celui qui a bouleversé sa vie, Patch.
Alors que tous tentent de lui cacher son existence, Nora est persuadée que quelqu’un l’attend. Tandis que sa vie est plus que jamais menacée, la jeune femme suivra obstinément son cœur et remuera ciel et terre pour retrouver la personne qui lui apparaît en rêve.
 
 
Nora se réveille dans le cimetière où se trouve enterré son père. Elle ignore ce qu'elle fait là et ce qu'il lui est arrivé des mois auparavant. Lorsqu'un homme la trouve dans cet endroit, elle fuit après l'avoir entendue lui dire qu'elle a disparu depuis des mois. Ses souvenirs ne sont plus là et même ses proches semblent lui cacher trop de choses quand enfin ils la retrouvent. Pire, sa mère s'est mis en couple avec Hank le père de Marcie, durant son absence. Pour Nora commence alors des recherches pour comprendre qui l'a kidnappée et dans quel but.

Silence est un troisième tome qui tient plutôt ses promesses. Plus mouvementé que les deux précédents opus, Silence se veut un tome plus explosif et qui répond aux attentes de ses lecteurs. La romance entre Nora et Patch est mise de côté au profit de l'intrigue et de la lutte entre Déchu et Néphilim. Autant dire que je ne me suis pas ennuyée !

Si le début nous laisse dans un semi-brouillard, Becca Fitzpatrick parvient à nous tenir en haleine. Les questions que l'on se pose sont nombreuses, même si certains éclaircissements sont bien trop prévisibles. Là où Nora se montre légèrement bête, manquant de logique, nous comprenons rapidement où est Patch et ce qui attend la jeune fille. Malgré ce manque de réflexion de sa part, Nora a grandi et nous le prouve en décidant d'agir par elle-même. Elle ne veut plus être la demoiselle en détresse et même si une fois encore, elle ignore où elle met les pieds, elle fonce et tente à son tour de protéger ses proches. C'est une Nora hargneuse et battante que l'on retrouve et qui a plus de caractère. Certes, à certains moments elle reste passive, mais elle n'hésite plus autant que dans les deux premiers opus.

La romance est justement dosée de manière à faire que Nora ne vive plus uniquement à travers Patch. Elle prend confiance en elle pour mon plus grand plaisir et tient tête à ceux qui l'entourent. Sa soif de vengeance est grande surtout lorsqu'elle trouve enfin les réponses qu'elle cherchait. 

Il n'y a pas véritablement de rebondissement ou de surprise dans cet opus, mais on sent que la fin est proche puisque la guerre est prête à éclater et que Nora se retrouve en plein centre de celle-ci sans le vouloir. En même temps, on se dit qu'elle n'avait pas vraiment le choix et elle pourra compter sur Patch pour l'assister et la protéger. Le seul passage qui m'a étonnée c'est celui de la reconversion de Marcie et de ses aveux. On la sent fragile et l'on est loin de se douter du destin de celle que l'on considère comme la peste de service. 

Si au départ j'étais sceptique via le couple Hank et la mère de Nora (bah oui sa fille disparait et madame ne trouve pas mieux que de se mettre en couple avec l'un de ses ex !) peu à peu, l'auteur nous donne envie de lui pardonner cet écart de conduite.

Silence est un bon troisième opus. Il divertit et apporte les réponses que l'on attend nous ouvrant l'appétit pour le dénouement final ! Un page-turner plutôt efficace du fait d'une bonne utilisation d'un narrateur personnage et d'un style fluide et accrocheur.
 
Chronique de Louve
 

La fille au tatouage de Kristina Ohlsson

Année d'édition : J'ai lu
Edition : 2013
Nombre de pages : 398
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
La nuit de la Saint-Jean, une jeune Suédoise est agressée et violée. Malgré ses cris, personne ne vient à son secours... Quinze ans plus tard, à Stockholm, un pasteur et sa femme sont retrouvés morts : les Alhbin se seraient suicidés en apprenant le décès par overdose de leur fille aînée. L'affaire est confiée à Fredrika Bergman. Epuisée par sa grossesse mais toujours aussi déterminée, celle-ci ne tarde pas à mettre au jour un sordide réseau de passeurs exploitant la détresse des réfugiés clandestins. A l'autre bout du monde, une mystérieuse jeune femme travaille en Thaïlande sur un dossier sensible. Si sensible que quelqu'un cherche à la faire taire définitivement : son téléphone ne marche plus, son billet d'avion est annulé, et on glisse de la drogue dans sa valise... Alors que le piège menace de se refermer sur elle, Fredrika se lance dans une course contre la montre pour démêler les fils d'un complot monstrueux. L'heure tourne, et ceux qui savent se taisent...


Cela faisait un moment que j'avais envie de lire ce livre dont je ne connaissais absolument pas l'auteur mais qui me tentait beaucoup.
Premièrement, détrompez-vous ce thriller ne parle pas d'une fille avec un tatouage le titre n'est pas un indice. 

« La fille au tatouage » est un thriller suédois lequel il n'y a pas vraiment un personnage principal. Plusieurs petites histoires de meurtres se succèdent ou se croisent prêtre qui tue sa femme puis se suicide, une fille se fait agresser et violer dans la rue, mais personne ne vient à son secours. Des morceaux d'histoires qui se mélangent et au final on se perd un peu dans la lecture, un coup c'est l'un  un coup c'est l'autre, il faut être super concentré pour pouvoir bien suivre les deux histoires.
De ce fait, on ne peut pas vraiment s'attarder sur un personnage en particulier, le tout reste flou ou alors c'est énervant d'être coupé dans un détail pour reprendre l'autre enquête, etc. J'ai trouvé que c'était un peu le fouillis. Pourtant, le fait que l'auteur ait voulu casser ce style habituel de l'histoire continue en coupant les morceaux, c'est un type de lecture à double tranchant, soit on aime soit on aime pas et pour ma part c'est général plus un style qui me dérange un peu, car ça casse la concentration. 

Au niveau personnage, Fredrika est très impressionnante, elle est enceinte, mais ne renonce pas à trouver le fin mot de l'histoire malgré tout. Elle est très courageuse et à du tempérament. C'est le seul personnage dont je pourrais vous parler, car c'est la seule à laquelle je me suis vraiment intéressée, car elle est tout au long du livre comparé aux autres personnages qui apparaissent de temps à autre.
Un autre point du livre à évoquer ce sont les passages qui parlent des clandestins, mais ils ne sont pas assez aboutis ou suffisamment intéressants pour y prêter une aussi grande importance que ça, c'est bien dommage, j'aurais aimé en apprendre davantage. 

