Chasseuse de vampires tome 1 : le sang des anges de Nalini Singh

Année d'édition: 2011
Editions : J'ai lu
Nombre de pages : 478 pages

Quatrième de couverture:
Ce roman relate les aventures de la chasseuse de vampire, Elena Devereux, recrutée par l'archange Raphaël, à la fatale beauté.

Pour commencer, je remercie Louve du forum Mort Sure ainsi que les Editions J’ai Lu pour cette nouvelle découverte.

Au premier coup d’œil, ce livre m’a intrigué par le fait qu’il parle d’Archange, ce sont des créatures que je n’avais jamais croisé dans mes précédentes lectures et j’avais envie de les découvrir.
Cependant j’ai eu beaucoup de mal avec ce roman et plus précisément avec le début.
Tout d’abord, le titre ne colle pas avec le but du roman car Elena, chasseuse de vampires, devra en fait traquer un archange très puissant et démoniaque.
C’est, comme le montre le résumé, le but du roman. Mais j’ai eu l’impression que la première moitié du roman n’en parlait presque pas, tout était concentré sur le « jeu de séduction » entre l’Archange Raphael, Elena et parfois le vieux vampire Dmitri. C'est une des raisons pour lesquelles j’ai eu beaucoup de mal avec le début de ce livre, j’ai eu une impression de répétition dans les échanges entre Raphael et Elena.

J’ai également eu beaucoup de mal avec le style de l’auteur, soit il y a trop de description, soit tout l’action d’un coup. De plus, le langage est parfois assez cru, le sexe et la grossièreté sont très présents, je dirais même en trop grande quantité redondante. En tout cas, çà m’a donné une autre vision des vampires, que je n’avais jamais vu dans aucun autre roman.

Il m’a donc fallu une bonne centaine de pages pour commencer a vraiment apprécier le roman et environ la moitié pour rentrer dans l’action et le but vrai de l’histoire : empêcher Uram de faire le mal.
Lorsque la chasse de l’Archange démoniaque Uram commence vraiment, j’ai beaucoup plus aimé la lecture. L’action et le suspens étaient plaisant, je n’avais aucune idée de comment cela pourrait se terminer, qui mourrait, qui tuerait l’autre, etc. Je ne saurais dire si la fin m’a surprise ou non, j’ai des sentiments très différents qui se battent pour ce livre et donc j’ai du mal à exprimer ce que je ressens. En tout cas, je pense quand même lire la suite pour savoir ce qui se passera

Au final, ce ne fut donc pas une totale déception, ni un coup de cœur, mais cette lecture était quand même dans l’ensemble assez plaisante et je ne regrette pas d’avoir découvert ce roman.

 

Chronique de babynoux

 

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On navigue, dans ce premier tome, entre des personnages stéréotypés, des dialogues vulgaires (parfois à la limite de la pornographie) et un fond qui aurait mérité d'être creusé. Le contexte de base est le suivant : les anges vivent à découvert parmi les humains depuis des siècles. Première déception : nulle part n’est indiquée l’origine de ces anges, si, par exemple, ils ont toujours vécu avec les humains? Bref, ces anges ont néanmoins conservé leur statut d'êtres merveilleux. Bizarrement, il n'est nullement question ici de théologie : les thèmes de Dieu, du Paradis ou de l’Enfer ne sont jamais abordés, sinon pour appuyer la nature "différente" des anges en tant qu'espèce distincte de l'humanité, mais se nourrissant des croyances (chrétiennes ?) pour asseoir leur domination.
L'auteur a le mérite de brosser une société très hiérarchisée (entre les humains, vampires, anges et archanges). Elena est une humaine, une chasseuse-née, grâce à son odorat extra - développé et son habileté au combat lui permettant de traquer et capturer les vampires. Convoquée par l'archange Raphael, un somptueux et dangereux guerrier ailé, Elena reçoit une mission singulière puisqu'il ne s'agit pas de chasser un vampire, contrairement à ce que peut laisser suggérer le titre du roman. La fascination et l'attirance réciproque entre la chasseuse et l'archange prennent alors de longs, très longs paragraphes du roman, assez répétitifs, sur le mode du jeu du chat avec la souris…
J’ai terminé ce livre avec l’impression que l'histoire était plutôt un prétexte à de longs interludes érotiques plutôt qu’une trame forte et percutante avec des scènes d'action soutenues. Personnellement, et sans pudibonderie excessive, j'estime de surcroît que le langage cru et vulgaire dessert totalement la qualité littéraire du roman.

En résumé :
Un roman qui n’a d’autre prétention que la distraction, livre parfait pour une après-midi sur la plage. Dommage, le scénario comportait de bonnes idées, à traiter avec plus de profondeur, notamment les anges et archanges, qui ne semblent caractérisés que par leur pseudo-immortalité, leur force, leur beauté et leurs ailes (que l'auteur prend plaisir à décrire en long, en large et en travers, à tel point que j'avais parfois l'impression de me retrouver dans une volière…)

 

Critique de Luciole 79