lundi 25 mars 2013

Juste une ombre de Karine Giebel

Année d'édition : 2012
Edition : Fleuve Noir
Nombre de pages : 512
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Tu te croyais forte. Invincible. Installée sur ton piédestal, tu imaginais pouvoir régenter le monde. Tu manipules ? Tu deviendras une proie. Tu domines ? Tu deviendras une esclave. Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as su t'imposer dans ce monde, y trouver ta place. Et puis un jour... Un jour, tu te retournes et tu vois une ombre derrière toi. À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche. Juste une ombre. Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré. On te suit dans la rue, on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres. On t'observe jusque dans les moments les plus intimes. Les flics te conseillent d'aller consulter un psychiatre. Tes amis s'écartent de toi. Personne ne te comprend, personne ne peut t'aider. Tu es seule. Et l'ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos. Ou seulement dans ta tête ? Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard... Tu commandes ? Apprends l'obéissance. Tu méprises ? Apprends le respect. Tu veux vivre ? Meurs en silence...
 
 
J'ai eu la chance de recevoir Juste une Ombre ce mois-ci.
Partir à la découverte d'un auteur français était tentant ! Et qui situe son roman en France : irrésistible ! Le dernier dont j'ai ouvert un livre a été Sire Cédric avec L’Enfant des Cimetières, et j'ai eu très envie de partir dans une nouvelle aventure.

Mais c'est surtout la quatrième de couverture qui m'a donné très envie d'ouvrir ce livre. Comme un poème, un mantra. Une malédiction.
Car ce livre est bien le récit d'une malédiction, d'une descente aux Enfers. J'ai plongé avec Cloé Beauchamp dès le prologue : phrases courtes, récit rythmé, le cœur commence à battre la chamade à l'unisson du personnage, et ne se calmera qu'à la dernière page.

Je suis une lectrice très exigeante, surtout en matière de thriller. Je ne m'attendais pas à passer un aussi agréable moment avec celui-ci : le thème du harcèlement ir/réel m’apparaissait peut-être un peu trop « visité ».
Mais je n'ai pu le lâcher, une fois ma lecture commencée.

Les chapitres alternent entre deux points de vue : celui de Cloé Beauchamp, victime réelle ou imaginaire d'un harceleur ; et Alexandre Gomez, commandant de Gendarmerie . Deux personnages durs, impitoyables.
Cela crée une sorte de dynamique hypnotique, et une fois ma lecture commencée, je n'ai pu lâcher le livre ! Je me disais « Juste un petit chapitre de plus, histoire de voir ce qui lui arrive »...
J'ai eu beaucoup de plaisir à suivre les personnages, tous, du plus ignoble au plus pathétique (l'ignoble qui n'est pas toujours celui qu'on croit).Ils sont tous intéressants, "complets", agréables à suivre. Avec un coup de cœur pour celui de Gomez- qui, cerise sur le gâteau, lit Chandler et boit de la Desperado...

Le récit est semé d'indices, vrais ou faux, de faux semblants, de leurres, de sous-entendus : la pression monte au fil des pages, j'ai vraiment apprécié cette façon de harponner le lecteur et ne plus lâcher.
Un vrai bon moment de lecture , qui m'a donné envie de partir à la découverte de cet auteur.
Merci aux Éditions Fleuve Noir pour cette initiative ,et à Louve, pour sa confiance.
 
 Chronique de Hellza

1 commentaire:

  1. J'ai beaucoup de mal avec les thrillers mais je dois avouer que le résumé me tente beaucoup. Il pourrait faire parti de ma wishlit !

    RépondreSupprimer