Cependant, l'auteur a une bonne écriture. Elle va directement a l'essentiel, mais c'est toujours mieux que de tourner autour du pot, c'est le point du livre que j'ai le plus apprécié. Malgré le fait que je ne suis pas très fan du style histoire entrecoupé, l'intrigue est bien menée.
En résumé, ce thriller scandinave est une découverte assez mitigée, mais pas totalement mauvaise, même si ce n'est pas un coup de cœur c'était une lecture sympathique, un grand merci aux éditions J'ai Lu et à Louve du forum Mort Sure !

Chronique de Babynoux
 

mercredi 21 août 2013

Puzzle de Franck Thilliez

Année d'édition : 2013
Edition : fleuve noir
Nombre de pages : 431
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Et si on vous demandait de mourir… dans un jeu ?
Ilan et Chloé, deux jeunes gens spécialistes des chasses au trésor ont rêvé des années durant de participer à la partie ultime, d’un jeu mystérieux dont on ne connaît pas les règles, dont on ne connaît pas l’entrée, et dont on ne sait même pas s’il existe. Mais dont on connaît le nom : Paranoïa.
Lorsqu’un an après leur rupture Chloé réapparaît dans la vie d’Illan en lui annonçant qu’elle sait comment jouer, ce dernier a totalement rompu avec l’univers des jeux, et vit isolé dans la maison de ses parents disparus en mer. Officiellement morts, mais Ilan est persuadé qu’ils ont été enlevés à cause de leurs recherches scientifiques. Après avoir refusé l’aventure, Illan cède alors que Chloé lui fait part de la rumeur : le gagnant remporterait 300 000 euros.
Après un premier jeu de pistes dans Paris, les deux amis sont enfin sélectionnés. C’est alors qu’ils découvrent la règle numéro 1 : « Quoiqu’il arrive, rien de ce que vous allez vivre n’est la réalité. Il s’agit d’un jeu. », rapidement suivie, à leur arrivée sur les lieux du jeu - un gigantesque bâtiment isolé en pleine montagne appelé Complexe psychiatrique de Swanessong – de la règle numéro 2 : « L’un d’entre vous va mourir. »
Quand les joueurs découvrent le premier cadavre, quand Illan retrouve dans le jeu des informations liées à la disparition de ses parents, la distinction entre le jeu et la réalité est de plus en plus difficile à faire…
Et Paranoia peut alors réellement commencer…


Franck Thilliez, un auteur dont j'avais beaucoup entendu parlé mais dont je n'avais encore pas lu un seul roman. Lorsque Louve du forum Mort Sure et les Editions Fleuve Noir ont proposé ce roman en avant-première j'ai sauté sur l'occasion. La couverture de toute beauté mais surtout le résumé hyper attrayant m'ont forcé à céder à la tentation.

Ilan et Chloé, amateurs de chasses aux trésors, rêvent chaque jour de participer à un jeu très spécial organisé loin de chez eux. Un jeu dont on connait simplement le nom : PARANOIA.
Lorsqu'ils apprennent qu'ils sont sélectionnés, les deux compères se rendent à l'endroit indiqué et commencent à découvrir peu à peu l'envers du décor. Et lorsque les révélations commencent, il leur sera difficile de distinguer la vraie vie du jeu. Les règles du jeu sont simples : l'un d'eux va mourir.

Chloé et Ilan, perdus de vue depuis un an, se retrouvent enfin. Ilan vit dans la maison de ses parents porté disparus pour lui, mais que tout le monde croit morts. Lorsque Chloé retrouve Ilan en lui disant qu'elle sait comment jouer, celui-ci reste sceptique un moment, hésitant, puis finit par la suivre dans cette aventure.
Ilan et Chloé sont deux personnes très vives d'esprit, avides de jeux, sensations fortes et recherches en tout genre. Mais surtout de chasses aux trésors.
Mais lorsque le jeu se mélange à la réalité, Ilan et Chloé ne sont plus aussi surs d'eux. Ilan en apprend plus sur la mort suspecte de ses parents et comprend mieux pourquoi ceux-ci ont disparus.
Le jeu commence alors réellement puis s'ensuit alors une course effrénée pour les deux jeunes gens.

Entre horreur, suspense et jeux de piste, ce livre ne m'a pas laissé une seconde de répits ni d'ennuis. Pas une seule seconde je ne me suis ennuyée, Franck Thilliez à une écriture plus que fluide, je n'avais jamais lu une telle histoire et surtout un roman de cette taille si rapidement ! Il raconte cette histoire si facilement et avec une ambiance si noire, que même sans vraiment adorer les romans policiers cela se lit sans embuche. On a toujours envie d'aller encore plus loin dans la lecture qu'on ne voit pas les pages ni l'heure passer. C'était tellement super à mon goût cette ambiance froide, ces couloirs vides de l’hôpital psychiatrique qui semblaient me faire sursauter à chaque mouvements dans ma maison tellement j'étais plongée dans l'histoire. J'étais comme dans la partie de jeu, je me suis retrouvée un peu dans Chloé. Pour le dire clairement j'étais moi aussi, tout comme Ilan et Chloé, perdue entre la fiction et la réalité.

J'ai vraiment adoré ce livre, c'est ce genre de lecture qui ne s'oublie jamais, qu'on a envie de relire et relire tellement elle est plaisante. Je conseille à tout le monde ce roman en particulier mais aussi en règle général cet auteur car j'ai tardé à le livre mais maintenant je vais me rattraper !
j'ai adoré c'était un énorme coup de cœur pour moi !

Encore un énorme merci à Louve du forum Mort Sure et aux Editions Fleuve Noir pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce magnifique livre en avant première

Chronique de Babynoux
 

Ennemis, tome 2 : Les trépassés de Charlie Higson

Année d'édition : 2012
Edition : pocket jeunesse
Nombre de pages : 509
Public visé :  Young Adult
Quatrième de couverture :
La terrible épidémie se poursuit... Les adultes devenus morts-vivants arpentent les rues et menacent les groupes d'enfants. Jack et Ed sont déterminés à se défendre. Avec leur clan, ils s'organisent pour survivre. Mais une nouvelle catastrophe menace de s'abattre sur Londres... Pourront-ils tous en réchapper ?









Jack et Ed sont amis depuis l'école. Lorsque les adultes changent et deviennent des morts-vivants, très vite ils tentent de prendre les choses en mains. Mais bien vite, ils se rendent compte qu'ils ne restent que des enfants et qu'il leur faut apprendre à lutter comme des adultes. Sentant leur planque faiblir face aux assauts répétés des morts-vivants, ils décident de partir avec les membres restants de leur clan pour trouver un endroit mieux protégé et de quoi pouvoir se nourrir et se défendre. C'est ainsi qu'ils feront la connaissance de bien d'autres enfants qui comme eux, tentent de survivre.

Ennemis tome 2 se déroule un an avant les événements du premier opus. J'y ai retrouvé tout ce qui m'avait plu dans le premier tome, et je l'ai même trouvé meilleur que son prédécesseur. Découvrir le passé de certains personnages m'a vraiment permis de mieux les apprécier.

L'auteur est toujours aussi doué pour rendre certains événements angoissants et nous empêchant de refermer le livre ! On cherche à aider nos héros qui ne sont que des enfants, à espérer qu'ils parviennent à s'en sortir, mais comme tout bon roman de zombies, même si un peu plus jeunesse que ceux que j'ai l'habitude de lire, l'auteur n'épargne aucun personnage. Et c'est l'une des plus grandes forces du roman. En temps zombies, personne ne peut en réchapper avec brio. On est tous confrontés à un moment ou à un autre à cette épidémie et à cette menace. Qu'ils aient cinq ans ou treize ans, nos héros se battent avec presque le même acharnement et c'est ce que j'aime tant dans cette saga. On pourrait même la trouver plus dramatique que les romans de zombies pour adultes, car ici, ce sont des enfants qui se battent pour survivre et voient leurs amis se faire dévoré, sous leurs yeux.

Charlie Higson maîtrise avec intelligence son roman et même si on ignore les raisons de cette épidémie, on avance avec angoisse dans le roman. Les rares adultes à apparaitre nous laissent penser qu'enfin un remède a été trouvé, ou que certains sont simplement immunisés, mais l'auteur décide de n'en faire qu'à sa tête et de rudoyer nos héros.

Ennemis ne vous laisse pas le temps d'apprendre à apprécier les personnages qui sont tous uniques. Entre les égoïstes, les trouillards, les illuminés, les intelligents et les fortes têtes, Charlie Higson utilise l'enfance dans toute sa splendeur pour lui donner un ton plus mature. J'ai aimé les nombreux rebondissements, les phases d'actions et de relâchement (pourtant rare).

Ennemis est donc une excellente suite du premier opus, qui se déroule pourtant un an avant, mais qui nous prouve qu'en temps de crise, l'âge n'existe plus et c'est chacun pour soi ! Vivement la suite surtout qu'il y aura cinq tomes et je serais présente pour chacun d'entre eux !

mercredi 14 août 2013

à un sanglot de moi,tu reposes de Mathieu Guibé

Année d'édition : 2013
Edition : lokomodo
Nombre de pages : 221
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
À un sanglot de moi, tu reposes vous offre des morceaux de vie, réels ou fantasmés, où les protagonistes sont en quête d’eux-mêmes, des autres, mais avant tout à la recherche d’un sens. Une signification sur ce que nous avons, ce que nous perdons, ce que nous ressentons ou bien ce que nous offrons. Une ode triste ou joyeuse à la brièveté d’une existence qui pourtant a compté. Pour soi ou pour les autres. Douze histoires aux allures de dernières lettres ; une ultime page noircie de mots destinée à notre monde, à nos compagnons, aux disparus ou à ceux qui restent et que l’on ne connaît pas encore, comme vous qui lisez ces lignes.



Un gros merci au forum Mort-Sure et aux éditions Lokomodo pour m'avoir permis de découvrir ce recueil de nouvelles. Ce fut une excellente découverte malgré quelques petites choses qui m'ont un peu moins plu.

Mathieu Guibé est un auteur que je ne connaissais pas du tout. C'est notamment une raison pour laquelle j'ai souhaité découvrir ce partenariat. Je suis tombée en amour avec son style d'écriture. Tout est métaphorique et imagé, que ce soit les mots et parfois même les nouvelles au complet comme celle du pigeon, je suis restée littéralement estomaquée. Les nouvelles sont d'une longueur parfaite. On a l'impression que l'auteur est allé au bout de son idée pour chaque texte. Cependant, j'ai trouvé que la couverture du recueil ne convenait pas du tout au contenu des nouvelles. Elle est un peu trop fantastique alors que plusieurs nouvelles sont très réalistes. Cela brise en quelque sorte les attentes du lecteur face aux histoires qui suivent.

Quelques nouvelles m'ont moins plue parce que je ne suis pas parvenue en en tirer l'essence et le message principal. Je doit dire que la science-fiction est un créneau que je ne suis pas encore parvenue à assimiler. Mais j'y travaille. Quant aux nouvelles plus réalistes, elle me sont allées droit au coeur. Beaucoup d'émotions sont véhiculées à travers les personnages et les actions forment un tout très bouleversant. J'ai particulièrement apprécié les nouvelles sur le garçon muet et la jeune fille aveugle ainsi que la première sur le monde du spectacle. J'ai trouvé qu'elles se sont démarquées du lot. Quant à celle que j'ai considéré la plus imagée est celle du pigeon. Toute la nouvelle est une image. Le lecteur a le loisir d'utiliser son imagination pour interpréter le texte à sa manière. Seulement, pour ce type de nouvelle, il faut prendre le temps de la lire tranquillement pour bien en saisir le sens.

En gros, ce recueil de nouvelles est une belle découverte. Même si ce n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais en regardant la couverture plutôt fantaisiste, j'ai été agréablement surprise. Pour ceux qui se passionnent du genre ou encore qui souhaitent le découvrir, ce recueil se lit très bien. Cependant, prenez gare aux avalanches émotionnelles!

Chronique de Salsera

Les Six Royaumes, tome 2 : La Maison des Mages de Adrien Tomas

Année d'édition : 2013
Edition : Mnémos
Nombre de pages : 440
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Quand le Bien et le Mal n’existent pas, seuls restent les choix.

Tiul est le plus mauvais étudiant de La Maison des mages, plus intéressé par les filles des tavernes que par l’art qui permet à ses confrères de manipuler les forces de ce monde.
Anthalus est un mercenaire de bas étage qui vit au jour le jour entre tueries et trahisons.
Qiruë, craintive et chétive, est la dernière représentante du peuple moribond et décadent des Elfes, méprisée et haïe par ses supérieurs.
Alishr est un jeune écuyer malingre qui rêve de devenir paladin, malgré les brimades et l’ostracisme dont il est la victime.
Ce ne sont pas des héros, et il est probable qu’ils ne le deviennent jamais.
Pourtant, alors que la mystérieuse Maison des mages, qui apporte aide et éducation aux populations, tisse son réseau tentaculaire au cœur des Six Royaumes, le destin du monde va heurter le leur de plein fouet et les jeter face à des forces magiques aussi anciennes que l'univers.
C’est avec et contre elles qu’ils devront écrire la légende des siècles à venir.


Tiul est étudiant à la maison des mages. Le jeune homme préfère toutefois s'enivrer et profiter de la vie plutôt que d'étudier. Il est d'ailleurs un peu la brebis galeuse de la maison des mages et cela ne le gène pas tellement. Lorsqu'il fait la connaissance d'Anthalus, un nain mercenaire qui ne vit que grâce aux contrats qu'il accomplit pour la maison des mages, un fil se tisse entre eux, tandis que leur entente n'est pas au beau fixe.
Pendant ce temps, Quiruë, dernière elfe clairvoyante, se voit confier une mission de la plus haute importance. Il lui faut trouver son champion, celui qui l'aidera à mener à bien sa quête, soit protéger un enfant qui permettra de sauver le sixième royaume.
Car la maison des mages se prépare à éradiquer tout peuple non humain pour devenir l'entité la plus puissante de tout le territoire.

J'avais adoré la geste du sixième royaume, premier tome des Six Royaumes. Le coup de coeur ne se confirmera cependant pas pour cette suite, que j'ai pourtant bien appréciée. Adrien Tomas nous propose une nouvelle intrigue au sein de son univers. Intrigue qui n'a rien de bien innovante puisqu'il s'agit comme dans bon nombre de roman de fantasy d'une éternelle guerre entre plusieurs entités qui se battent la domination d'un royaume, mais aussi de plusieurs peuples qui cherchent à défendre leur Esprit. Du coup, j'ai un peu été déçue de ce fil directeur. Même si les rebondissements sont bien présents et que l'épopée est intrigante, on nage dans un fil assez commun et presque déjà vu (guerre, prophétie...) . L'atout de ce second opus ce n'est donc pas l'intrigue, mais plutôt le style de l'auteur et la multitude de personnages, choses qu'il a l'air d'apprécier.

La plume d'Adrien Tomas est toujours aussi fluide, limpide, addictive. On apprécie de le lire et d'être emmené avec lui. Les descriptions sont soignées, justes et permettent une bonne visualisation des scènes et personnages. Une excellente chose donc.

Ma lecture du premier opus datait certes un peu, mais j'ai pu toutefois réussir à faire le rapprochement avec certains événements et personnages qui sont évoqués dans cette suite qui n'en est pas vraiment une, puisque je pense que la maison des mages peut se lire indépendamment du fait que cela se situe des années plus tard (des siècles même, si ma mémoire est bonne) et que les personnages sont tout nouveaux (excepté Moineau qui réapparait dans ce deuxième opus).

Concernant les personnages, j'ai trouvé qu'ils étaient tous crédibles et visiblement bien travaillés, mais parfois un peu trop nombreux. Ceux qui n'interviennent qu'une fois ou deux n'aurait pas vraiment, à mes yeux, mérité d'avoir des chapitres les concernant, puisque personnellement, ça m'a un peu coupée dans ma lecture, qui fut assez longue en plus (5 jours). Je pense par exemple à Noix-de-fer, personnage que je n'ai pas réellement su cerner et qui n'a à mon sens pas vraiment apporté grand-chose au roman. L'évoquer via les autres personnages aurait été suffisant. Il en est de même pour Iseline qui m'a agacée à chacune de ses apparitions pour son côté superficiel et trop sûr d'elle. Certes son dernier passage apporte un certain côté dramatique au roman (événement auquel je ne m'attendais pas!), mais je n'ai pas accroché avec elle.

Le problème avec des romans qui utilisent trop de personnages, c'est que j'ai tendance à vite m'ennuyer avec ceux qui n'arrivent pas à me captiver, tandis que je dévore les chapitres sur mes personnages chouchou et fort heureusement il y en a eu ! Tiul par exemple m'a complètement conquise. J'ai adoré ce mage au tempérament si différent de ceux de sa classe sociale. Légèrement alcoolique, trouillard et profiteur, il se montre sournois et drôle et j'avoue que je n'ai eu quasi qu'une seule envie dévorer chaque passage qui le concerne ! Alishr est aussi un personnage que j'appréciais jusqu'au moment où l'esprit du Loup vient en lui. Après cela, j'ai ressenti une baisse d'intérêt pour ce jeune héros tandis que la salamandre de givre prenait plus d'ampleur dans le roman. Pour Anthalus, je suis mitigée. Même s'il ne reste qu'un mercenaire qui travaille pour le plus offrant, il a parfois eu des réactions que j'ai grandement aimé et qui l'ont presque rendu chevaleresque.

La gent féminine n'est pas en reste puisqu'Esmée par exemple m'a conquise également par son courage, la force de ses convictions et sa fidélité, tandis que Quiruë se montre faible, un peu trouillarde et sans trop de caractère. Cependant, sa tâche est difficile et on ne peut que compatir de tout ce qu'elle va endurer pour protéger cet enfant.

La maison des mages est donc un bon second opus. Pas aussi fort que son prédécesseur, mais toutefois agréable à lire, il plaira sans souci aux amateurs de fantasy classique qui aime les héros qui n'en sont pas, les personnages multiples et les guerres ancestrales.

Toutefois, mon dernier mot serait pour demander à l'auteur s'il envisage un roman intégralement sur Tiul, parce que j'ai eu un véritable coup de coeur pour ce magicien qui par certain côté m'a fait penser à Rincevent dans les annales du disque monde.

Chronique de Louve

Warm Bodies de Isaac Marion

Année d'édition : 2013
Édition : le livre de poche
Nombre de pages : 318 pages
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
R est un zombie. Il n’a pas de nom, pas de souvenirs, pas de pouls. Mais il rêve.
Dans les ruines d’une ville dévastée, R rencontre Julie. Elle est vivante, palpitante. C’est un jaillissement de couleurs dans un camaïeu de gris. Et sans vraiment savoir pourquoi, R choisit de ne pas la tuer. C’est le début d’une étrange relation, à la fois tendre et dangereuse.
Ce n’était jamais arrivé. R bafoue les règles des Vivants et des Morts.
Il veut respirer de nouveau, il veut vivre, et Julie va l’aider. Mais leur monde ne se laissera pas transformer sans combattre.
 
 
Je remercie les éditions le livre de poche et mort-sure pour ce partenariat!

J'avais envie de lire ce livre, car les histoires de zombie ce n'est vraiment pas un genre que je li.
J'hésite souvent à lire un livre en mode "réédition" à cause d'une sortie cinéma. Mais cette histoire me tenter vraiment et je n'avais pas vue le film donc pourquoi pas ??

L'histoire de ce livre est celle de R. C'est un zombie, il ne sait pas quant il est mort, ni son nom, ni son âge. Il ne sait rien de lui même, et jusqu'a maintenant il se contentait de "vivre" dans un aéroport avec d'autre zombie sans aucun but si ce n'est de sortir pour manger, ensuite de revenir à l'aéroport et ainsi de suite ... mais un jour pendant une attaque contre des humains, R va épargner une jeune fille, il ne sait pas vraiment pourquoi, mais il l'a ramène à l'aéroport pour la protégée ....


J'ai été vraiment agréablement surprise par cette lecture. dés les premières lignes j'ai adoré le style de l'auteur. C'est une écriture légère, et particulièrement drôle ! cette histoire est vraiment original (bon c'est vraiment que c'est la première histoire de zombie que je li donc forcement ^^).
Le début du livre en particulier m'a plu, car on découvre R, l'auteur nous raconte sa façon de voir le monde, la façon dont il se voit, dont il voit les autres zombies. c'est génial je trouve de se retrouver à découvrir les zombies comme ça, et non pas comme juste des méchants mangeur de chair ! mais au contraire de savoir ce qu'ils pensent, et R lui, il pense beaucoup !

En ce qui concerne les personnages j'ai adorée R ! un zombies qui veut "revenir à la vie" qui veut changer. Julie aussi est un personnages intéressent, au fils des pages elle oublie le dégout qu'elle éprouve envers les zombies avec R. Niveau personnage ce livre est léger mais au moins on ne se perd pas dans les noms !!!

Pour l'histoire, ce livre est si je ne me trompe pas une "dystopie", une genre qui ne m'ai pas très familier non plus ... je n'ai lu que quelques livres de ce genre. tous m'on plu, et celui là ne fait pas exception ! j'ai aimé me plonger dans un monde où les humain vive reclus dans des stade, où ils ne sont plus très nombreux. Au final il n'on plus tellement d'espoir. Et au contraire l'espoir va venir d'un zombie !
Cette histoire a des passages un peu "gore", mais je pense que je m'attendais à pire pour une histoire de zombie ! et même si j'ai été surprise par certaines choses, j'ai adoré suivre la routine de R (xD)

Pour conclure, j'ai adoré ce livre!! et si j'avais eu plus de temps à consacré à cette lecture je l'aurais probablement lu en deux jours et non pas une semaine. surtout qu'il n'est pas très long, et que l'écriture est très plaisante à lire ! c'est une histoire rafraichissant et légère !
 
Chronique de Zebuline

Les Vagues de Clamatlice, suivi de Saison de pluie sur Clamatlice de Vanessa Terral

Année d'édition : 2013
Edition : Voy'[el]
Nombre de pages : 30
Public visé : Adulte & Young Adult
Quatrième de couverture :
Clamatlice, un monde bien loin de notre Terre, surprend les voyageurs par ses plages de sable vert, ses deux lunes, sa végétation singulière et son surnom : la Planète aux Mille Pensées. Les premiers colons évoquent parfois, à mi-voix, des créatures gigantesques et une nature guidée par une forme de conscience. Bien entendu, les nouveaux arrivés – tel Noota, un jeune surfeur – ne croient pas à ces superstitions…

Jusqu’à ce que Clamatlice murmure à leur esprit.
 
 
 
J'ai vraiment bien aimé ce recueil, même si j'avais peur, au début de ne pas vraiment rentrer dans le texte. J'avais peur que ce soit trop abstrait.
Mais en fait ce n'est pas du tout le cas, et je compte suivre avec attention la collection E-Court de Voyel.

Pour le partenariat de Mort Sure, j’ai lu Les Vagues de Clamatlice, un mini recueil de deux nouvelles de Vanessa Terral, parues dans la collection E-court de Voyel.

Je connaissais déjà l’écriture de Vanessa pour l’avoir lu dans quelques fanzines, et je savais que je l’appréciais.

Dans ces deux histoires, on est transporté sur Clamatlices. Une planète « aux Mille Pensées ». Habitée d’animaux « monstrueux », incarnant une vertu particulière.  On découvre très vite qu’il n’y a ni mauvais « totems », ni bons « totems ». Ils sont là, et ce sont les hommes autour, la civilisation qui décide si c’est une bonne chose ou pas (par exemple pour le clan des Abysse, ou pour le totem de la petite Luccine).

Le tour de force de ces nouvelles réside dans la réussite d’un tour du monde, sans avoir l’air de négliger ni le monde (magnifique, et bien décrit), ni l’action et les évènements. On nous donne à voir un nouveau monde, magnifique et aussi un peu effrayant. Puis comment on l’apprivoise tous les jours. Noota, qui veut apprivoiser la mer, et qui ne comprend pas qu’il doit d’abord être apprivoisé par elle. Luccine qui essaye de se fondre dans une société qui ne lui est pas adapté.

Ces nouvelles, quasiment des contes, m’ont particulièrement plu. Pourquoi ? Peut-être parce qu’elles étaient vraiment toute douces, toutes gentille, comme un conte d’un soir de pluie. Il y a du soleil, des enfants ou adolescents qui ont leurs problèmes, mais surtout, ce qu’ils apprennent, c’est la vie. Et leur vie est belle et fait rêver.

Je le recommande chaudement à tout ceux qui aiment se poser, et découvrir un nouveau monde, un monde où le moindre souci dans la vie de tous les jours dévoile une face du monde.

N’y cherchez pas des quêtes et des trésors, la seule choses que gagnent les héros, c’est d’être en accord avec eux-même. Et la nature de Clamatlice qui les entoure. Mais n’est-ce pas le plus important ?
 
Chronique de Selsynn

vendredi 2 août 2013

Mothership de Martin Leicht, Isla Neal

Année d'édition : 2013
Edition : fleuve noir (territoire)
Nombre de pages : 364
Public visé :  Young Adult
Quatrième de couverture :
Enceinte à 16 ans, admettons. Mais dans l’espace ? Pendant une attaque extraterrestre ? C’est une blague ?
Elvie, 16 ans, n’avait pas prévu de tomber enceinte du sublime – mais idiot – Cole. Son père, toujours prêt à gérer les crises, l’envoie sur une ancienne station spatiale transformée en maternité pour mineures. Première surprise : sa pire ennemie est là, enceinte elle aussi. Deuxième surprise : la maternité est attaquée par un commando, mené par… Cole qui lui annonce que les profs sont des aliens !
Elvie est bien décidée à sauver sa peau et à retourner sur Terre dare-dare. Et il semblerait que Cole n’est pas si crétin que ça finalement…



Elvie est une jeune fille de seize ans. Très cultivée et intelligente, elle vit seule avec son père, un homme charmant et paré à presque tout. Ducky, son meilleur ami est là pour elle en toute circonstance. Lorsque la jeune fille découvre qu'elle est enceinte, c'est grâce à Ducky (et à cause de lui) qu'elle trouvera le courage de l'avouer à son père. Ce dernier n'hésitera pas une seule seconde et décidera de l'envoyer sur une ancienne station spatiale transformée en maternité pour adolescentes !
Tout irait pour le mieux si Breta, son ennemie de toujours ne s'y trouvait pas elle aussi et si la station ne se faisait pas attaquer par un étrange commando !

Elvie va devoir utiliser toute son intelligence et sa répartie pour s'en sortir !

Mothership est un très bon roman de science-fiction. Très drôle et bourré de clin d'oeil, on ne peut empêcher un sourire de pointer tout au long de la lecture. La lecture est rapide, fluide, amusante, les auteurs ayant créé un personnage très drôle avec beaucoup de répartie et qui fait preuve de beaucoup de courage face à tout ce qu'elle va endurer.

L'adolescence est traitée avec beaucoup d'humour, mais c'est surtout sur la maternité des adolescentes que les auteurs ont tout misé. Elvie ne sait pas quoi faire de cet enfant qu'elle n'a pas voulu. Le père, en plus, ne lui donne plus de nouvelles et ne répond pas à ses appels et sous cette carapace volontairement drôle et loufoque, le sujet est sensible. Comment réagit quand on découvre que notre fille est enceinte ? A-t-on la même réaction que son père, tout prévoir pour l'aider à vivre au mieux ce moment important ? Du coup, la façon dont Elvie parle de son enfant ne m'a pas dérangée parce qu'on ressent son angoisse et sa panique. Celui qu'elle surnomme le lardon (son bébé) l'empêche de réaliser ses rêves et c'est ce qui effraye le plus la jeune fille qui se donne du mal pour les réaliser.

Le sujet plutôt sensible est amené de manière un peu barrée et folle et rend le tout léger, sans tomber dans le dramatique. Pourtant, au cours de la lecture, on voit des personnages mourir dans d'atroces souffrances, mais Mothership ne se veut pas sérieux et forcément, on en vient à oublier ceux qui n'ont pas eu de chance. Ce que j'ai plutôt aimé dans ce roman c'est qu'on sort du schéma classique. Si triangle amoureux il y a, c'est Elvie qui est victime et non elle qui devient l'héroïne qui ne parvient pas à choisir entre deux garçons. En effet, celui qu'elle aime est déjà en couple (avec la pimbêche de service) et en plus il va avoir un enfant d'elle ! Forcément, la situation est délicate, mais loufoque à souhait !

Alors certes l'humour est bien présent, mais ce n'est pas un humour comme Terry Pratchett. On est davantage dans les situations à la Benny Hill, le genre que j'affectionne aussi beaucoup puisque je n'y suis pas imperméable. Aussi si vous aimez les situations cocasses, folles et les héroïnes qui passent leur temps sur les fesses, jetez-vous sur Mothership !

Mothership est un roman qui se déroule en une seule journée et si on comprend le tout, c'est grâce aux nombreux flashbacks de l'héroïne pour nous permettre de comprendre comment elle en est arrivée là. L'intrigue est volontairement rapide, vive, de quoi nous empêcher de nous sentir triste pour ceux qui n'auront pas la chance de survivre à l'attaque de la station qui au final m'a beaucoup fait penser au roman Mon prof est un extraterrestre de Bruce Coville.

Au final, même si je n'ai pas eu un coup de coeur pour ce roman, puisque les auteurs ont parfois choisi la facilité, j'ai passé un excellent moment et je pense que ce roman est parfait pour se détendre ! Je me demande ce que vaudra la suite !

Chronique de Louve

Coeurs brisés.com de Emma Garcia

Année d'édition : 2013
Edition : j'ai lu
Nombre de pages : 415
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Abandonnée par son fiancé, Rob, pour la troisième fois à la veille de leur mariage, Vivienne Summers, une londonienne d'une trentaine d'années, imagine alors un site Internet, coeurs- brisés.com, où tous les coeurs en perdition pourraient trouver refuge. Ses déboires l'amènent à abuser un peu trop du Chardonnay, ce qui déclenche toute une série de situations cocasses et embarrassantes. Notamment lorsqu'elle se réveille auprès de son meilleur ami, Max, un peintre qu'elle a connu à la Fac et qui l'aime en secret depuis toutes ces années. Ensemble, ils vont passer quelques journées merveilleuses, et Vivienne se sent enfin capable d'oublier Rob. Mais ce dernier réapparait et lui avoue qu'il ne peut vivre sans elle. La vie de rêve qu'elle s'était imaginée avec lui redevient tout à coup possible... Pétillant, drôle, actuel, le premier roman d'Emma Garcia séduira toutes les femmes. Car nous avons toutes en nous un peu de Vivienne Summers..
.

Avec cet ouvrage, je me suis à nouveau plongée dans la chick-lit. Sachez que j’ai passé un bon moment, mais qu’il n’a cependant rien d’extraordinaire : une jeune femme (Vivienne) se fait plaquer pour la troisième fois (par le même mec) peu avant son mariage, et alors qu’elle espérait qu’il soit au fond du trou et revienne en rampant, elle découvre qu’il a refait sa vie avec une femme magnifique. Elle profite donc d’une cérémonie à laquelle ils étaient tous les deux invités pour tenter un rapprochement… Mais non ! Puis finalement, à force de verre de vin, Viv finit par perdre un peu les pédales et se retrouve au lit avec Max, son meilleur ami qui l’aime en secret. Et si une belle histoire d’amour pouvait commencer ? Oui, mais c’est sans compter sur son ex, qui regrette de l’avoir laissée partir et souhaite la reconquérir…

Déjà, j’ai été un peu déçue car je pensais que l’on allait beaucoup s’attarder sur le fait que Viv crée un site internet destiné aux cœurs brisés… Oui, mais non, on ne fait que survoler la question par le biais de petites références en début de chapitres. C’est dommage, je trouvais ça innovant et j’aurais bien voulu voir ce qu’aurait pu donner un tel site. Mais malheureusement, ce n’est qu’une idée jetée à la mer qui n’est pas vraiment développée dans le livre.

Par contre, les personnages sont super. Viv est vraiment drôle, et elle peut compter sur sa meilleure amie. De gaffes en situations incongrues, Viv n’en loupe pas une, et c’est tant mieux pour nous lecteur. Bien sûr, cela ne rénove pas le genre, mais comme c’est sympa de lire un roman pour filles de temps à autre (surtout l’été, allez savoir pourquoi ^^). Cependant, on reste assez distante de Viv, elle m’a paru un peu trop superficielle, un peu trop éloignée de mon quotidien pour que je puisse m’y attacher

Ce roman très girly est écrit par une femme à la plume agréable. Les mots coulent tout seuls, on passe d’une page à l’autre sans vraiment s’en rendre compte, et on l’a finalement terminé en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.
Cet ouvrage met en avant les codes chick-lit que l’on retrouve communément, ce qui explique que l’on devine très rapidement comment il va se finir et qu’il n’y ait pas de grosses surprises à travers ses pages. Néanmoins, ce roman est réellement drôle vous promet de passer un bon moment sur la plage, ou en faisant bronzette dans votre jardin. Alors, pourquoi passer à côté ?

Chronique de Anne-Sophie

Chroniques d'une magie annoncée de Nicolas Cluzeau

Année d'édition : 2013
Edition : Midgard
Nombre de pages : 427
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Au sein d’un multivers sans limites, on ne peut rien prédire, même la magie. Dans un monde où la magie est à la fois une science et un don, les mystères qui mettent en échec les autorités nécessitent parfois la présence d’un magicien. Et dans ce cadre précis, une thaumaturge et sa fille, dont la réputation grandit d’affaire en affaire, sortent du lot. Au fil des années, Harmelinde et Deirdre, insolentes, gourmandes, lucides et capricieuses, parcourent le continent et démêlent, au risque de leur vie, les énigmes et affaires les plus déroutantes qui soient. Confrontant vampires, fées, dragons, oiseaux de feu, korrigans, spectres et autres créatures soi-disant meurtrières, elles comprendront cependant que des apparences parfois trompeuses peuvent pousser la plus douée des mages à commettre des erreurs.


Je tiens à remercier le forum Mort Sûre et les éditions Midgard pour cette belle découverte reçue en partenariat.

Le titre m'avait intriguée, la couverture m'avait séduite et la quatrième de couverture, qui promet de l'originalité en mêlant fantasy et policier, m'avait convaincue de postuler sur ce partenariat. Je n'ai pas été déçue !

Comme l'indique la quatrième de couverture, cet ouvrage est en fait un recueil de nouvelles, mais toutes se déroulent dans le même univers, et avec les deux mêmes personnages principaux : Harmelinde et Deirdre de Crommlink. Elles sont de plus toutes des nouvelles-enquêtes, avec un mystère (bien souvent des assassinats) magique à résoudre. Je ne chroniquerai pas nouvelle par nouvelle car pour moi elles forment un tout qui est bien homogène (hormis peut-être la toute première). Elles peuvent bien sûr se lire de manière tout à fait indépendantes, mais on peut aussi les lire d'affilé en ayant l'impression de suivre Harmelinde et Deirdre dans leur vie de magiciennes quelques peu accros aux affaires policières magiques. Le style est assez particulier, un peu à l'ancienne, notamment dans les dialogues. Il faut s'y faire, mais ensuite ça ajoute à la saveur des textes.

J'ai beaucoup aimé ce mélange de fantasy et de policier. C'est un mélange assez atypique, et qui pourtant sous la plume de Nicolas Cluzeau fonctionne très bien. Les mystères relèvent vraiment de la magie, tout comme les méthodes d'investigation de nos deux magiciennes. De plus, l'univers riche et travaillé fournit des enquêtes à plusieurs strates, avec une profondeur appréciable pour des histoires conçues sous format court.

L'univers ! C'est l'autre gros point fort de ce recueil. Chaque enquête nous emmène à la découverte de la vérité, mais aussi à la découverte de cet univers. De nouvelle en nouvelle, on en cerne les contours, il nous apparait de plus en plus familier, et en même temps on découvre de nouveaux aspects, de nouvelles richesses. Le tout sans jamais perdre en cohérence. L'auteur nous propose un univers fouillé de fantasy, assez classique par certains côtés (différents plans existent, avec les dieux au-dessus, les hommes au milieu, les démons en dessous par exemple), avec certains aspects qui sonneront familiers aux oreilles du lecteur un peu attentif (notamment parmi les peuples et les religions), mais aussi avec une originalité bienvenue tout en étant discrète (les équations ondilignes pour ne citer qu'elles). Bref, un univers dans lequel il est facile et très agréable de plonger, sans pour autant s'y ennuyer bien au contraire !

Côté personnages, ma préférence va plutôt vers Harmelinde que vers Deirdre. Les nouvelles qui ne concernent que cette dernière sont d'ailleurs celles qui m'ont le moins séduite, sans doute parce que Deirdre a des méthodes d'investigation plus "brutes d'instinct" que sa mère. Je préférais suivre les raisonnements d'Harmelinde pour dévoiler les mystères.

Je connaissais Nicolas Cluzeau de nom, j'ai eu ici le plaisir de découvrir sa plume et son univers. Et j'y retournerais volontiers en me procurant l'un des romans racontant une autre partie de l'histoire des terres foulées par Harmelinde et Deirdre. :) (dès que ma PàL aura un peu baissé...)

En conclusion, une très belle découverte, une très agréable lecture, que je recommande à ceux qui apprécient la fantasy sous un jour nouveau.

Chronique de Sytra

Le secret de l'immortelle, tome 1 de Alma Katsu

Année d'édition : 2013
Edition : Le pré aux clercs
Nombre de pages : 458
Public visé : Adulte & Young Adult
Quatrième de couverture :
Luke Findley est médecin à St Andrew, une ville perdue du nord de l’État du Maine. Divorcé, orphelin depuis peu, il est plutôt déprimé. Ce soir-là, quand il prend son service à l’hôpital, il s’attend à une nuit comme les autres, où il soignerait de petites blessures causées par des incidents mineurs ou des disputes domestiques. Mais au lieu de cela, Lanore McIlvrae entre dans sa vie – et le transforme pour toujours. Car Lanny est une femme au passé chargé… Son histoire, où l’amour se mêle à la trahison et transcende la mortalité, a commencé au début du XIXe siècle dans une petite communauté puritaine au nord du Maine. Là, à douze ans, Lanny a décrété que Jonathan, d’une beauté exceptionnelle, sera l’homme de sa vie.
Séduction, obsession, passion, décadence, perversité et brutalité, la vie de Lanny traverse les siècles sans parvenir à apaiser ses démons…


Avant de commencer j'aimerais remercier tout particulièrement Louve du Forum Mort Sure ainsi que les Editions le Pré aux clers pour leur confiance.

Difficile de dire non à une proposition de partenariat pour un livre si beau avec sa belle couverture noire et ses roses rouges, ainsi que le résumé très alléchant.

Luke a un passé très noir qui reflète sur sa manière de vivre. Médecin, divorcé, orphelin, ne voyant plus ses filles, il se referme sur lui-même, etc. Puis il rencontre Lanore, un peu son double au féminin, une femme qui a vécu un passé très difficile également. Elle lui confie son histoire, et tombe amoureuse de lui.

Leur histoire m'a fait pensé un peu à des histoires comme roméo et juliette, Le cid, etc. Un amour, une obsession freinée par un conflit de famille.
On a du mal à s'attacher aux personnages du roman à cause de leur côté sombre, mais malgré tout on finit par les apprécier quand même.

J'ai beaucoup apprécié le style de l'auteur, peu courant, un peu soutenu, c'était pourtant très agréable à lire. D'autant plus que le suspense était à son comble, plus moyen de lâcher le livre ! Le mystère et le fantastique mêlé aux flash-back est un mélange que j'ai beaucoup apprécié.
En général je n'aime pas les flash-back dans un roman car je finis par me perdre dans mon histoire, mais ceux-ci étaient très bien répartis dans l'histoire pour ne rater aucun morceau.
Les descriptions de cette auteur sont si précises qu'on peut s'imaginer dans les lieux décrits à la perfection.

En bref, un premier tome d'une trilogie assez sombre mais rempli d'amour, de magie, d'immortalité et tout ce que vous voulez. Mais surtout un super premier tome, j'attends la suite avec impatience !

Chronique de Babynoux

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Luke est médecin à San Andrew. Depuis quelque temps, rien ne va plus pour lui. Entre son divorce et le décès de ses parents, Luke est au bord du gouffre. Lorsqu'une jeune femme est envoyée dans son hôpital après avoir tué un homme, le médecin est loin de se douter que cette dernière va lui changer sa vie à jamais. S'enfuyant avec elle, afin de la protéger, elle va se charger de lui raconter qui elle est et comment elle en est venue à assassiner l'homme qu'elle a toujours aimé.

Le secret de l'immortelle m'a captivée du début à la fin. Fort d'une histoire qui ne ressemble en rien à ce que l'on peut trouver actuellement, de par son absence de créature de la nuit (vampires et autres), Alma Katsu nous propose une romance déchirante et troublante où il faut se méfier des apparences.

Dès le début, j'ai ressenti une certaine ambiance similaire à celle présente dans Entretien avec un Vampire de Anne Rice. Luke va découvrir l'histoire de Lanny et tout ce qu'elle a vécu. Elle ne lui cachera rien, préférant se révéler telle qu'elle est au fond d'elle, sans mensonge. Avec eux, j'ai vibré de cette dramatique histoire d'amour qui au final aura eu des conséquences difficiles pour bon nombre de personnages. Alors certes, Luke cède un peu trop vite à la jeune femme qu'il ne connaît pas, mais sa vie est un tel chaos, qu'on peut comprendre son besoin de prendre le large et Lanny arrive à point nommé.

Luke est un homme malheureux et j'ai trouvé qu'on ressentait bien le vide qu'il a en lui. Lanny lui sauve la vie d'une certaine manière et lui donne une raison de se battre. En toute honnêteté, j'ai davantage été captivée par le récit de la jeune femme. Elle nous raconte son passé et sa longue vie d'immortelle, mais surtout un amour à sens unique qui l'a détruite et qui a fait qu'elle a vécu tant de souffrance. J'ai adoré la noirceur qu'elle cachait au fond d'elle et qu'elle a gardée pendant des années, jusqu'à ce que lasse de tout ça, elle finisse par se libérer. Sa relation avec Jonathan est ambiguë et destructrice puisqu'elle aura non seulement un enfant de lui, mais en plus elle causera bon nombre de souffrance à ses proches et à d'autres personnes qui ne lui sont pas proches. Toute l'intrigue repose sur son amour passionnel pour cet homme magnifique et qui semble se moquer d'elle.

Sa vie auprès d'Adair et des autres m'a également fort plu. Un quotidien de décadences, de souffrance, de mensonges, mais qui pourtant ajoute énormément de dureté au récit et ne l'a rendu que plus addictif. Alejandro par exemple m'a troublée. On ne sait qui il est vraiment et ce qu'il attend de Lanny. Se montrant tendre et affectueux avec elle pour mieux la surprendre et lui causer bon nombre de problèmes.

Je me rends compte que Le secret de l'immortelle ne ressemble pas à ce que j'attendais avec ce roman. J'ai adoré ce livre au-delà de ce que je pensais et la couverture toute noire n'est qu'un plus. Je recommande ce roman parce qu'au-delà d'une histoire d'amour tragique et compliquée, le secret de l'immortelle est un réel bijou ! Je me demande ce que donnera la suite, parce qu'à mon sens, ce premier tome est complet et se suffit à lui-même !

Chronique de Louve